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Catherine de GĂȘnes

Catherine de GĂȘnes (GĂȘnes, – GĂȘnes, ) est une mystique gĂ©noise, notamment connue pour son traitĂ© sur le purgatoire. BĂ©atifiĂ©e le par le pape ClĂ©ment X puis canonisĂ©e le par le pape ClĂ©ment XII, elle est cĂ©lĂ©brĂ©e le 15 septembre.

Catherine de GĂȘnes
Image illustrative de l’article Catherine de GĂȘnes
Sainte Catherine de GĂȘnes en priĂšre, dĂ©tail de La vision de sainte Catherine de GĂȘnes, par Marco Benefial (1747).
Sainte, mystique
Naissance 5 avril 1447
GĂȘnes, rĂ©publique de GĂȘnes
DĂ©cĂšs 15 septembre 1510
GĂȘnes, rĂ©publique de GĂȘnes
Nom de naissance Caterina Fieschi
Autres noms Caterina Adorno (nom d'Ă©pouse)
Nationalité Italienne
Ordre religieux Tiers-Ordre franciscain
VĂ©nĂ©rĂ© Ă  GĂȘnes, Ă©glise Santissima Annunziata di Portoria
BĂ©atification 6 avril 1675
par Clément X
Canonisation 23 avril 1737
par Clément XII
VĂ©nĂ©rĂ© par Église catholique
FĂȘte 15 septembre
Attributs Livre, crucifix
Saint patron ùmes du purgatoire, mariées, personnes sans enfant, mariages difficiles, personnes ridiculisées pour leur piété, tentations, victimes d'adultÚre, veuves
Statue du sanctuaire de sainte Catherine de GĂȘnes, Ă©glise Santissima Annunziata di Portoria, GĂȘnes.

Biographie

Enfance et adolescence

Caterina est nĂ©e Ă  GĂȘnes, en 1447, chez les Fieschi, l'une des plus imposantes familles patriciennes de la rĂ©publique gĂ©noise. Les Fieschi comptaient deux papes, Innocent IV et Adrien V, dans leur gĂ©nĂ©alogie, et le pĂšre de Catherine, Giacomo, avait Ă©tĂ© amiral de la RĂ©publique, vice-roi de Naples (sous RenĂ© d'Anjou) et magistrat de la citĂ© gĂ©noise. Giacomo mourut un peu avant la naissance de la sainte, et c'est la mĂšre, Francesca di Negro, qui Ă©leva celle-ci, lui donnant une Ă©ducation raffinĂ©e, digne de son rang. DĂšs l'Ăąge de 9 ans, Catherine est l'enjeu d'une alliance matrimoniale entre sa famille, du parti guelfe, et la famille Adorno, du parti gibelin[1]. Il s'agissait Ă©galement d'apporter Ă  la vieille aristocratie des Fieschi un peu de la vitalitĂ© et de la prospĂ©ritĂ© Ă©conomique d'une famille de noblesse plus rĂ©cente, mais plus entreprenante sur la place commerciale de GĂȘnes. En dĂ©pit de son dĂ©sir, manifestĂ© Ă  13 ans, de devenir religieuse comme sa sƓur Limbania, Catherine Ă©pouse donc, Ă  16 ans, Giuliano Adorno, un homme beaucoup plus ĂągĂ© qu'elle, au caractĂšre aventureux, volage et dĂ©pensier[2].

Mariage et conversion

Le mariage se rĂ©vĂšle un dĂ©sastre : l'union reste stĂ©rile, et Catherine, que son mari terrorise, sombre dans la mĂ©lancolie. À 21 ans, secouant sa torpeur, elle se met Ă  courir le monde, mais en vain : au terme de cinq annĂ©es d'une existence de plaisirs, dĂ©sespĂ©rĂ©e, la veille de la fĂȘte de Saint-BenoĂźt, le 20 mars 1473, elle implore le saint de lui envoyer une maladie qui la clouerait au lit trois mois durant. Deux jours plus tard, tandis qu'elle rend visite Ă  sa sƓur, elle accepte de se confesser au chapelain du monastĂšre, mais Ă  peine la confession commencĂ©e, voici qu'elle ressent au cƓur « la blessure d'un immense amour de Dieu », accompagnĂ©e d'une nette perception de ses pĂ©chĂ©s et de ses dĂ©fauts. Avec une bouleversante rapiditĂ© s'est accomplie sa conversion. Jusqu'au jour de sa mort, elle restera fidĂšle Ă  cette grĂące initiale[3].

