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Camel (groupe)

Camel est un groupe de rock progressif britannique, originaire de Guildford, comté de Surrey, en Angleterre. Mené par le membre fondateur et guitariste Andrew Latimer, ils comptent quatorze albums studio, quatorze singles, et diverses compilations et albums en public.

Camel
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Camel en concert en 2003.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre musical Rock progressif, rock symphonique[1]
AnnĂ©es actives 1971–1984, depuis 1991
Labels MCA, Deram, Gama, Janus, Decca, Charisma
Site officiel www.camelproductions.com
Composition du groupe
Membres Andrew Latimer
Colin Bass
Denis Clement
Pete Jones
Anciens membres Peter Bardens
Doug Ferguson
Andy Ward
Richard Sinclair
Mel Collins
Jan Schelhaas
Kit Watkins
Dave Stewart
Ton Scherpenzeel
Guy LeBlanc
Phil Collins

Le groupe mĂȘle des Ă©lĂ©ments de jazz, de musique classique, Ă  du baroque, du blues et de la musique Ă©lectronique.

Biographie

DĂ©buts (1970–1972)

En , Andrew Latimer, Doug Ferguson et Andy Ward forment un trio nommĂ© The Brew. Ils ne jouent pas encore du rock progressif mais du blues, et commencent Ă  se faire connaĂźtre du grand public. L’annĂ©e suivante, le groupe recrute l’organiste Peter Bardens et dĂ©cide d’abandonner le blues pour un style qui commence Ă  se faire connaĂźtre notamment grĂące Ă  des groupes comme King Crimson ou Genesis : le rock progressif[2].

En de la mĂȘme annĂ©e, le groupe change de nom. Il s’appelle dĂ©sormais Peter Barden’s On et entame une tournĂ©e Ă  Belfast. Mais trĂšs vite il opte pour un nom plus Ă©vocateur : Camel. Progressivement, les qualitĂ©s de leur musique et de leur rĂ©pertoire vont attirer de plus en plus de personnes dans les salles de concerts.

Ayant eu vent de ce succĂšs, le label MCA les fait signer immĂ©diatement et le groupe sort quelques mois plus tard son premier album simplement intitulĂ© Camel. Leur musique attire immĂ©diatement l’oreille, par une sophistication mĂ©lodique propre au progressif, mais avec une facilitĂ© d’écoute qui les dĂ©marque des concepts parfois plus alambiquĂ©s de l’époque. MalgrĂ© toutes ses qualitĂ©s, l’album ne rencontre aucun succĂšs et MCA dĂ©cide de rompre son contrat avec le groupe[3]. Le groupe signe donc chez un autre label, Decca.

Premiers succùs (1974–1975)

En 1974, Camel sort son deuxiĂšme album intitulĂ© Mirage[3]. C'est sans doute l'album le plus connu du groupe britannique, notamment grĂące Ă  sa pochette qui parodie les cigarettes Camel : le groupe, qu'on soupçonnera de faire l'apologie de la marque, en tirera quelques ennuis. Le groupe fait Ă©galement sur cet album un clin d'Ɠil au Seigneur des anneaux, cĂ©lĂšbre roman de J. R. R. Tolkien, sur la chanson Nimrodel/The Procession/The White Rider.

En 1975, le groupe dĂ©cide de s'isoler dans un cottage Ă  Devon pour produire en un mois seulement l'album The Snow Goose. Il s'agit d'un album purement instrumental qui devient rapidement un classique incontournable du groupe. GrĂące Ă  cet album, Camel rencontre enfin un succĂšs en Grande-Bretagne, l'album The Snow Goose arrive dans le Top 30 des ventes et le groupe est Ă©lu « meilleur espoir 1975 » par l'hebdomadaire musical Melody Maker. Pourtant, l'histoire de ce disque commence bien mal : InspirĂ© par le conte Ă©ponyme de Paul Gallico, ce dernier, farouche militant anti-tabac et convaincu de la collusion du groupe avec le cigarettier, pose un vĂ©to absolu Ă  l'utilisation de son texte. Contraints de penser leur Ɠuvre sans paroles, Andy Latimer et Peter Bardens Ă©crivent une symphonie[4]. Lors de la sortie de l'album, Paul Gallico attaque le groupe en justice pour avoir baptisĂ© l'album du titre de son livre[5]. Les tribunaux lui donnent raison et les albums sont retirĂ©s de la vente. Quelques semaines plus tard, une nouvelle version portant la mention « music inspired by » devant The Snow Goose est mise en vente. Mais justice sera rendue aux musiciens par le succĂšs qu'ils rencontrent, notamment lors du concert qu'ils donnent au Royal Albert Hall en octobre 1975, accompagnĂ©s de l'Orchestre Symphonique de Londres.

