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Bruis

Bruis [bʁɄis] est une commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Valdoule et une ancienne commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Hautes-Alpes en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur. La commune ne fait pas partie du parc naturel rĂ©gional des Baronnies provençales crĂ©Ă© en 2014 bien que situĂ©e Ă  l'intĂ©rieur de son pĂ©rimĂštre.

Bruis
Bruis
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
DĂ©partement Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Commune Valdoule
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais-Buëch
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
GĂ©rard Tenoux
2017-2020
Code postal 05150
Code commune 05024
DĂ©mographie
Gentilé Bruissards
Population 77 hab. (2015 en augmentation de 16.67 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 3,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 28â€Č 08″ nord, 5° 30â€Č 52″ est
Altitude Min. 655 m
Max. 1 521 m
Superficie 25,15 km2
Élections
DĂ©partementales Serres
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Valdoule
Localisation
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Bruis
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Bruis
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Bruis
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Bruis

    Ses habitants sont appelés les Bruissards.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Bruis est situĂ© Ă  50 km de Nyons, 67 km de Gap, 100 km de Valence et 690 km de Paris.

    Ses communes limitrophes sont[1] :

    Communes limitrophes de Bruis
    Establet (DrĂŽme) Saint-Dizier-en-Diois
    (DrĂŽme)
    ValdrĂŽme (DrĂŽme)
    Sainte-Marie Bruis Montmorin
    Pommerol (DrĂŽme) Moydans

    Hydrographie

    La riviĂšre Oule arrose la commune.

    Transports

    La commune est traversĂ©e par la route dĂ©partementale 26 reliant La Charce (DrĂŽme) Ă  L'Épine sur la RD 994[1].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Bruscum en 1147[2], sous la forme latine Brosium en 1153[3].

    Ce toponyme nous fait penser Ă  un radical celtique signifiant « pays » ; Bruis serait le « pays de ... »

    Histoire

    Le 14 avril 1789, rapport complet sur Bruis sous la plume de Jean-Emmanuel Bompar : environ 430 personnes, ni mĂ©decin ni accoucheuse ni vĂ©tĂ©rinaire ni marĂ©chal, peu de maisons couvertes de tuiles. Sol ingrat, rĂ©coltes maigres (blĂ©, seigle, Ă©peautre, avoine, lĂ©gumes, poires, pommes). Le seigneur tient la meilleure part du territoire (forĂȘt, pĂąturage). Arrosage des terres permis un jour et demi par semaine, de façon Ă  ne pas nuire Ă  l'alimentation du moulin. Peu d'animaux de trait ou de port : 13 paires de bƓufs, 8 mulets, 28 bourriques. Ni industrie ni commerce. La communautĂ© est rĂ©gie par un chĂątelain dĂ©testĂ© par la population (corvĂ©es, impĂŽts, droit de mouture
).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 juin 2017 GĂ©rard Tenoux[4] DVD Agriculteur
    Conseiller départemental (2015-)
    Ancien président de la Communauté de communes de la Vallée de l'Oule
    Conseiller général (2011-2015)

    Intercommunalité

    Bruis fait partie :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[6] - [Note 1].

    En 2015, la commune comptait 77 habitants, en augmentation de 16,67 % par rapport Ă  2010 ( : 2,89 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    412282442453452432450441395
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    417382372363353402405402346
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    30728425118818316917215499
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2015
    999385695973657877
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[8].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Élevage (bovin et ovin), tilleul, noix, fruits, tourisme


    Spécialité

    • Noix

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Tablette de marbre blanc : la pierre de Bruis (inscription chrĂ©tienne 538 ap. J.-C.), pierre tombale chrĂ©tienne se trouvant Ă  l'Ă©glise de Bruis. C'est la plus ancienne trace de prĂ©sence chrĂ©tienne retrouvĂ©e sur les Hautes-Alpes : [in] PACE BONAE MEMORIA [vix] I ANNIS QVINQVAGINTA [i] OHANNE VCC IND. SECUNDA : D’heureuse mĂ©moire, Ici repose [en] paix [qui vĂ©cut] cinquante ans sous l’administration de Jean, durant la deuxiĂšme annĂ©e de l’induction / (l’induction est une pĂ©riode de quinze ans, instituĂ©e par Constantin pour la levĂ©e des impĂŽts Ă  partir de 313)
    • Donjon du XIIe siĂšcle : cette tour construite en pierres plates posĂ©es sur leur lit le plus large, tourne ses quatre faces vers les points cardinaux ; elle assura longtemps la protection du village primitif de Bruis, situĂ© Ă  ses pieds.
    • ChĂąteau du XVIIe siĂšcle : Ă©rigĂ© en 1669, le petit chĂąteau de Bruis n’est guĂšre signalĂ© Ă  l’attention du voyageur que par la prĂ©sence d’une tour circulaire Ă  l’angle nord-ouest. Hors cette particularitĂ©, il dĂ©veloppe un simple corps de logis Ă  Ă©tage sur lequel ont Ă©tĂ© greffĂ©es deux ailes de bĂątiments communs, la cour Ă©tant fermĂ©e par un mur en retour qui clĂŽt l’univers castral. De façon significative, il succĂšde, en tant qu’édifice symbolique du pouvoir local, Ă  la tour quadrangulaire du XIIe siĂšcle dressĂ©e sur la colline voisine ; construite en pierres plates posĂ©es sur leur lit le plus large, cette derniĂšre assura longtemps la protection du village primitif de Bruis situĂ© Ă  ses pieds. Avec l’éclosion des Temps modernes, les fortifications s’effacent ainsi au profit de bĂątiments qui permettent l’exercice d’une activitĂ© agricole assurant au maĂźtre des lieux une domination fondĂ©e sur la prospĂ©ritĂ© matĂ©rielle et non plus sur les armes.
    • Église Saint-Michel de 1683, nouveau clocher bĂąti en 1905.
    • Nouvelle place du village : fĂȘte patronale le 15 aoĂ»t.
    • Nouvel oratoire de Font Sante (ancienne fontaine dont l’histoire remonte au XIXe siĂšcle), inaugurĂ© le par Jean-Michel di Falco, en prĂ©sence du maire GĂ©rard Tenoux et du PĂšre Joseph-Mary, et dĂ©diĂ© Ă  « Notre-Dame des Anges ».

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre de Bruys (ou de Bruis, Petrus Brusius), nĂ© Ă  Bruis, hĂ©rĂ©siarque (pour les catholiques), considĂ©rĂ© comme un des prĂ©curseurs de la RĂ©forme (pour les protestants), brĂ»lĂ© en 1139 Ă  Saint-Gilles du Gard, sur un bĂ»cher de croix.
    • GĂ©rard Denizeau, Ă©crivain, sa mĂšre RenĂ©e Mourre est originaire de la commune[9]

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Carte de Bruis sur GĂ©oportail.
    2. Dans les archives du monastĂšre de Durbon.
    3. Dans une bulle d'EugĂšne IIe.
    4. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes (mise à jour 15 mai 2014) », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
    5. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    6. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
    9. « Le dernier livre de GĂ©rard Denizeau », Le DauphinĂ© libĂ©rĂ©,‎ (lire en ligne).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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