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Billiers

Billiers [bilje] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Billiers
Billiers
Pointe de Pen Lan et le domaine de Rochevilaine.
Blason de Billiers
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Communauté de communes Arc Sud Bretagne
Maire
Mandat
Régine Rosset
2020-2026
Code postal 56190
Code commune 56018
Démographie
Gentilé Billiotin, Billiotine
Population
municipale
1 037 hab. (2020 en augmentation de 12,84 % par rapport à 2014)
Densité 177 hab./km2
Population
agglomération
14 875 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 31′ 57″ nord, 2° 29′ 18″ ouest
Altitude 21 m
Min. 0 m
Max. 29 m
Superficie 5,87 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Muzillac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Billiers
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Billiers
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Billiers

    Toponymie

    Le nom en breton de la commune est Beler.

    Attestée sous la forme Beler dès 1250 qui est encore utilisée en breton.

    La bibliothèque vaticane nous renseigne sur ce toponyme avec un document daté du VIe siècle parlant des prix et taxes sur les sels pouvant être prélevées par les moines du Prieuré de Saint Billierius. Ce même document, véritable document comptable, définit une grille de salaires reliant le nombre de personnes d'une famille et un salaire minimum devant être payé à l'employé.

    Billiers dérive donc probablement d'un cognonem ou anthroponyme gallo-romain , ici Billierius. le document ne parle pas du personnage.

    Géographie

    Situation

    Communes limitrophes de Billiers
    Muzillac Muzillac
    Ambon Billiers Muzillac
    Mor braz Estuaire de la Vilaine Muzillac

    La commune est située sur la rive droite de l'estuaire de la Vilaine, au sud-est du Morbihan. Elle est traversée par la rivière de Saint-Éloi, qui se jette dans l'océan Atlantique à la pointe de Pen Lan, dans la baie de Vilaine qui s'étend sur 200 km2, avec 16 km de large à son maximum, baie qui fait partie intégrante du Mor braz.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 745 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1962 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BILLIERS (56) - alt : 4 m 47° 31′ 24″ N, 2° 29′ 06″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1962 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,3 2,8 4,4 5,8 9,4 11,9 13,7 13,3 11,2 9 5,5 3,2 7,8
    Température moyenne (°C) 6,2 6,3 8,5 10,5 13,9 16,8 18,6 18,5 16,2 13,1 9,1 6,5 12
    Température maximale moyenne (°C) 9,2 9,8 12,5 15,1 18,4 21,6 23,6 23,6 21,3 17,1 12,7 9,7 16,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11,5
    17.01.1985
    −12
    10.02.1986
    −9,5
    01.03.05
    −5
    05.04.1975
    −1,8
    03.05.1967
    1,5
    09.06.1989
    4,3
    11.07.1972
    4
    30.08.1986
    1,5
    29.09.07
    −4
    30.10.1997
    −6,5
    17.11.07
    −10,5
    26.12.1962
    −12
    1986
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    24.01.16
    21,5
    27.02.19
    23
    29.03.12
    28
    20.04.18
    31
    25.05.12
    36
    30.06.15
    37
    23.07.19
    38
    09.08.03
    32,5
    03.09.05
    29
    01.10.11
    21
    01.11.15
    16,5
    19.12.15
    38
    2003
    Précipitations (mm) 88,4 66,7 60,2 57,9 67,9 36,9 42,9 41,8 63,4 86,5 85,3 95,1 793
    Source : « Fiche 56018001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Cadre géologique

    La région est située dans le domaine varisque sud-armoricain qui est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne, avec la Zone de Cisaillement Extensive de Sarzeau (ZCES) qui commande la répartition des roches. Sa trace cartographique sinueuse, soulignée par des mylonites sur 200 m d'épaisseur au maximum, prend une direction nord-ouest/sud-est au niveau de Billiers[8].