PĂ©riode sombre et problĂšmes (1976–1980)

Andrew Latimer - Camel live Ă  ChĂąteau Neuf, Oslo, en NorvĂšge, le 23 septembre 1976.

En 1976, le groupe sort un nouvel album, Moonmadness, qui s'inscrit plus dans une optique individuelle par rapport aux musiciens du groupe. En effet, chacun y laisse son empreinte en composant un titre et les vocaux reprennent le premier plan. L'album est bien accueilli par la critique et rencontre le succĂšs aux États-Unis oĂč il atteindra la 118e place des ventes[3] - [6].

L'annĂ©e suivante, Doug Ferguson, le bassiste, est priĂ© (trĂšs poliment) de quitter le groupe, sous la pression notamment du batteur Andy Ward qui souhaite un jeu de basse plus complexe et jazzy. Il est remplacĂ© par Richard Sinclair (ex-Caravan) qui, outre le fait de jouer de la basse, chante aussi. Le saxophoniste Mel Collins, qui a dĂ©jĂ  fait ses armes avec King Crimson, se joint Ă©galement au groupe. Ils enregistrent ensemble l'album Rain Dances qui reste une de leurs compositions les plus rĂ©ussies Ă  ce jour. L'enregistrement de l'album suivant, Breathless, se fait dans la douleur et marque le divorce entre A. Latimer et P. Bardens qui dĂ©cide de s'engager dans une carriĂšre solo. Le claviĂ©riste est aussitĂŽt remplacĂ© par Kit Watkins (ex-Happy the Man) et Jan Schelhaas (ex-Caravan) alors que Richard Sinclair est remplacĂ© Ă  la basse par le bien nommĂ© Colin Bass. La mĂȘme annĂ©e, Camel sort un double-live avec notamment l'intĂ©gralitĂ© de The Snow Goose que beaucoup prĂ©fĂšrent Ă  l'original.

En 1977, la vague punk s'abat sur l'Angleterre et le rock progressif a beaucoup de mal à concurrencer ce nouveau style. Les journalistes ne s'intéressent malheureusement plus au rock progressif et sont bientÎt suivis par la majorité du public. Les ventes s'en ressentent, et leur album I Can See Your House from Here (1979) ne parvient ni à attirer l'attention de la presse et celle du public, ni à se vendre. C'est le plus gros échec du groupe.

De Nude à Dust and Dreams (1981–1991)

En 1981, le groupe entre de nouveau en studio pour enregistrer le deuxiĂšme album-concept de leur histoire, Nude. Il raconte l'histoire d'un soldat japonais restĂ© seul sur une Ăźle du Pacifique aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. Ignorant la capitulation de son pays et la fin des hostilitĂ©s, il restera mobilisĂ© jusqu'Ă  ce qu'il soit retrouvĂ© dans les annĂ©es 1970. Les paroles s'inspirent en partie de l'histoire du soldat japonais Hirƍ Onoda. Avec cet album, Camel retrouve les accents et inspirations de Mirage et Moonmadness. Mais les temps sont durs pour les groupes de rock progressif et Nude ne parvient pas Ă  les faire ressortir de l'orniĂšre.

