Bissey-sous-Cruchaud
Bissey-sous-Cruchaud est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Bissey-sous-Cruchaud | |||||
La mairie-école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Côte Chalonnaise | ||||
Maire Mandat |
Gilles Venot 2020-2026 |
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Code postal | 71390 | ||||
Code commune | 71034 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bisséens | ||||
Population municipale |
334 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 43′ 57″ nord, 4° 41′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 191 m Max. 472 m |
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Superficie | 11,22 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Givry | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Village viticole et agricole.
Communes limitrophes
Moroges | Rosey | |||
Sainte-Hélène | N | Granges | ||
O Bissey-sous-Cruchaud E | ||||
S | ||||
Sassangy | Montagny-lès-Buxy, Buxy |
Urbanisme
Typologie
Bissey-sous-Cruchaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,8 %), forêts (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,1 %), cultures permanentes (10,8 %), terres arables (2,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le terme Cruchaud figurant dans le nom de la commune provient d'une ancienne paroisse, Cruchaud (le plus souvent orthographiée Cruchot, comme sur la carte de Cassini), qui finit par disparaître (il n'en restait plus, à la Révolution, que l'église et la cure transformée en ferme) et fut intégrée en 1842[8] en tant que simple hameau à la commune de Bissey-sous-Cruchaud[9].
Histoire
Bissey-sous-Cruchaud est issu de la réunion de deux villages : Cruchaud était jadis une localité indépendante, et son église a été démolie (seul souvenir : la dénomination de la Cure).
1928 : fondation de la coopérative vinicole de Bissey-sous-Cruchaud, avec Henri Ozanon, maire de Romenay, pour président[10].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 334 habitants[Note 3], en diminution de 2,34 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Le village est en RPI avec la commune de Moroges pour l'enseignement primaine (du CP au CM2).
Culte
Bissey-sous-Cruchaud relève de la paroisse Saint-Vincent-des-Buis, qui a son siège à Buxy (paroisse regroupant plusieurs communes : Bissey-sous-Cruchaud, Buxy, Cersot, Granges, Jambles, Jully-lès-Buxy, Marcilly-lès-Buxy, Messey-sur-Grosne, Montagny-lès-Buxy, Moroges, Rosey, Saint-Désert, Saint-Germain-lès-Buxy, Sainte-Hélène, Saint-Vallerin, Sassangy et Villeneuve-en-Montagne).
Économie
Vignoble
Ce village viticole possède une cave coopérative qui produit plusieurs appellations : Montagny, Mercurey, Givry, Rully, Bourgogne côte-chalonnaise, Crémant de Bourgogne, Bourgogne… en vin blanc, rouge, rosé et crémant[17]. Il y a aussi deux domaines viticoles indépendants (Domaine des Moirots et Château de Rougeon).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jean-Baptiste dont la base du clocher et son entourage sont d’époque romane[18].
- Plusieurs lavoirs.
- Sept grandes croix érigées à diverses époques sur le domaine public (certaines avec des inscriptions) : vers le monument aux morts, face à la sacristie, place de la Roche, dans le cimetière, face au chemin de Rougeon, en bordure de Cruchaud et au lieu-dit « La Couperie ».
- Des cadoles (cabanes de vignerons, construites au beau milieu des vignes et destinées à abriter hommes et matériel).
- À Cruchaud se trouve (domaine privé) une ancienne chapelle du XVIIe siècle dédiée à sainte Marguerite, fondée en 1749 par Marguerite Mautrey, veuve Dalerey.
Manifestations
- La fête du vin doux organisés chaque année mi-octobre.
Personnalités liées à la commune
- Emiland-Marie Gauthey : ingénieur des Ponts et Chaussées, né en 1732 à Chalon et mort à Paris en 1806. Bissey-sous-Cruchot était le pays de sa mère, née Lapouge. Son grand-père paternel, Philibert Gauthey, avait hérité de deux propriétés et de terres sur Bissey, auxquelles s'étaient ajoutées diverses acquisitions. Gauthey résidait à Bissey au cours de l'été, s'occupant de ses vendanges. Lors de la construction du canal du Charolais (actuel canal du Centre), il y établit son quartier général en communication facile avec ses services de Chalon et Montchanin, centre de commandement des travaux sur le canal. C'est vraisemblablement là que, l'hiver, il tenait une petite école pour former les cadres indispensables à la direction des travaux. L'école primaire et la rue principale portent son nom[19].
Galerie photos
- Un lavoir.
- Vignes et céréales.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cruchaud : informations complémentaires », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue Images de Saône-et-Loire, n° 157 de mars 2009 (page 11).
- Au sujet de Cruchaud, consulter : « L'église... », article de Claus-Peter Havercamp paru dans la revue Images de Saône-et-Loire, n° 153 de mars 2008, pages 12 à 14.
- Gilles Platret, « Le développement du fait coopératif en Chalonnais. La cave coopérative de Bissey-sous-Cruchaud de 1928 à 2008 », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône, t. LXXVI-2008, p.147-161.
- Henri Févrat, « Le maire du village, Daniel Charollais, officialise sa démission », sur lejsl.com, (consulté le ).
- Le Journal de Saône-et-Loire, 29 janvier 2019, Actu Chalonnais, Bissey-sous-Cruchaud (Conseil municipal) : Gilles Venot élu nouveau maire de la commune, p. 17
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « La cave de Bissey-sous-Cruchaud », sur bourgogne-blanc-rouge.com (consulté le ).
- Brochure de présentation de l'église Saint-Jean-Baptiste de Bissey-sous-Cruchaud éditée par la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun (PRTL 71).
- Bonneviot Maurice (sous la direction de Coste Anne), Gauthey, le Chalonnais, Presses des Ponts et Chaussées, , 279 p., p. 46-48.