Étapes spirituelles

Les quatre premiĂšres annĂ©es sont vouĂ©es Ă  la pĂ©nitence. Catherine connaĂźt le phĂ©nomĂšne mystique de l'inĂ©die (jeĂ»ne total), qu'elle prolongera durant 23 carĂȘmes et 23 avents, tout en communiant chaque jour (fait rare Ă  l'Ă©poque). Pour se consacrer au service des malades indigents, elle se fait fille de salle Ă  l'hĂŽpital Pammatone. De 1477 Ă  1496 se multiplient les expĂ©riences extatiques ; elle ne nĂ©glige pas pour autant l'hĂŽpital, oĂč elle est nommĂ©e directrice de la section des femmes, en 1490. Entre-temps, son mari a changĂ© de vie, et, devenu tertiaire franciscain, s'est engagĂ©, lui aussi, Ă  Pammatone ; ils ont dĂ©cidĂ© de vivre comme frĂšre et sƓur ; Giuliano meurt en 1497[4]. À cette date, l'inĂ©die a cessĂ©, mais Catherine connaĂźt de grandes Ă©preuves mystiques et un dĂ©rĂšglement de son Ă©tat de santĂ©. Elle se confie dĂ©sormais Ă  un conseiller spirituel, Cattaneo Marabotto, lequel fait partie d'un petit groupe de fidĂšles de la sainte, la FraternitĂ© du Divin Amour[5], qui recueillera les confidences de la sainte et donnera les Ă©crits connus sous son nom. Probablement rongĂ©e par un cancer Ă  l'estomac, elle meurt le 15 septembre 1510[6].

Postérité

Le corps de la sainte

ChĂąsse reliquaire abritant le corps incorruptible de la sainte Ă  son sanctuaire de GĂȘnes.

Lorsqu'au bout de dix-huit mois, le corps de la sainte est exhumĂ© pour ĂȘtre translatĂ© de l'Ă©glise de l'hĂŽpital vers un tombeau neuf, il est retrouvĂ© intact. Depuis 1737, annĂ©e de la canonisation de Catherine par le pape ClĂ©ment XII, il se trouve placĂ© sous une chĂąsse de verre Ă  l'Ă©glise Santissima Annunziata di Portaria (it). Une commission canonique et mĂ©dicale a constatĂ©, en 1960, la continuation du phĂ©nomĂšne d'incorruptibilitĂ©[7].

Le corpus des Ă©crits

La renommĂ©e de Catherine tient surtout Ă  la popularitĂ© des Ă©crits publiĂ©s sous son nom. Il s'agit, en rĂ©alitĂ©, d'un corpus de documents en dialecte gĂ©nois, compilĂ©s par les intimes de la sainte : le confesseur Marabotto, le notaire Ettore Vernazza, sa fille Tommasina (Sr Battistina), un prĂȘtre attachĂ© Ă  l'hĂŽpital, Jacques Carenzio, sans oublier la servante, Argentina del Sale. Ils ont notĂ© les confidences de la mystique, mais aussi les Ă©vĂ©nements dont ils furent les tĂ©moins durant les douze derniĂšres annĂ©es de sa vie, particuliĂšrement les ultimes Ă©preuves. Une premiĂšre rĂ©daction, restĂ©e manuscrite, est attestĂ©e dĂšs 1522. En 1551 paraĂźt Ă  GĂȘnes une premiĂšre Ă©dition comprenant Vie admirable et doctrine sainte (en 52 chapitres), TraitĂ© du purgatoire (1 chapitre dĂ©gagĂ© de l'ensemble) et Dialogue (3 chapitres, dont le premier a Ă©tĂ© dĂ©gagĂ© de l'ensemble). En 1568, c'est Ă  Florence que paraĂźt une deuxiĂšme Ă©dition, plus proche de la langue toscane, mais fidĂšle Ă  la premiĂšre. Cette version florentine a servi Ă  toutes les Ă©ditions ultĂ©rieures[8].