C’est le moment prĂ©cis que choisit Decca Records, leur label, pour mettre la pression sur le groupe et exiger un hit dans les plus brefs dĂ©lais. Le groupe retourne donc en studio et s'entoure de plusieurs musiciens renommĂ©s : Anthony Phillips (Genesis), Francis Monkman (Sky), Simon Phillips (The Who, Jeff Beck, Toto), Dave Mattacks (Fairport Convention) ou Graham Jarvis (Cliff Richard). L'ancien claviĂ©riste Peter Bardens viendra mĂȘme amicalement prĂȘter main-forte Ă  toute l'Ă©quipe sur un titre. L'album The Single Factor sort en avril 1982 et malgrĂ© un line-up de musiciens trĂšs talentueux, l'album ne se vend pas. La presse musicale reproche au groupe un son trop similaire Ă  The Alan Parsons Project. La tournĂ©e qui s'ensuivra sera par contre un vĂ©ritable succĂšs.

En octobre, leur manager, Max Hole, annonce son dĂ©part, sans aucune explication. Camel se retrouve seul. Andy Ward qui ne se remet pas de sa blessure, sombre dans l’alcool et quitte dĂ©finitivement le groupe en 1983, laissant Latimer seul rescapĂ© de la formation d’origine. C'est une pĂ©riode trĂšs noire pour Camel qui doit, en plus des mauvaises ventes, faire face Ă  des problĂšmes juridiques. Geoff Jukes, leur premier manager, rĂ©clame des commissions non reversĂ©es, mais la justice anglaise se prononcera en la faveur de Latimer et ses compagnons cinq ans aprĂšs le dĂ©but du procĂšs. Decca, qui vient alors de re-signer un contrat avec Camel, est rachetĂ© par Polygram qui donne tous les moyens nĂ©cessaires au groupe pour produire un nouvel album. Le groupe s’adjoint les services de Ton Scherpenzeel (Kayak).

L'album Stationary Traveller sort en 1984. Les critiques favorables les poussent à se lancer dans une nouvelle tournée qui voit le retour du bassiste Colin Bass et le renfort du batteur Paul Burgess (10cc, Jethro Tull). Depuis quelque temps, la grande mode du moment parmi les groupes de rock est de sortir un live en vidéo. Camel n'échappe pas à la rÚgle et sort fin 1984 le live Pressure Points. Mais un nouveau problÚme apparaßt : en effet, la premiÚre partie est plongée dans l'obscurité, laissant juste au spectateur le son du concert. Le responsable s'appelle Mike Mansfield : en tant que producteur à Polygram, il n'apprécie pas la premiÚre partie de la vidéo et décide tout bonnement par la suite de détruire le reste de l'enregistrement.

Andy Latimer commence malgrĂ© tout l’écriture de l’album suivant nommĂ© Dust and Dreams. Quelques mois plus tard, aux cĂŽtĂ©s de Peter Bardens, Colin Bass et Andy Ward, il porte plainte contre la sociĂ©tĂ© GAMA Records Ă  propos de droits d'auteurs non versĂ©s. Le groupe gagne le procĂšs. Un autre problĂšme arrive : Decca Records et Camel ne s'entendent plus, et arrĂȘtent ici leur collaboration vieille de dix ans. Le groupe se met donc en quĂȘte d'une nouvelle maison de disques. Un petit label, EG Records, semble vouloir faire signer le groupe, mais Latimer interrompt les nĂ©gociations au bout de six mois pour des raisons encore inconnues.

Retour du succùs (1992–2002)

FatiguĂ©s par les procĂšs, Latimer et sa compagne Susan Hoover vendent leur maison de Londres en 1988 et partent s’installer en Californie, Ă  Mountain View[7]. Ils fondent leur propre label, Camel Productions, et installent un studio dans leur nouvelle demeure. LĂ , Latimer rĂ©Ă©crit toute la seconde partie de Dust and Dreams. Le disque retrace en musique l'Ă©popĂ©e d'une famille aprĂšs la crise de 1929, histoire racontĂ©e dans le livre de John Steinbeck, Les Raisins de la colĂšre (Grapes of Wrath). On retrouve la chronologie du livre dans les titres. L’album sort en 1992 et Camel y retrouve un second souffle. Ce CD signe un retour au style des dĂ©buts et marque celui de Camel sur la scĂšne progressive. L'album live Never Let Go (1993) reprendra intĂ©gralement les titres de cet album et rencontrera, lui aussi, le succĂšs, aprĂšs une tournĂ©e mondiale.