    Les falaises de Penlan présentent un affleurement de roches métamorphiques basiques datant du Paléozoïque[9] (amphibolites à épidote et grenat calcique, amphibolo-pyroxénites…)[10] fortement déformées durant l'orogenèse hercynienne, en alternance, souvent en panneaux séparés par des failles, avec des micaschistes variés. Cet affleurement témoigne de la mise en place de nappes lors de l'épaississement crustal résultant de la formation de la chaîne hercynienne. Il correspondrait à des couches volcaniques interstratifiées (voisines de basaltes) dans une série sédimentaire ou volcano-sédimentaire ancienne, et transformées en amphibolites et amphibolo-pyroxénites par le métamorphisme subi lors de l'orogenèse varisque[11]. D'après une grille d'analyse mise au point pour définir l'intérêt scientifique (tectonique, métamorphique), pédagogique et la rareté régionale de ces falaises, elles justifient leur classement en site d'intérêt départemental dans l'inventaire régional du patrimoine géologique en Bretagne en 2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Billiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16] - [17].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,1 %), prairies (28 %), zones urbanisées (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones humides intérieures (2,5 %), zones humides côtières (0,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Histoire

    Le XXe siècle

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca. 1930 ? Albert Kraffe DVD
    1945 janvier 1961
    (décès)
    Auguste Le Groumellec
    1961 30 septembre 1972
    (démission)
    Pierre Cléry Ancien cadre de l'Assistance publique
    Réélu en 1965 et 1971
    30 septembre 1972 20 mars 1983 Jean Morange Ingénieur agronome
    20 mars 1983 mars 1989 Annick Langlais Institutrice retraitée
    mars 1989 juin 1995 Françoise Got
    juin 1995 mars 2001 Bernard Raux[Note 6] Ancien chef mécanicien dans la marine marchande
    mars 2001 4 avril 2014 Guy Rival DVG Enseignant retraité
    Vice-président de la CC Arc Sud Bretagne
    4 avril 2014
    Réélue en 2020[23]
    En cours Régine Rosset PS Fonctionnaire

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2020, la commune comptait 1 037 habitants[Note 7], en augmentation de 12,84 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6887778698439571 0511 0851 0381 070
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    967931955896856864875857832
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    877869777671636606603622637
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    650714804781760705892910905
    2017 2020 - - - - - - -
    9591 037-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux de culte

    Église Saint-Maxent.
    • L'abbaye Notre-Dame de Prières fut fondée en 1252 par Jean Ier dit « le Roux », duc de Bretagne, pour se faire pardonner d'avoir détruit le petit monastère de Saint-Pabu, dans le presqu'île de Rhuys, lors de l'extension d'un parc autour du château de Suscinio. Elle fut offerte aux moines cisterciens pour qu’ils prient nuit et jour pour leur fondateur et pour les âmes des marins qui feraient naufrage sur cette côte périlleuse, d’où son nom de Prières. Ce monastère fut pendant 500 ans, l’un des plus connus de Bretagne. Dans les périodes les plus fastes, on compta jusqu’à 60 moines.

    Leurs ressources venaient :

    • des droits sur la sel de Guérande,
    • des moulins de Pen Mur,
    • des vignes d’Anjou,
    • du passage de la Roche Bernard

    La révolution chassa les moines en 1792. Les bâtiments furent transformés en caserne, l’église servait de magasin à fourrage et d’écurie. le plomb qui couvrait le dôme, fut enlevé pour faire des dalles. La chapelle (rescapée des démolition du XIXe siècle) renferme, entre autres, les pierres tombales de Jean Ier (mort en 1285) et d’Isabelle de Castille, épouse de Jean III. (les pierres de l’abbatiale servirent à construire les culées du pont de la Roche Bernard vers 1839).

    • L'église Saint-Maxent remonte au XVIe siècle pour la partie la plus ancienne, le chÅ“ur notamment. Elle a été profondément remaniée au XIXe siècle et rénovée en 1995. L’église du XVIIe siècle ne comportait qu’une nef sans bas-côtés et un petit clocher. Vers 1830, deux événements vont se conjuguer pour entraîner la décision de l’agrandir très sensiblement : Ainsi en 1837, le recteur Guyot constate que l’église ne répond plus aux besoins de la paroisse : elle est délabrée, exiguë, obscure, des marins étrangers affluent ; il faut laisser les portes ouvertes pendant les offices car beaucoup de fidèles doivent rester dehors ; Surtout cette même année, la grande église abbatiale de Prières, située à la sortie du bourg vers l’Océan, est démolie et les matériaux sont mis aux enchères par Monsieur Le Masne, le nouveau propriétaire de l’ancienne abbaye, fermée au culte à la Révolution[28]. Le recteur Guyot saisit cette occasion exceptionnelle pour obtenir des matériaux à peu de frais. C’est ainsi que de grands travaux furent entrepris : deux bas-côtés furent construits avec quatre piliers de chaque côté : base en granit, partie haute en tuffeau ou pierre blanche, très utilisée dans l’abbatiale de Prières, et quatre travées transversales avec huit voûtes, une porte de part et d’autre et 4 fenêtres de plein cintre ; un porche fut ajouté ; une tour carrée de 15 mètres de hauteur, surmontée d’une lanterne de phare de 6 mètres, remplaça le petit clocher. Elle servait d'amer.

