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Bisel

Bisel est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Bisel
Bisel
La mairie-Ă©cole.
Blason de Bisel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Altkirch
Intercommunalité Communauté de communes Sundgau
Maire
Mandat
Joseph Berbett
2020-2026
Code postal 68580
Code commune 68039
DĂ©mographie
Population
municipale
543 hab. (2020 en augmentation de 0,18 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 67 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 32′ 10″ nord, 7° 13′ 09″ est
Altitude Min. 386 m
Max. 431 m
Superficie 8,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bale - Saint-Louis (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Altkirch
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Bisel
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Bisel
GĂ©olocalisation sur la carte : Haut-Rhin
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Bisel
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Bisel

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace au pied du massif des Vosges.

    Ses habitants sont appelés les Biselois et les Biseloises.

    GĂ©ographie

    Commune située dans le massif du Huebwald en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Elle bénéficie par ailleurs d'un site Natura 2000[1].

    Hydrographie et eaux souterraines

    • Bassin de rĂ©tention des crues du Largitzenbach Ă  Bisel[2].

    En Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique :

    • l'Ă©tang du Bindelessweither ;
    • l'Ă©tang du vallon du Steinbach.

    Urbanisme

    Typologie

    Bisel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,2 %), forêts (33,4 %), zones urbanisées (6,3 %), prairies (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Les différentes mentions du village au cours des siècles :
    1280 : Bisol ;
    1303 : Bysol ;
    1341 : Bisel ;
    1370 : Pysul ;
    1485 : Bisel ;
    1495 : Bysol ;
    1567 : Bisell ;
    1651 : Byszell.

    Histoire

    Le village entre dans l’Histoire tardivement. La plus ancienne mention se trouve dans un document cité par J. Trouillat et daté de 1280[10]. Il s’agit d’un document notarial concernant un notable de Mulhouse, un certain Nieblung, vendant ses biens situés « in villa Bisol et banno eiusdem villae ».

    Quelque temps plus tard, en 1303, le village est mentionné dans l’Urbaire de la maison de Habsbourg sous le nom Bysol.

    Une noblesse locale semble apparaître à cette période puisqu’en 1395 un certain Ulricus von Bysol était prieur de Saint-Niklaus zu Enschingen. Il dirigera en 1411, en tant que supérieur, le couvent Saint-Alban de Bâle.

    La commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918[11].

    HĂ©raldique

    Blason de Bisel

    Les armes de Bisel se blasonnent ainsi :
    « D'argent à deux belettes passantes de gueules, l'une sur l'autre. »[12]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs Ă  partir de 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Marcel Hirtzlin
    1947 1959 Oscar Berger
    1959 1971 Antoine Wira
    1971 1989 Robert Manne
    1989 1995 Robert Zipper
    1995 2002 Edouard Goepfert
    2002 2014 Robert Zipper
    2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Joseph Berbett [13]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2020, la commune comptait 543 habitants[Note 3], en augmentation de 0,18 % par rapport Ă  2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    507480512551658697686682718
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    628648643621618593573566515
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    535559568503474463458447444
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    467487518545534602588568572
    2014 2019 2020 - - - - - -
    542546543------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise.
    • L'Ă©glise de Saint-Colomban[18] - [19] et son orgue de Valentin Rinkenbach[20].
    • Presbytère[21].
    • La mairie-Ă©cole[22].
    • Monument aux morts[23].
    • Un Wasserschloss dont la situation est inconnue a Ă©tĂ© un fief des Habsbourg. ConfiĂ© aux Hagenbach en 1361 puis aux Eptingen au XVe siècle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Document d'objectifs du site Natura 2000 N°FR4201811 « Sundgau, région des étangs »
    2. Bassin de rétention des crues du Largitzenbach à Bisel
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Trouillat, 1852
    11. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
    12. Archives DĂ©partementales du Haut-Rhin
    13. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. « église paroissiale Saint-Colomban », notice no IA68002730, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Soutien de la Fondation du patrimoine à la rénovation de l’église Saint-Colomban
    20. Inventaire de l'orgue
    21. « presbytère », notice no IA68002732, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. « mairie, école », notice no IA68002731, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. Monument aux morts
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