Le dĂ©cĂšs du pĂšre de Latimer en 1992 plonge ce dernier dans un profond chagrin, ce qui le pousse Ă  Ă©crire un nouvel album, Harbour of Tears, qui sort l'annĂ©e suivante. Harbour of Tears est un hommage aux Ă©migrants irlandais qui se sont embarquĂ©s dans l'exil (Europe, Australie et AmĂ©rique), pour envoyer de l'argent aux familles restĂ©es en Irlande. Latimer avait dĂ©couvert que ses ancĂȘtres irlandais (comtĂ© de Cork) avaient presque tous quittĂ© le sol irlandais Ă  l'Ă©poque de la famine des pommes de terre. Le dernier morceau (The Hour Candle), dont on retrouve quelques traces dans l'album Rajaz, est dĂ©diĂ© Ă  son pĂšre dĂ©cĂ©dĂ©. Stan Latimer avait visiblement fortement inspirĂ© Andy pour qu'il devienne musicien et guitariste. Harbour of Tear est un nouveau succĂšs, peut-ĂȘtre encore plus grand que Dust And Dreams de 1992. L'album live qui immortalise la tournĂ©e, Coming of Age (Ă©galement en vidĂ©o) s'avĂšre, lui aussi, une grosse rĂ©ussite et permet au groupe de se produire dans de nouveaux territoires comme la RĂ©publique tchĂšque ou la Pologne.

Pour son nouvel opus, Camel va s’inspirer d’une forme de poĂ©sie arabe, les « Rajaz ». L'album Rajaz sort en 1998 et est trĂšs vite considĂ©rĂ© comme un chef-d'Ɠuvre par la presse musicale. Le groupe, qui n’est plus composĂ© que de Andrew Latimer, Denis Clement, Colin Bass et Guy LeBlanc, sort un nouvel album en 2002, A Nod and a Wink, dans la mĂȘme veine que son illustre prĂ©dĂ©cesseur. L'album marque les trente ans du groupe et Andy Latimer le dĂ©die Ă  Peter Bardens, mort en 2002, . Le quatuor repart pour une ultime tournĂ©e l'annĂ©e suivante. Andy Latimer a en effet dĂ©cidĂ© de raccrocher cĂŽtĂ© scĂšne, pour se concentrer uniquement sur le travail en studio.

The Opening Farewell (depuis 2010)

Un nouveau DVD de Camel sort en 2010, The Opening Farewell, coproduit par Andrew Latimer et David Minasian, claviériste mais aussi producteur de tous les DVD de Camel[8]. Ce DVD contient l'intégralité d'un concert enregistré en 2003 au Catalyst, une grande salle de Santa Cruz (Californie)[9]. Sur cette scÚne, Camel se compose alors de quatre musiciens : Andrew Latimer (guitares, flûtes et chant), Colin Bass (guitare basse et chant), Denis Clement (batterie et percussions), et Tom Brislin (claviers).

En 2007, pour traiter sa grave maladie du sang (Polycythaemia vera, qui avait peu Ă  peu Ă©voluĂ© en myĂ©lofibrose), Andrew Latimer subit une lourde intervention chirurgicale. Une fois sa santĂ© retrouvĂ©e, il relance l’activitĂ© de son groupe. En septembre 2010, Susan Hoover, l'Ă©pouse d'Andrew Latimer, annonce, sur le site web Camel Productions, qu'Andrew et Denis Clement commencent Ă  travailler ensemble Ă  la composition d'un album, avec des chansons entiĂšrement originales[10]. Aucune date de sortie ne peut encore ĂȘtre avancĂ©e, mais c'est une trĂšs grande nouvelle pour les amateurs de Camel, en attente de nouvelles piĂšces depuis 2002, annĂ©e de sortie du dernier album studio, A Nod and a Wink.