L'influence de l'Ɠuvre

La mystique catherinienne a tout spĂ©cialement influencĂ©, au XVIIe siĂšcle, l'École française de spiritualitĂ©. Le chartreux Jean Cadet a fait paraĂźtre une traduction de la Vita de la sainte en 1598, bientĂŽt suivi par d'autres, dont Desmarets de Saint-Sorlin, en 1661. Entre-temps, François de Sales offre Ă  Jeanne de Chantal un exemplaire de la Vita, et s'en inspire pour Ă©crire son TraitĂ© de l'amour de Dieu. Entre 1640 et 1650, son successeur, Jean-Pierre Camus, Ă©vĂȘque de Belley, rĂ©dige une apologie de la sainte, et deux capucins, Laurent de Paris et BenoĂźt de Canfield, intĂšgrent son expĂ©rience dans leur doctrine spirituelle. À la mĂȘme Ă©poque, Pierre de BĂ©rulle revendique l'influence de Catherine sur sa pensĂ©e, comme dans sa collaboration avec Madame Acarie, introductrice des carmĂ©lites en France. Jean de BerniĂšres cite plusieurs fois Catherine de GĂȘnes. Jacques-BĂ©nigne Bossuet lui-mĂȘme apprĂ©ciera cette mystique. Mais c'est surtout FĂ©nelon qui, avec Madame Guyon, reprendra et adaptera la doctrine catherinienne du Pur Amour de Dieu[9].

Spiritualité

Une autonomisation de la mystique

La vision de sainte Catherine de GĂȘnes, tableau de Marco Benefial (1747), palais Barberini Ă  Rome

.

Le corpus de textes liĂ©s Ă  Catherine de GĂȘnes, s'attache essentiellement Ă  la description des Ă©tats mystiques de la sainte, sous une forme narrative (Vita) ou allĂ©gorique (Purgatoire et Dialogue). Une sorte d'autonomisation de la spiritualitĂ© s'observe ici : dĂ©gagĂ©e de la thĂ©ologie par la devotio moderna, la contemplation ne reflĂšte plus, ainsi que c'Ă©tait le cas dans la mystique mĂ©diĂ©vale, un approfondissement intĂ©rieur de la liturgie ecclĂ©siale, conçue comme cĂ©lĂ©bration sacramentelle de la parole de Dieu[10]. L'empreinte ecclĂ©siologique s'estomperait, et l'enracinement scripturaire semble moins direct : aux yeux de quelqu'un qui a sĂ©parĂ© Tradition et Écritures (alors qu'elles ne sont qu'une Parole de Dieu, cf. Dei Verbum dans le concile Vatican II) les thĂšmes abordĂ©s (dont le purgatoire et l'ascĂšse) pourraient avoir l'air de n'entretenir plus qu'un rapport indirect avec l'Évangile, et relever davantage des sujets en vogue au Quattrocento[11]. L'attention se focalise sur un cas individuel, avec une mise en exergue des structures psychologique et de l'univers culturel de la sainte.

Une herméneutique de la conversion

La doctrine catherinienne tire ses grandes lignes de l'expĂ©rience initiale de la grĂące : dĂ©ception du monde, feu de l'amour divin, douleur mystique, repentir et contrition. Cette hermĂ©neutique de la conversion entraĂźne, comme chez Augustin d'Hippone, une anthropologie de l'Image et une thĂ©ologie du DĂ©sir[12]. Le discours sur la condition humaine est basĂ© sur un dualisme nature-grĂące, dont l'antagonisme constitue le thĂšme, accompagnĂ© de ses variations, du Dialogue. Dans cette configuration, l'amour-propre de la crĂ©ature est si radicalement opposĂ© Ă  l'amour oblatif du CrĂ©ateur, que la souffrance gĂ©nĂ©rĂ©e par cette situation deviendrait strictement insupportables, si elle n'Ă©tait vĂ©cue dans un espace oĂč aucun retour sur soi-mĂȘme n'est plus possible : le purgatoire est ce lieu oĂč le dĂ©sir de voir Dieu assume toute souffrance, de sorte que celle-ci se convertit en joie[13]. Dans le traitĂ© consacrĂ© Ă  ce sujet, le pessimisme anthropologique ouvre donc sur un optimisme eschatologique (Ă  moins qu'il ne faille voir lĂ  une mĂ©taphore de la passion amoureuse — croccie et delizie.)

