Canton de Chennevières-sur-Marne
Le canton de Chennevières-sur-Marne est une ancienne division administrative française située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France.
Ancien canton de Chennevières-sur-Marne | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-de-Marne |
Arrondissement(s) | Arrondissement de Nogent-sur-Marne |
Chef-lieu | Chennevières-sur-Marne |
Code canton | 94 08 |
Histoire de la division | |
Création | 28 janvier 1964 |
Modification(s) | 20 juillet 1967 20 janvier 1976 24 décembre 1984 |
Disparition | 22 mars 2015 |
Démographie | |
Population | 18 049 hab. (2010) |
Densité | 3 425 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 00″ nord, 2° 31′ 00″ est |
Superficie | 5,27 km2 |
Subdivisions | |
Communes | 1 |
À la suite du redécoupage cantonal de 2014, le canton est supprimé, et son territoire est rattaché au canton de Champigny-sur-Marne-2
Histoire
Seine-et-Oise
Le canton de Chennevières-sur-Marne du département de Seine-et-Oise, constitué des communes de Chennevières-sur-Marne, Ormesson-sur-Marne, Noiseau, la Queue-en-Brie, Le Plessis-Trévise et Villiers-sur-Marne, a été créé par démembrement du canton de Boissy-Saint-Léger par le décret du 28 janvier 1964[1].
Val-de-Marne
Le canton de Chennevières-sur-Marne, constitué des mêmes communes de Chennevières-sur-Marne, Ormesson-sur-Marne, Noiseau, La Queue-en-Brie, du Plessis-Trévise et de Villiers-sur-Marne, est recréé par le décret du 20 juillet 1967[2].
Il est scindé par le décret du 20 janvier 1976[3], qui en extrait une partie de Chennevières-sur-Marne, rattaché au canton de Champigny-sur-Marne-Est, et les communes de Villiers-sur-Marne et du Plessis-Trévise, qui constituent le nouveau canton de Villiers-sur-Marne.
Le canton est remanié une seconde fois par le décret du 24 décembre 1984, afin de permettre de créer le canton d'Ormesson-sur-Marne, et ne comprend plus que la commune de Chennevières-sur-Marne[4].
Un nouveau découpage territorial du Val-de-Marne entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17 février 2014[5]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans le Val-de-Marne le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25[5].
Dans ce cadre, le canton est supprimé, et Chennevières-sur-Marne est rattaché au canton de Champigny-sur-Marne-2[5].
Administration
Composition
Période 1964 - 1976
Le canton de Seine-et-Oise et le canton initial du Val-de-Marne étaient constitués par les communes de Chennevières-sur-Marne, Ormesson-sur-Marne, Noiseau, La Queue-en-Brie, du Plessis-Trévise et Villiers-sur-Marne[1] - [2].
Période 1976 - 1984
Le canton remanié en 1976 était constitué par les communes d'Ormesson, Noiseau et La Queue-en-Brie, ainsi que de la partie Sud de Chennevières-sur-Marne « délimitée par l'axe des voies ci-après : rue Jean-de-La-Fontaine (avec les villas Gascogne et Champagne), rue Rabelais (avec les villas Alsace-Corse, Île-de-France et Franche-Comté), rue Auguste-Comte (avec la villa Bretagne et le square Auguste-Comte), rue Claude-Bernard, avenue Boileau[3] ».
Le surplus de Chennevières était rattaché au canton de Champigny-sur-Marne-Est.
Période 1984 - 2015
Le canton, après la réforme de 1984, n'était plus constitué que de la seule commune de Chennevières-sur-Marne[4].
Communes | Population (2012) |
Code postal |
Code Insee |
---|---|---|---|
Chennevières-sur-Marne | 17 837 | 94 430 | 94 019 |
Démographie
- Démographie du canton dans sa composition de 1984 à 2015
Notes et références
- « Décret du 28 janvier 1964 portant modification de limites territoriales de cantons et création de nouveaux cantons (Seine-et-Oise) », Journal officiel de la République française,‎ , p. 1090-1092 (lire en ligne [PDF]).
- « Décret n°67-592 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Val-de-Marne », Journal officiel de la République française,‎ , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
- « Décret n°76-77 du 20 janvier 1976 portant modification et création de cantons dans le département du Val-de-Marne », Journal officiel de la République française,‎ , p. 723-724 (lire en ligne [PDF]).
- « Décret n°84-1242 du 24 décembre 1984 portant modification et création de cantons dans le département du Val-de-Marne », Journal officiel de la République française,‎ , p. 4144-4155 (lire en ligne [PDF]).
- Décret no 2014-171 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Val-de-Marne.
- Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
- Jannick Alimi, « Surenchère sur les taux de crédit », L'expansion,‎ (lire en ligne).
- Victor Dixmier, « Chennevières : « Pour une fois, on ne s'est pas bouffés à droite » : Annoncé comme perdu d'avance pour la gauche, le canton de Chennevières devrait logiquement rebasculer à droite. Avec 41,73 %, Lucien Lavigne, maire UMP de la ville, caracole en tête. Mais le conseiller général sortant, Claudio Léonardi (PS) (24,35 %) veut continuer d'y croire. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
- « Ils veulent tous Chennevières : À gauche comme à droite, les états-majors ont coché le canton de Chennevières comme gagnable. Il faut dire que la ville est versatile. Si en 1998 elle a élu un conseiller général socialiste, six ans plus tard, en 2004, c'est son ancien maire, Lucien Lavigne (UMP), qu'elle a envoyé au conseil général. Une tendance à jouer la girouette que la commune a confirmée en 2008 avec les élections municipales. Le socialiste Alexandre Mineo avait vu son élection invalidée par le tribunal administratif. Appelés de nouveaux aux urnes en 2009, les Canavérois avaient décidé d'élire l'UMP Christian Haemmerlé. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).