C'est en 2013 que l'horizon s'ouvre à nouveau. Andy Latimer retravaille avec ses acolytes sur une version modernisée de The Snow Goose. Certaines chansons sont réécrites et le CD sort à l'automne, alors qu'une tournée européenne commence. Le public est au rendez-vous et le succÚs avec lui. En 2014, Andrew Latimer reçoit des Progressive Music Awards, une récompense pour l'ensemble de sa carriÚre. Une nouvelle tournée est annoncée pour 2015. Le groupe est notamment annoncé au programme du festival Night of the prog X à Loreley, en Allemagne, en juillet 2015. En octobre 2017, Camel annonce The Moonmadness Tour 2018, durant lequel le groupe jouera son quatriÚme album dans son intégralité[1] - [11].

Membres

Membres actuels

Anciens membres

  • Peter Bardens - claviers (1971-1978) † 2002
  • Doug Ferguson - basse, chant (1971–1977)
  • Andy Ward - batterie (1971 - 1981)
  • Richard Sinclair - basse, chant (1977-1978)
  • Mel Collins - saxophone, flĂ»te traversiĂšre (1977-1979)
  • Jan Schelhaas - claviers (1979-1981)
  • Kit Watkins - claviers et flĂ»tes (1979-1982)
  • Paul Burgess - batterie (1984-1992)
  • Mickey Simmonds - claviers (1992-1996)
  • Dave Stewart - batterie (1997-2000)
  • Foss Patterson - claviers, chant (1997)
  • Guy Leblanc - claviers, chant (2000–2015), mort en 2015

Discographie

Albums studio

Albums live

  • 1978 : A Live Record
  • 1984 : Pressure Points: Live in Concert
  • 1992 : On the Road 1972
  • 1993 : Never Let Go
  • 1994 : On the Road 1982
  • 1997 : On the Road 1981
  • 1998 : Coming of Age
  • 2000 : Gods of Light '73-'75
  • 2001 : The Paris Collection
  • 2007 :Total Pressure
  • 2017 - Ichigo Ichie
  • 2020 : Camel at The Royal Albert Hall (live, 17 septembre 2018)

Compilations

  • 1976 : Lunar Sea
  • 1981 : Chameleon: The Best of Camel
  • 1985 : A Compact Compilation
  • 1993 : Echoes: The Retrospective (2 cd)
  • 2010 : Rainsbow's End - An Anthology 1973-1985 (4 cd)

Vidéographie

  • 2002 : Coming of Age (live, 13 mars 1997)
  • 2003 : Pressure Points (live, 11 mai 1984)
  • 2003 : Curriculum VitĂŠ
  • 2004 : Footage
  • 2005 : Footage II
  • 2007 : Moondances (live, 14 avril 1976 et 22 septembre 1977)
  • 2007 : Total Pressure (live)
  • 2010 : The Opening Farewell (live, 26 juin 2003)
  • 2014 : In From The Cold (live at The Barbican, London, 28 octobre 2013)
  • 2016 : Ichigo Ichie (live in Japan 2016)
  • 2019 : Camel at The Royal Albert Hall (live, 17 septembre 2018)

Notes et références

  1. (es) « CAMEL: THE MOONMADNESS TOUR 2018 », sur rockonmagazine.es, (consulté le ).
  2. « Phillip Goodhand-Tait singer/songwriter », Pg-t.com, (consulté le ).
  3. Stephen Thomas, « AllMusic Biography », AllMusic (consulté le )
  4. « CAMEL » (consulté le )
  5. « It's Cheaper To Chop Up Pound Notes », Charleston Daily Mail,‎ , p. 6 (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. Ofir Zwebner et Lasse ØdegĂ„rd, « Frequently Asked Questions », Skylines – Camel Web Site
  7. « Magenta Camel faq », Magenta.co.il (consulté le )
  8. Bio
  9. (pl) « Camel — The Opening Farewell: Camel Live In Concert », sur artrock.pl (consultĂ© le ).
  10. (en) News
  11. (pl) « Camel w czerwcu na dwóch koncertach w Polsce », sur news.o.pl (consulté le ).

Lien externe

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