Accueil🇫🇷Chercher

Bitburg

Bitburg (parfois orthographiĂ© en français : Bitbourg, en luxembourgeois : BĂ©ibreg) est le chef-lieu de l'arrondissement Bitburg-PrĂĽm en RhĂ©nanie-Palatinat (Allemagne), Ă  30 km au nord de Trèves dans la partie sud de l'Eifel. La ville Ă©tait cĂ©lèbre pour sa base aĂ©rienne de l'USAF, fermĂ©e le . Le parler traditionnel est une variante locale du luxembourgeois.

Bitbourg
Bitburg
Vue aérienne du centre historique
Blason de Bitbourg
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de la Rhénanie-Palatinat Rhénanie-Palatinat
Arrondissement
(Landkreis)
Bitburg-PrĂĽm
Bourgmestre
(BĂĽrgermeister)
Joachim Kandels
Code postal 54634
Code communal
(GemeindeschlĂĽssel)
07 2 32 018
Indicatif téléphonique 0049 6561
Immatriculation BIT, PRĂś
DĂ©mographie
Population 15 700 hab. ()
DensitĂ© 330 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 58′ 29″ nord, 6° 31′ 32″ est
Altitude 320 m
Superficie 4 754 ha = 47,54 km2
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne
Voir sur la carte topographique d'Allemagne
Bitbourg
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-Palatinat
Voir sur la carte topographique de Rhénanie-Palatinat
Bitbourg
Liens
Site web www.bitburg.de

    GĂ©ographie

    Situation géographique

    La ville se situe à environ 30 kilomètres au nord de Trèves, dans la région appelée Bitburger Gutland, dans le sud du massif de l'Eifel.

    Entités

    • Bitburg-Erdorf
    • Bitburg-Irsch
    • Bitburg-Masholder
    • Bitburg-Matzen
    • Bitburg-Mötsch
    • Bitburg-Stahl avec SteinebrĂĽck, Hungerburg, StadtmĂĽhle, ChristiansmĂĽhle
    • Albach
    • PĂĽtzhöhe
    • Bitburg-Flugplatz

    Histoire

    L'Ă©poque romaine

    Bitburg a été fondée il y a environ 2000 ans comme point de passage sur la route reliant Lyon à Cologne par Metz et Trèves. Son premier nom était Vicus Beda. La bourgade a été agrandie vers 330, au temps de l'Empereur Constantin, à un Castellum, encore présent dans le centre de la ville actuelle. On trouve la plus ancienne évocation certifiée de l'endroit Beda sur la Table de Peutinger au IVe siècle. D'abord dénigrée, Bitburg reçoit le titre de castrum bedense à la fin de l'occupation romaine, aux alentours de 715. Depuis 1262, Bitburg jouit du statut et des droits d'une ville.

    Du duché de Luxembourg au royaume de Prusse

    Au milieu du Xe siècle, la ville a été acquise par le comté de Luxembourg (devenu duché en 1354); puis, en 1443, la ville est passée avec l'ensemble du duché de Luxembourg à Philippe le Bon, quatrième duc de Bourgogne de la maison de Valois, à la suite d'un accord négocié entre Philippe le Bon et Élisabeth de Goerlitz, duchesse engagiste (accord signé à Hesdin). Depuis 1506 la ville a successivement appartenu par héritage aux Pays-Bas espagnols, puis, à la suite du règlement de la Succession d'Espagne, aux Pays-Bas autrichiens à partir de 1714. La ville tomba aux mains des révolutionnaires français en 1794 et devint en 1798 le chef-lieu d'un canton du département des Forêts créé sur les deux tiers de l'ancien duché de Luxembourg. La situation de la ville s'améliora, et l'administration fut étoffée : la ville bénéficia d'un tribunal et d'un registre du cadastre. Suivant les accords du Congrès de Vienne, la ville fut attribuée en 1815 au Royaume de Prusse, où elle fut successivement ville-arrondissement du grand-duché du Bas-Rhin, puis de la province de Rhénanie prussienne.

