Burgille
Burgille est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Burgille | |||||
L'Ă©glise. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val Marnaysien | ||||
Maire Mandat |
Thierry Decosterd 2020-2026 |
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Code postal | 25170 | ||||
Code commune | 25101 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Burgillois, Burgilloises [1] | ||||
Population municipale |
574 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 16′ 07″ nord, 5° 46′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 199 m Max. 315 m |
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Superficie | 9,28 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Vit | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants se nomment les Burgillois et Burgilloises.
GĂ©ographie
Délaissant les rives de l'Ognon et du ruisseau du Moulin de Chazoy trop facilement inondables, la communauté de Burgille s'est établie sur les premiers mouvements de terrain au sud de la rivière.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Marnay, Ruffey-le-Château, Chenevrey-et-Morogne, Courchapon et Lavernay.
Chenevrey-et-Morogne (Haute-SaĂ´ne) |
Marnay (Haute-Saône) | Ruffey-le-Château | ||
Courchapon | N | Franey | ||
O Burgille E | ||||
S | ||||
Lantenne-Vertière | Lavernay |
Urbanisme
Typologie
Burgille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,9 %), prairies (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), terres arables (10,3 %), zones urbanisées (3,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Burgille : Vigilias en 1120 ; Vergylles, Bregillis en 1130 ; Vegeles, Bergelles en 1137 ; Burgillas en 1185 ; Bergilis en 1234 ; Burgilles en 1258 ; Burgeilles en 1308 ; Burgilles en 1314 ; Burgille depuis 1443.
Chazoy : Chasoy en 1755.
Cordiron : Cordyrum en 1223 ; Cordiront en 1518 ; Courdiron en 1666[9].
Histoire
Chazoy Ă©tait une seigneurie de Cordiron.
Burgille fut le village natal de la mère de Proudhon et aussi le lieu de sa mort. Proudhon y passa une partie de son enfance comme bouvier.
En 1972, une fusion a réuni les trois villages de Burgille, Chazoy et Cordiron[10].
À Burgille, en 2005, des fouilles géologiques ont mis au jour les vestiges d’une installation romaine du Bas-Empire située à proximité d'une villa occupée du Ier au IVe siècle[11].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Besançon du département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription du Doubs.
La commune faisait partie depuis 1793 du canton d'Audeux[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Vit.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la Communauté de communes des Rives de l'Ognon créée le . Celle-ci a fusionné avec une autre pour former, le la communauté de communes du Val marnaysien, située principalement en Haute-Saône et en partie dans le département du Doubs, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Les hameaux de Chazoy et Cordiron, qui sont d'anciennes communes, disposent d'un maire délégué[13].
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2020, la commune comptait 574 habitants[Note 4], en augmentation de 4,55 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Activités culturelles
Une salle de convivialité a été réalisée à Burgille avec le concours de l’association BCC Loisirs.
Lieux et monuments
DĂ©tail par hameau
- Burgille
- Château de Burgille fut construit au XVIIIe siècle, mais il garde quelques traces de l'édifice précédent, qui datait des XVIe et XVIIe siècles. Les échauguettes ont été ajoutées en 1904.
- Cordiron
- Château de Cordiron : une tour carrée est le seul vestige du château qui appartenait en 1366 à la famille d’Oiselay. En 1584, on pouvait encore voir un corps de logis avec une grange et une muraille allant le long de la tour avec un pont-levis et un pont gisant. On peut encore aujourd'hui observer les traces de ce pont-levis qui sont toujours visibles depuis la voie communale et la courtine qui relie la tour carrée, autrefois donjon avec la tourelle d'escalier à vis datant du XVIe siècle.
- En 1682, la maison de Bauffremont hérite de la seigneurie de Cordiron. Au XVIIIe siècle, la tour est utilisée comme prison, les seigneurs de Cordiron ayant les droits de haute, moyenne et basse justice.
