Camille Dufour (peintre)

Camille Dufour, né Camille Émile Dufour, à Montmartre (auj. Paris 18^e) le 8 février 1841[1] et mort le 3 janvier 1933, à Paris 18^e, est un peintre paysagiste français.

Camille Dufour

Biographie
Naissance	8 février 1841 Montmartre (d)
Décès	3 janvier 1933 (à 91 ans) 18e arrondissement de Paris
Nationalité	française
Activité	Peintre

Biographie

Élève de Léon Coignet (1794-1880) et de Charles Jacque (1813-1894) (dont il est aussi le gendre), il expose au Salon des artistes français dès 1877 et ce jusqu'en 1920 - il y est souvent récompensé.

Durant les années 1870, Camille Dufour réside à Brolles[2], hameau de Bois-le-Roi en bord de Seine et de la forêt de Fontainebleau au sein de la bohème artiste réunie autour de Louis Noir et de la famille Jacque. Il passe l'été en leur compagnie à Roscoff (à la pension le Gad) où il retrouve Tristan Corbière dont il est un ami proche[3].

Domicilié à Paris, puis à Rouen où son atelier est sis quai de la Grande-Chaussée, il séjourne également à Vétheuil en bord de Seine.

Camille Dufour, Villeneuve-lès-Avignon (1889)

Episy (Salon de 1885), huile sur toile, Ferrières-en-Brie, Hôtel de Ville[2]
Pont-de-l’Arche (Salon de 1888), huile sur toile, 104,5 × 162 cm, Rouen, Musée des beaux-arts (inv. 888.20)
Avignon en décembre (Salon de 1888), huile sur toile, 106 × 162 cm, Paris, Musée d'Orsay (inv. RF614)
Villeneuve-lès-Avignon (Salon de 1889), huile sur toile, 114 × 162 cm, Paris, Musée d'Orsay (inv. RF620)
Le Pont d'Avignon (avant 1891), huile sur toile, 40 × 50 cm, Paris, Musée d'Orsay (inv. 80017)
La Seine à Vétheuil / Le manoir, bords de la Seine (Salon de 1892), huile sur toile , 38 × 55 cm, Saint-Brieuc, Musée d'Art et d'Histoire
Le village de la Frette (Seine-et-Oise) (Salon de 1898), 38 × 55 cm, musée de Chatellerault
La Seine à Bonnières (Salon de 1900), 38 × 55 cm, Pau, musée des beaux-arts (inv. 03.1.1)
La Seine à Bonnières (Salon de 1900), rehauts de blanc; mine de plomb, 23,7 × 31,2 cm, Paris, Musée du Louvre, RF 22510[4]
La Berge de Vétheuil (Salon de 1902), rehauts de blanc; mine de plomb, 20,7 × 25,1 cm, Paris, Musée du Louvre, RF 22499[5]

« Archives de Paris (avant 1860) - Reconstitution des actes de l'état civil - Acte de naissance année 1841 (vues 40-42/51) »
Horbez 2019, p. 47
Sur les artistes parisiens de la pension Gad cf. Charles Cros, Tristan Corbière, Œuvres complètes, éd. Pierre-Olivier Walzer et Francis F. Burch pour Corbière, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1970; p. 665; témoignage de leur amitié, l'unique lettre conservée de Tristan Corbière (hormis celles du lycée) est celle adressée à Camille Dufour le 11 juillet 1873 à Brolles via Bois-le-Roi (idem p. 1061)
« La Seine à Bonnières »
« La Berge de Vétheuil »
Dictionnaire Joseph, p. 434

[Hoschede 1890] Ernest Hoschedé, Brelan de salons, Paris, B. Tignol, 1890 (lire en ligne)
[Édouard-Joseph 1930] René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, t. 1 (A-E), Art & Édition, 1930
[Schurr 1976] Gérald Schurr, Les Petits maîtres de la peinture, valeur de demain, vol. 3, 1976
[Fanica 1995] Pierre-Olivier Fanica, Charles Jacque, 1813-1894, graveur original et peintre animalier, Art Bizon, 1995
[Horbez 2019] Dominique Horbez, « Episy, un autre village de peintres », Fontainebleau, la revue d’histoire de la ville & de sa région, Société d'histoire de Fontainebleau et de sa région, n^o 16,‎ mai 2019, p. 46-50

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