Accueil🇫🇷Chercher

Briord

Briord est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. En face de Briord se trouve l'ancien réacteur nucléaire Superphénix. Ses habitants s'appellent les Briolands et les Briolandes[1].

Briord
Briord
Église Saint-Jean-Baptiste.
Image illustrative de l’article Briord
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Patrick Blanc
2020-2026
Code postal 01470
Code commune 01064
DĂ©mographie
Gentilé Briolands
Population
municipale
1 095 hab. (2020 en augmentation de 12,54 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 89 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 47′ 00″ nord, 5° 27′ 39″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 580 m
Superficie 12,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Lagnieu
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Briord
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Briord
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
Voir sur la carte topographique de l'Ain
Briord
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Briord
Liens
Site web briord.fr

    GĂ©ographie

    Village situé sur la rive droite du Rhône.

    Son altitude varie de 200 m Ă  580 m, la mairie se situant Ă  210 m.

    Localisation

    Briord se trouve sur la RD 19 (Sault-Brénaz à Brégnier-Cordon).

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Briord est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), zones agricoles hétérogènes (25,9 %), terres arables (9,6 %), zones urbanisées (7,7 %), eaux continentales[Note 2] (5,7 %), cultures permanentes (2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), prairies (0,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Une inscription en latin, découverte dans la commune, portait l'inscription Vicani brioratenses.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Briort[8] et Brihort en l'an 1150.

    Ce toponyme d'origine gauloise serait formé du radical gaulois briva (pont) et d'un suffixe restant obscur.

    Histoire

    Briord a Ă©tĂ© continuellement occupĂ©e durant l'Empire romain puis lors des royaumes burgonde et mĂ©rovingien. Un aqueduc-tunnel percĂ© Ă  travers la colline de Briarette alimentait Briord avec les eaux de la Brivaz. Il a Ă©tĂ© explorĂ© et dĂ©gagĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1900. Des fouilles rĂ©alisĂ©es entre 1956 et 1961, ont dĂ©couvert au lieu-dit des PlantĂ©es une importante nĂ©cropole d'Ă©poque gallo-romaine et barbare, avec près de 200 tombes allant du Ier au VIIe siècle, et les substructures d'une petite Ă©glise palĂ©ochrĂ©tienne de construction grossière et totalement ruinĂ©e. Les dernières tombes utilisent des matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s de l'Ă©glise ou sont placĂ©es sur son emplacement, et sont donc postĂ©rieures. Une nouvelle campagne de 1964 Ă  1965 a mis au jour 73 tombes de plus. Quelques inscriptions funĂ©raires ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes[9]. Des fouilles ont Ă©tĂ© poursuivies jusqu'en 1981[10]. Un autre fragment d'inscription a Ă©tĂ© dĂ©couverte par hasard en 1986, Ă  l'intĂ©rieur du tunnel-aqueduc[11].

    Paroisse (Abbatia Briortii, terra de Brior, capellanus de Briort) sous le vocable de saint Jean-Baptiste. Du temps de l’évêque de Belley Aymon, c'est-à-dire vers le milieu du XIe siècle, Briord possédait une abbaye, ainsi que le prouve l'extrait suivant d'un ancien cartulaire : « Hoec est notificatio terroe sancti Johannis Baptistoe Bellicensis ecclesim, quoe est sita in episcopatu Lugdunensi:.... 1° in potestate sanctoe Olivoe ecclesia de Oleiaco cum omnibus appendxciis ; abbatia Briortii cum omnibus appendiciis suis et villa Romeriaci ; ecclesia Isarnodari cum suis pertinentiis, etc. »

    On ignore par qui fut fondée cette abbaye et sous quelle règle elle était placée. Claude Estiennot, ancien religieux d’Ambronay Bénédictins, qui a conservé dans ses manuscrits le fragment reproduit ci-dessus, pense que cette abbaye existait déjà au IXe siècle, et que c'est à Briord que mourut Charles II le Chauve.

    Les évêques de Belley possédaient encore, au XIIIe siècle, le patronage de l'église de Briord. Il passa depuis, on ne sait comment, aux archevêques de Lyon, qui le conservèrent jusqu'à la Révolution.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Briord est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[13]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lagnieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].

    Administration municipale

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2001 André Moiroud
    2001 mai 2020 Jacky Lambert[15] administrateur de société
    mai 2020 en cours Patrick Blanc[16] ingénieur ou cadre technique d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

    En 2020, la commune comptait 1 095 habitants[Note 3], en augmentation de 12,54 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    583643626658766731763724763
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    750734715651640612586547539
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    521544521512457402394403388
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    366393413520618675800833893
    2015 2020 - - - - - - -
    1 0001 095-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Roset, fabricant de meubles personnalisĂ©s

    Lieux et monuments

    Entrée de l'acqueduc romain.
    Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
    Ses inscriptions mérovingiennes font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé, sur habitants.fr
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Dans les cartulaires lyonnais
    9. Marcel Le Glay, Rhone-Alpes, Gallia, Tome 24 fascicule 2, 1966. pp. 485-487 lire en ligne.
    10. H. Parriat, R. Langrand, R. Perraud, La nécropole gallo-romaine et mérovingienne des Plantées à Briord (Ain). Les Plantées nord, synthèse et résultat des fouilles de 1959 à 1981, La Physiophile, 104, 1986, pp. 51-67.
    11. Descombes Françoise. Un nouveau fragment d'inscription chrétienne à Briord (Ain). In: Gallia, tome 45, 1987. pp. 211-212 .
    12. « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    13. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Briord », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    15. Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
    16. « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.