- Au XIXe siècle, le château devient une exploitation agricole et subit de nombreux dommages par manque d'entretien.
- Depuis le début du XXIe siècle, le château a changé de propriétaire et fait l'objet de diverses campagnes de restauration. Ces travaux de restauration visent à sauver l'édifice de la ruine, et à lui restituer son état d'origine. C'est en effet l'un des derniers châteaux de Franche-Comté qui possède un donjon encore debout et d'une grande valeur historique pour la région. La toiture du donjon est remontée à l'identique en mars 2009, et la façade sud fait l'objet de travaux de maçonnerie visant à la consolider, son état menaçait la ruine. Le logis datant du XVIe siècle est remonté sur deux niveaux, on y accède par un escalier à vis du XVIe siècle. Les traces du pont-levis médiéval sont encore visibles dans le mur d'enceinte qui joint le donjon du XIIIe siècle et le corps de logis Renaissance.
- Le château de Cordiron a fait l'objet d'une autre campagne de restauration en 2012, avec la pose de portes en chêne aux différentes ouvertures du donjon et la restitution du plafond à la française de la chambre du second étage du donjon. Puis, en 2018, les deux cheminées gothiques présentes au premier er deuxième étage du donjon, ont été restaurées. Les enduits à la chaux d'origine, dans les deux mêmes pièces, font l'objet d'un projet de restauration (2020).
- Fontaine lavoir, construite en 1786 et rénovée en 2009, alimentée par une source située en contrebas du château fort[18]. Elle était utilisée par les habitants jusqu'en 1959, année où fut installée l'eau courante au village[19].
- On trouve aussi des vestiges de villas gallo-romaines.
- Le château de Cordiron.
- Cheminée du donjon après restauration.
- Le lavoir-abreuvoir de Cordiron.
- Chazoy
- Une ferme fortifiée dominée par un donjon du XVIe siècle. Le bâtiment conserve sur sa façade est deux grandes fenêtres Renaissance, à l'ouest une tourelle d'escalier est plaquée contre le mur. La porte d'entrée surmontée d'une tour est d’époque plus récente.
- Le trésor des Séquanes au château de Chazoy, regroupant 20 000 monnaies évoquant toute l'histoire des échanges humains des origines de l'humanité à nos jours[20] - [21].
DĂ©tail par types
- Vestiges préhistoriques et antiques
Villa gallo-romaine du Ier ou IIe siècle, la plus importante de Franche-Comté : substructions de 6 salles, galerie, cour, hypocauste, dallage, clous, tessons, tuiles.
- Architecture civile
- Restes d'une construction XVIe – XVIIe siècle auxquels est accolé le château actuel du XVIIIe siècle.
- Château du XVIe siècle de Chazoy : donjon carré, transformé en exploitation agricole.
- Vestiges du château fort de Cordiron, démantelé sous Louis XIV : il subsiste la tour carrée, l'ancienne porte fortifiée, escalier à vis (IMH) et un corps de bâtiment de la fin du XVe siècle. Ce dernier en grande partie en ruine au début du XXe siècle a été en partie reconstruit à l'identique en 2002-2003.
- Architecture religieuse
Église de style gothique flamboyant du XVIe siècle : nef unique, chœur rectangulaire, portail plein cintre, clocher-porche du XVe siècle voûté en berceau. Il n'y a pas d'église à Chazoy et Cordiron.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Inrap rapport d'activité 2006 page 77
- « Les maires de Burgille », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « Thierry Decoster brigue un troisième mandat », L'Est républicain, édition du Doubs,‎ (lire en ligne).
- « Burgille : Thierry Decosterd réélu », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Ménage de printemps pour la fontaine-lavoir », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
- « Aux petits soins de la fontaine lavoir », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
- « Le trésor des Séquanes » mis à l’honneur par la Fédération des musées », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
- « Accueil », sur Trésor des Séquanes (consulté le ).