    De la fin de la guerre 40–45 à nos jours

    Le , vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, Bitburg fut dĂ©vastĂ©e Ă  85 % de sa surface par des bombardements et dĂ©clarĂ©e « ville morte » par les AmĂ©ricains. Bien que situĂ©e dans la zone d'occupation française, les forces qui stationnaient dans la ville après la guerre Ă©taient constituĂ©es de troupes luxembourgeoises, remplacĂ©es en 1955 par des Forces françaises stationnĂ©s en Allemagne. En 1965 s'ajouta une base de soutien de l'OTAN sous contrĂ´le amĂ©ricain. Ă€ la fin des annĂ©es 1980, les Français retirèrent leurs derniers hommes et l'OTAN prit la direction des anciennes casernes françaises. Après la guerre du Golfe s'installèrent successivement la 525e Tactical Fighter Squadron (TFS) « Bulldogs », la 53e TFS « Tigers » (par après dĂ©placĂ©e sur Spangdahlem), la 22e TFS « Stingers » et finalement en 1994 l'aĂ©roport de Bitburg fut occupĂ© par la 36e TFW. Actuellement, seules quelques parties des casernes de Bitburg sont encore rĂ©gies par l'OTAN. Au habitaient encore 3 210 soldats amĂ©ricains Ă  Bitburg, aussi bien affectĂ©s aux casernes que vivant simplement dans la rĂ©gion. L'aĂ©rodrome a Ă©tĂ© rendu Ă  la ville et transformĂ© en un zoning industriel par celle-ci.

    Bitburg fut pour quelques jours dans la lumière des médias en 1985, lorsque le président américain Ronald Reagan et le chancelier allemand Helmut Kohl visitèrent ensemble le cimetière militaire de « Kolmeshöhe ». Aux côtés des G.I. américains et de civils allemands sont aussi enterrés des membres de la Waffen-SS. La situation donna naissance à la controverse de Bitburg.

    Culture

    FĂŞtes et folklore

    La villa fêta en 1965 son 1250e anniversaire au son des musiques populaires, accueillant des groupes de majorettes, des fanfares, etc. À la suite du succès de celui-ci est organisé chaque année un festival européen du folklore. Ce qui était au commencement appelé Rassemblement des pays européens limitrophes a été renommé au début des années 1990 en Festival du folklore européen, auquel participent aussi des groupes et organisations extra-européennes. Aujourd'hui, le festival compte parmi les plus importants d'Allemagne et réunit chaque année environ 50 groupes venus de plus de 15 pays différents lors du deuxième week-end de juillet.

    Le marché de Beda (Beda-Markt) est organisé chaque troisième week-end de mars depuis 1967.

    Musées

    Dans les bâtiments de l'ancienne Ă©cole d'agriculture de 1882 se trouve aujourd'hui le musĂ©e de la rĂ©gion Bitburg-PrĂĽm. Ce dernier propose, Ă  travers de nombreux objets, une bonne rĂ©trospective sur les 2 000 ans d'histoire de Bitburg et de l'Eifel. Ă€ l'occasion d'expositions temporaires sont aussi exposĂ©es des Ĺ“uvres d'art contemporaines.

    Économie et infrastructures

    Économie

    L'entreprise la plus connue et porte-drapeau de la ville à l'étranger est la brasserie Bitburger. Vers 1995, l'ancienne base aérienne de l'OTAN a été remplacée et renommée « Gewerbepark Flugplatz Bitburg » (« Zone industrielle de l'aérodrome de Bitburg » en français), une zone industrielle d'environ 500 hectares où 180 entreprises ont installé leurs locaux.

    Bitburg se situe en plein centre du Landkreis Bitburg-Prüm. Cette position centrale a depuis longtemps permis la naissance d'un commerce et de services variés.

    Transports

    La B51 est un important axe de liaison entre le nord et le sud. Comme la route romaine entre Trèves et Cologne, elle joint la région de Trèves et de Luxembourg avec le nord. Depuis quelques années, l'A 60 Liège-Wittlich passe à proximité de la ville. La situation de la ville en périphérie (du point de vue allemand) est compensée par sa situation centrale au niveau européen.

    La gare de Bitburg-Erdorf est fréquentée par le Eifelbahn de la ligne Gerolstein-Trèves et par le Eifel-Mosel-Express (RE 12) de la ligne Cologne–Euskirchen–Gerolstein–Trèves. Le DB Regio Südwest Eifel-Mosel-Express passe aussi par Bitburg-Erdorf.

    À la gare passe aussi la ligne Nims-Sauertalbahn vers le centre-ville, qui au début reliait Irrel et Igel. La voie a été scindée en plusieurs sections, puis désaffectée et en grande partie transformée en piste cyclable. Aucun trafic régulier n'a cours sur le parcours restant (environ six kilomètres).

    Religion

    Jumelages

    La ville de Bitburg est jumelée avec[1]:

    Personnalités

    Notes et références

    1. (de) Städtepartnerschaft
    2. (de) Andreas Heinz, « Der Trierer Weihbischof Karl Schrod (1894-1914) : vor 150 Jahren in Bickendorf geboren », Heimatkalender / Landkreis Bitburg-Prüm,‎ , p. 54-58

    Source

    Article originairement traduit de Wikipédia en allemand (version du premier juin 2007).

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.