Accueil🇫🇷Chercher

Boves (Italie)

Boves (Bueves en occitan) est une commune de la province de Coni dans le Piémont en Italie.

Boves
Boves (Italie)
Nom occitan Buèves
Nom piémontais Beuves
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région du Piémont Piémont
Province Coni
Code postal 12012
Code ISTAT 004028
Code cadastral B101
Préfixe tel. 0171
DĂ©mographie
Gentilé bovesani
Population 9 867 hab. (31-12-2010[1])
DensitĂ© 193 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 20′ 00″ nord, 7° 33′ 00″ est
Altitude Min. 542 m
Max. 542 m
Superficie 5 100 ha = 51 km2
Divers
Saint patron San Bartolomeo
Localisation
Localisation de Boves
Localisation dans la province de Coni.
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte topographique d'Italie
Boves
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte administrative d'Italie
Boves
Géolocalisation sur la carte : Piémont
Voir sur la carte administrative du Piémont
Boves
Liens
Site web Site officiel

    Histoire

    • Depuis les temps les plus reculĂ©s le lieu fut habitĂ©, comme par une colonie romaine Ă  l'Ă©poque de la conquĂŞte de la Gaule cisalpine. Ă€ l'ère chrĂ©tienne un castrum Ă  Boves est mentionnĂ© pour dans un document de 815 BOVIXIUM.
    • Son histoire, semblable Ă  celle de tout autre village de la province a dĂ» subir les incursions sarrasines et des batailles entre seigneurs fĂ©odaux.
    • Possession du marquis de Vasto (it), puis du marquis de Busca (1144), puis de Ceva (1214), il appartint au marquis de Saluces, un Visconti et en 1396 en AchaĂŻe, pour rejoindre enfin la Savoie en 1418 qui permit l'indĂ©pendance municipale.
    • Les XVIe et XVIIe siècles ont vu la traversĂ©e de la ville de temps Ă  autre par les troupes françaises, espagnoles, impĂ©riales, qui semèrent pillages, famines et peste. La communautĂ© rĂ©agit pour dĂ©fendre sa libertĂ© et ses valeurs, en s'appuyant sur la protection divine et son organisation municipale par le vote civique.
    • Construction d'infrastructures pour l'agriculture (canal Naviglio) et de l'artisanat avec surtout l'exploitation des forces hydrauliques (scierie hydraulique, Moulin Ă  foulon, fouloir ; usines de chanvre, martinet de forge...),
    • La sauvegarde de leurs droits Ă  l'utilisation de l'eau et pâturages avec des poursuites judiciaires contre les villes voisines,
    • Le 27 avril, 1796 les troupes de NapolĂ©on prennent possession de Boves. C'est seulement en mai 1814 qu'on fĂŞtera le retour au Royaume de Sardaigne.
    • Au cours de la Risorgimento, Boves verse son sang lors des Ă©meutes et des guerres d'indĂ©pendance. Ses enfants volontaires, comme Beraudo Thomas, commandant de Bersaglieri Toscane, sont tombĂ©s Ă  la bataille de Curtatone et Montanara en 1848.
    • De nombreux soldats chasseurs-alpins de Boves sont morts pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, Ă  cela il faut ajouter les nombreux concitoyens sans dĂ©fense. La commune s'est organisĂ©e pour des longs mois de rĂ©sistance Ă  l'occupation allemande. Nombre se sont enrĂ´lĂ©s dans des opĂ©rations militaires sur divers fronts ou ont Ă©tĂ© emprisonnĂ©s en camps de concentration.
    • Après l'armistice du 8 septembre, la ville de Boves encore occupĂ©e Ă©tait la scène du premier acte de reprĂ©sailles contre la population civile non armĂ©e le 19 septembre 1943. La 1re Division Panzer SS "Leibstandarte SS Adolf Hitler" a frappĂ© la ville depuis les collines environnante, mettant le feu Ă  plus de 350 maisons et laissant des dizaines de victimes sur le terrain. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Boves est incendiĂ©e le 19 septembre 1943, quelques jours après l'armistice, par les SS commandĂ©s par Joachim Peiper[2]. Les mĂŞmes actes se rĂ©pètent le 31 dĂ©cembre 1943 et le 3 janvier 1944, au cours d'opĂ©rations de nettoyage pour Ă©liminer les partisans, de nouveau, il y a des dizaines de victimes parmi les civils et les partisans. Boves reçoit en 1961, la mĂ©daille d'or de la valeur civile pour avoir supportĂ© « avec un comportement hĂ©roĂŻque et un courage stoĂŻque, par deux fois, les reprĂ©sailles cruelles de l'envahisseur, subissant la destruction de nombreuses habitations et sacrifiant la vie de nombre de ses enfants Ă  l'idĂ©al patriotique ». Elle reçoit en 1963, la mĂ©daille d'or de la valeur militaire:

    « Martyrisée par la furie allemande, la ville de Boves, berceau de la Résistance armée piémontaise, le 19 septembre 1943, par le premier sacrifice de 45 concitoyens massacrées et 350 maisons brûlées, a ajouté une page de gloire à la gloire de l'Italie ».