Une ascĂšse de l'Absolu

Chez Catherine, Dieu est d'abord le nom de l'Absolu, au sens Ă©tymologique d'ab-solutus : radicalement dĂ©tachĂ© ; et le Pur Amour constitue la forme de cet absolu dĂ©tachement de soi-mĂȘme. Pour une psychologie marquĂ©e par le dĂ©sabusement[14], l'Absolu peut devenir, contre la dĂ©pression, l'unique dĂ©sirable. Seulement, pour atteindre cet essentiel, l'ascĂšse doit viser la rĂ©duction Ă  l'infime, en se vouant Ă  l'Ɠuvre du feu purgatoire, c'est-Ă -dire purificateur. Aussi Catherine se dĂ©tache-t-elle de toute appartenance sociale (elle n'est ni Ă©pouse, ni mĂšre, ni religieuse), de toute sĂ©curitĂ© corporelle et morale (thĂšmes de la maladie et la culpabilitĂ©), voire du minimum vital (phĂ©nomĂšnes de l'inĂ©die et de la claustration[15]), si bien que la vie intĂ©rieure de cette grande passionnĂ©e ne peut ĂȘtre comparĂ©e qu'Ă  un purgatoire, dĂ©tachĂ© de la Terre, des Enfers et du Ciel, et dĂ©diĂ© Ă  la quĂȘte inassouvie de la (dĂ©)possession amoureuse.

Traité du Purgatoire

Circonstances de l'Ɠuvre

Ce chef-d'Ɠuvre de la mystique n'a pas Ă©tĂ© Ă©crit par Catherine mais par ses intimes, les membres de la FraternitĂ© du Divin Amour, Ă  savoir : deux prĂȘtres (Marabotto et Carenzio), un notaire (Vernazza) et une religieuse (Sr Battistina), elle-mĂȘme auteur d'un guide spirituel. À la mort de la sainte, outre le tĂ©moignage de la servante, Argentina del Sale, ils ont recueilli dix annĂ©es de souvenirs, observations personnelles et confidences de la disparue, dans une compilation que l'on appelle le corpus catharinianum, et dont la premiĂšre rĂ©daction (en dialecte gĂ©nois) date probablement des annĂ©es 1520-1522. Or, avant que ce corpus ne soit publiĂ©, le TraitĂ© n'Ă©tait pas dĂ©tachĂ© du reste du texte, lequel portait dĂ©jĂ  le titre de Vie et doctrine. Ce n'est qu'en 1551, Ă  la premiĂšre Ă©dition, que le chapitre XLI devint le TraitĂ© du Purgatoire, pour en faciliter la lecture. Il ne s'agit donc pas d'un traitĂ© au sens technique du terme : aucun des auteurs n'est un thĂ©ologien professionnel; ils se sont contentĂ©s de rassembler tous les matĂ©riaux qui concernaient le sujet, et de les prĂ©senter dans un ordre dont la logique se laisse difficilement saisir. Autrement dit, la suite des chapitres ne forme pas un dĂ©veloppement d'une seule coulĂ©e, et certains pourraient ĂȘtre considĂ©rĂ©s de maniĂšre autonome, comme l'essentiel des entretiens de « ce jour-lĂ  ». D'ailleurs, il est Ă©vident que l'attention des auteurs s'est portĂ©e primitivement sur la situation mystique de la sainte, et non sur le Purgatoire en lui-mĂȘme : il n'y a, Ă  proprement parler, aucune vĂ©ritable description du lieu, lequel fait, avant tout, office de comparaison par rapport Ă  ce que ressent Catherine : une anticipation et l'analogue en cette vie du purgatoire de l'au-delĂ [16]. C'est ainsi la rĂ©currence du thĂšme et la force du propos qui ont amenĂ© les compilateurs Ă  mettre en exergue le sujet.

