Canton d'Alfortville-Sud
Le canton de Alfortville-Sud est une ancienne division administrative française située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France.
Ancien canton d'Alfortville-Sud | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | ĂŽle-de-France |
DĂ©partement | Val-de-Marne |
Arrondissement(s) | Arrondissement de Créteil |
Chef-lieu | Alfortville |
Code canton | 94 40 |
Histoire de la division | |
Création | 24 décembre 1984 |
Disparition | 22 mars 2015 |
DĂ©mographie | |
Population | 18 332 hab. (2010) |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 00″ nord, 2° 25′ 00″ est |
Subdivisions | |
Communes | 1 fraction |
Il disparait en 2015, son territoire étant intégré dans le canton d'Alfortville.
GĂ©ographie
Le canton d'Alfortville-Sud se trouve originellement dans le département du Val-de-Marne (94). Regroupant la partie sud de la ville d’Alfortville, qui se trouve au sud-est de Paris (3 km), il se situe face à Vitry-sur-Seine. Les deux villes sont séparées par la Seine.
Histoire
Le canton d'Alfortville-Sud a été créé par le démembrement du canton d'Alfortville, renommé à cette occasion canton d'Alfortville-Nord, par le décret du 24 décembre 1984. Il comprenait la partie sud de la commune d'Alfortville[1].
Un nouveau découpage territorial du Val-de-Marne entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17 février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans le Val-de-Marne, le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25.
Dans ce cadre, les deux anciens cantons d'Alfortville sont regroupés pour former le canton d'Alfortville, qui est formé d'une seule commune[2].
Administration
Composition
Le canton de Alfortville-Sud recouvrait, selon la toponymie du décret de 1984, « la portion de territoire de la commune d'Alfortville située au sud d'une ligne définie par l'axe de l'avenue Malleret-Joinville (à partir de la limite de la commune de Maisons-Alfort) et de l'avenue du Général-Leclerc et par une ligne imaginaire tracée dans le prolongement de l'axe de l'avenue du Général-Leclerc jusqu'à la limite de la commune de Vitry-sur-Seine ». Le surplus de la commune était inclus dans le canton d'Alfortville-Nord.
Communes | Population (2012) |
Code postal |
Code Insee |
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Alfortville (commune entière) | 36 232 | 94 140 | 94 002 |
DĂ©mographie
Notes et références
- « Décret n°84-1242 du 24 décembre 1984 portant modification et création de cantons dans le département du Val-de-Marne », Journal officiel de la République française,‎ , p. 4144-4155 (lire en ligne [PDF]).
- Décret no 2014-171 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Val-de-Marne.
- Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code Ă©lectoral.
- Jean-Pierre Cot se présente en 1992 aux cantonales à Bonneuil-sur-Marne
- « Résultats du second tour des élections cantonales le 29 mars 1992 VAL-DE-MARNE (25) », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- « Le PS joue la continuité à Alfortville-Sud », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne) :
« On voit mal comment ce bastion du PS pourrait basculer. Même si le sortant, Jean-Pierre Moranchel, réélu en 2004 avec 64,3% des voix, ne se représente pas, après dix-neuf ans d'exercice. Isabelle Santiago, adjointe au maire PS, chargée de la petite enfance, est bien implantée. Élue depuis 2001, cette militante, qui a démarré d'ailleurs auprès de Jean-Pierre Moranchel, profite du soutien du député-maire PS, René Rouquet, et fait même partie, dit-on, de ses successeurs possibles »
. - « Les nouveaux élus à l'épreuve du cumul », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne) :
« Luc Carvounas dit au revoir au conseil général. « Je suis un élu local d'Alfortville avant tout. » Pas question donc pour le premier adjoint au maire d'Alfortville de quitter son ancrage local. Surtout à quelques mois de succéder au maire PS, René Rouquet, qui a fait savoir qu'il ne se représentait pas. De même, il n'entend pas donner les clés de la fédération PS du Val-de-Marne. Alors le tout jeune sénateur de 40 ans va laisser le fauteuil de conseiller général et vice-président chargé de la politique de la ville obtenu il y a trois ans. C'est sa remplaçante, Isabelle Santiago, qui va occuper la place. Sauf que cette dernière a été élue elle-même conseillère générale en 2011 sur le canton sud. Résultat : son remplaçant, Mohamed Chikouche, conseiller municipal d'Alfortville, va faire son entrée au conseil général »
. - « Procès-verbal de désignation de membre de la Commission permanente du Conseil général », département du Val-de-Marne - recueil des actes administratifs, no 622,‎ , p. 5 (lire en ligne [PDF]) :
« Considérant qu’à la suite de la démission de Mme Isabelle Santiago du siège de conseillère générale du canton d’Alfortville Sud, en date du 14 octobre 2011, M. Mohamed Chikouche, qui, lors des élections cantonales de mars 2011 s’était présenté avec elle comme son éventuel remplaçant, est devenu le conseiller général du canton d’Alfortville Sud conformément à l’article L. 221 du Code électoral ;
.
Considérant qu’à la suite de la démission, en date du 17 octobre 2011, de M. Luc Carvounas, élu sénateur le 25 septembre 2011, du siège de conseiller général du canton d’Alfortville Nord pour satisfaire aux dispositions de l’article LO 141 du Code électoral relatif aux incompatibilités entre mandats électoraux applicables aux députés et aux sénateurs, Mme Isabelle Santiago, qui, lors des élections cantonales de mars 2008, s’est présentée avec lui pour être son éventuelle remplaçante, est devenue conseillère générale du canton d’Alfortville Nord conformément à l’article L. 221 du Code électoral »