    Monuments

    • Sanctuaire de la "Madonna dei Boschi" (Dame des Bois 1630): Cet ancien monastère est situĂ© au pied du Mont Bisalta. Il est caractĂ©risĂ© par une architecture romane. Le cloĂ®tre fut agrandi plusieurs fois. Il est peint de fresques (celle du Jugement Dernier, est un vĂ©ritable chef-d'Ĺ“uvre).
    • Sanctuaire Ă  Sant Antonio (1647): Le sanctuaire est situĂ© sur la colline derrière la ville. Il est très riche en dĂ©cors, fresques et toiles du XVIIe siècle.

    Toponyme

    • Apparitions du toponyme: Boves apparaĂ®t dès 1095. Bovixium (815, 1098 de [?]), De bovese (1200), de Boueso (1222), Buysius (1329). [II]
    • Hypothèse 1: le toponyme est celtique ou gaulois : Selon GD Serra serait Ă  partir de * Bovicis, ablatif pluriel de * Bovicus le nom de famille gallique Bovus. Bovisius (depuis 1098) et Bovexius (de 1258) [Ă©galement Bovixium] seraient "formes sostantivates de l'adjectif dĂ©rivĂ©" de Bovicus * (A Rossebastiano). Dans les inscriptions apparaissent Ă©galement dans les noms des personnes gauloiseS Bouecius (Espagne) et Boicus (VĂ©nĂ©tie, Ă  partir de * Bowico-), Ă©galement Ă  partir de ces gauloises Bou *, * bouo-'bue, vacca '.

    Monuments

    Églises

    • Église paroissiale San Bartolomeo
    • Église Santa Chiara
    • Église Santa Croce
    • Sanctuaire Sant'Antonio delle Vigne
    • Sanctuaire Regina Pacis di Fontanelle
    • Sanctuaire della Mellana
    • Sanctuaire Della Madonna Dei Boschi
    • Chapelle San Francesco
    • Église Paroissiale San Grato, Vescovo et Rivoira

    Musées

    • MusĂ©e de la châtaigne
    • MusĂ©e des champignons et des Sciences naturelles

    Places

    • Piazza Italia
    • Piazza dell'Olmo
    • Piazza Garibaldi
    • Piazza Caduti
    • Piazza Borelli

    Anciennes industries

    • Fabrique de briques Fornace Giordano

    Administration

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    14 juin 2004 En cours Riccardo Domenico Pellegrino
    Les données manquantes sont à compléter.

    Hameaux

    Castellar, Cerati, Fontanelle, San Mauro, Rivoira, San Giacomo, Sant'Anna, Mellana

    Communes limitrophes

    Borgo San Dalmazzo, Limone Piemonte, Peveragno, Robilante, Roccavione, Vernante

    FĂŞtes et foires

    • Le jour de Pâques sur la place principale de Boves (Place d'Italie), se dĂ©roule la "FĂŞte des leviers" avec un dĂ©filĂ© de « classares » qui cĂ©lèbre les anniversaires de ceux ayant un âge se terminant par 5 ou 0, dans les rues du pays.
    • Le jour de Saint Eloi Ă  la place d'Italie se tient la bĂ©nĂ©diction des camions et des chevaux .

    Patrons de la ville et les villages

    • San Bartolomeo (Boves)
    • Eloi
    • Notre Dame de la MisĂ©ricorde
    • De Santa Pazienza (Rosbella)
    • Notre-Dame de la Neige (Madonna de la forĂŞt)
    • San Giacomo (Saint-Jacques)
    • Vierge de l'Assomption (Castellar)
    • San Donato (San Mauro)
    • Saint-Grat (Rivoira)
    • Sant'Anna (Sant'Anna)

    Personnes liées à la ville

    • Nino Berrini (it), journaliste, Ă©crivain, dramaturge et metteur en scène italien.
    • Giovanni Battista Borelli (it), sĂ©nateur du royaume d'Italie
    • Andrea Gasparino (it), prĂŞtre fondateur du Mouvement contemplatif missionnaire du Père de Foucauld
    • Ernesto Olivero (it), fondateur de SERMIG
    • Dalmazio Peano (it), prĂŞtre
    • Joachim Peiper, le capitaine nazi exĂ©cuteur du massacre de Boves
    • Ignazio Vian (it), partisan italienne
    • Gabriella Borgarino (1880-1949), nĂ©e Ă  Boves, religieuse rĂ©putĂ©e pour sa vie exemplaire, promouvant la dĂ©votion au SacrĂ©-CĹ“ur de JĂ©sus, dĂ©clarĂ©e vĂ©nĂ©rable par le pape François en 2022.

    Jumelages

    Notes et références

    1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
    2. (it) Site l'association Nationale des Partisans d'Italie, le récit.
    3. Félix Gaffiot, Dictionnaire latin-français, Hachette, 1934
    4. Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de Paris, 1881-1902, F. Vieweg
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.