Propos de l'Ɠuvre

Le Prologue fonde les propos de Catherine sur son expĂ©rience personnelle : en proie Ă  une Ɠuvre de purification mystique, elle se sent Ă©tablie dans le purgatoire du brĂ»lant amour de Dieu, en vue de lui ĂȘtre prĂ©sentĂ©e directement aprĂšs la mort. InterprĂ©tant sa situation comme une anticipation du Purgatoire, elle se considĂšre Ă  mĂȘme de dĂ©crire l'Ă©tat des Ăąmes qui subissent post mortem cette purification des souillures du pĂ©chĂ©. L'intĂ©rĂȘt de l'ouvrage rĂ©side dans l'optimisme de la sainte, qui applique Ă  ces Ăąmes l'union Ă  l'amour divin dont elle fait l'Ă©preuve, et la satisfaction qu'elle tire des opĂ©rations auxquelles Dieu se livre dans son Ăąme.

Catherine se base ici sur une anthropologie inspirĂ©e d'Augustin d'Hippone. L'Ăąme humaine a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e avec la capacitĂ© d'atteindre la perfection et la bĂ©atitude, Ă  condition d'obĂ©ir Ă  Dieu sans se laisser souiller par le pĂ©chĂ©. Toutefois, la contamination de la faute originelle lui fait perdre sa capacitĂ©. Par rapport Ă  cette mort spirituelle, le baptĂȘme apparaĂźt comme une rĂ©surrection, une renaissance, mĂȘme si une certaine inclination au mal subsiste. Dans ces conditions, retomber effectivement dans le pĂ©chĂ©, constitue une seconde mort et une nouvelle souillure : ainsi recroquevillĂ©e sur elle-mĂȘme, l'Ăąme a besoin, pour se tourner Ă  nouveau vers Dieu et redevenir digne de lui, que la grĂące divine rĂ©alise en elle les opĂ©rations de son feu purificateur. Comme ce retour Ă  la perfection primitive rĂ©sulte d'un instinct, il suscite dans l'Ăąme une ardeur d'autant plus vive qu'elle se sent entravĂ©e par toutes sortes d'imperfections, et cet « instinct brĂ»lant et entravĂ© constitue son purgatoire[17] ».

Notes et références

  1. P. Debongnie, Introduction, pp. 11-22, dans sainte Catherine de GĂȘnes, TraitĂ© du purgatoire, Dialogue, Namur, Éditions du Soleil Levant, 1962, p. 11.
  2. P. Debongnie, op. cit., pp. 11-12.
  3. P. Debongnie, op. cit., p. 12.
  4. P. Debongnie, op. cit., p. 13.
  5. Fr. de Martinoir, Catherine de GĂȘnes ou la joie du purgatoire, Éditions Jean-Claude LattĂšs, 1995, p. 71.
  6. P. Debongnie, op. cit., p. 14.
  7. P. Debongnie, op. cit., pp. 14-15.
  8. P. Debongnie, op. cit., pp. 16-17.
  9. Fr. de Martinoir, op. cit., pp. 160-167.
  10. Fr. de Martinoir, op. cit., p. 68.
  11. Fr. de Martinoir, op. cit., p. 114.
  12. P. Debongnie, op. cit., pp. 17-18.
  13. Catherine de GĂȘnes, « TraitĂ© du Purgatoire », dans P. Debongnie, op. cit., p. 27.
  14. Fr. de Martinoir, op. cit., pp. 46-48.
  15. Fr. de Martinoir, op. cit., pp. 84-88.
  16. P. Debongnie, op. cit., p. 25.
  17. Catherine de GĂȘnes, TraitĂ© du Purgatoire, §13.

Voir aussi

Traductions françaises

  • Catherine de GĂȘnes, « TraitĂ© du Purgatoire », sur http://livres-mystiques.com/ (consultĂ© le ).
  • Sainte Catherine de GĂȘnes, TraitĂ© du purgatoire, Dialogue, Namur, Éditions du Soleil Levant, 1962.
  • Fr. de Martinoir, Catherine de GĂȘnes ou la joie du purgatoire, Éditions Jean-Claude LattĂšs, 1995.

Articles connexes

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