    Mégalithes

    Billiers possède deux monuments historiques mégalithiques[29].

    Dolmen du Crapaud.
    • Dolmen du Crapaud. Le dolmen des Granges, surnommé « le Crapaud » à cause de sa ressemblance avec cet amphibien, est classé au titre des Monuments historiques, par décret du [30]. Aujourd'hui, on n'en voit plus qu'une table inclinée et les piliers (pierres verticales posées sur champ) sur lesquels elle reposait, horizontalement, antan, composant ainsi une chambre quadrangulaire, dont le couloir d'accès a disparu, englouti par le recul du littoral (estimé à une dizaine de mètres depuis l'époque néolithique). Les couloirs pouvaient avoir une longueur variable : de moins de deux mètres jusqu'à plus de treize (tumulus de Gavrinis). Désormais, son aspect primitif est donc difficile à déterminer.
    • Cairn des Grays. Le dolmen des Grays est inscrit au titre des Monuments historiques, par arrêté du [31]. Il faut attendre une intervention de la municipalité pour qu'il soit dégagé de sa gangue de ronces et d'herbes folles, puis remis en valeur. Parfois qualifié de tumulus, il se composait de trois dolmens à couloir, avec traces de compartimentage (la chambre funéraire est divisée par des cloisons internes), surmontés d'une butte artificielle en pierres – ou cairn –, désormais disparue. Le dolmen des Grays relevait donc du groupe des tombes à chambre subdivisée qui correspondent à une volonté, apparue dès la fin du 5e millénaire, de différencier l'espace funéraire[32] à sépultures multiples. Diamètre estimé : 20 à 30 mètres.

    Constructions civiles

    • Phare de Pen Lan. La pointe de Pen Lan possède un phare construit en 1837. Haut de 18 mètres, il s'élève à 26m au-dessus de la mer on doit gravir 73 marches pour atteindre le feu. Phare à occultation, il est entièrement automatisé. Sa lumière, fournie par une ampoule halogène et concentrée par une lentille de Fresnel, est blanche pour les bateaux qui sont dans le chenal d’entrée du port, verte quand la navigation est possible, mais avec un tirant d’eau limité, rouge quand la navigation est dangereuse (en raison de la présence de nombreux rochers). Historique : Une décision ministérielle de juin 1837 approuve le projet de construction d'une tour de neuf mètres quarante, engagée dans un bâtiment de 2 pièces en remplacement du guet de Rochevilaine. En 1881, l'administration prescrit la construction d'une seconde tour, plus élevée. Le nouveau feu est allumé en 1882, qui balaie l'horizon à 11,80m au-dessus du sol. Une nouvelle modification survient en 1888, visant à améliorer la portée du phare. Vers 1975, le phare est à nouveau surélevé car de récentes constructions gênent sa portée dans certains secteurs
    • Moulin à vent du XVIIIe siècle.
    • Domaine de Rochevilaine, situé sur la pointe de Pen Lan.

    Événements culturels

    • Festival La Renverse. Jusqu'à 2005, il se déroulait, sur la commune voisine de Muzillac[33].
    • Festival Moul'stock[34]. Organisé depuis 2006 par l'association Zic'O Bourg, c'est un festival de musiques improvisées, avec des musiciens d'ici et d'ailleurs, dans les jardins du bourg de Billiers, sous le soleil de Bretagne.
    • Les Harmonies de Billiers. Festival de musique classique et d'arts visuels, destiné à un large public, et tremplin pour de jeunes talents qui « rêvent d’aller plus loin dans l'expression artistique de leur art ».
    • Les Printemps de Rochevilaine. Expositions d'Å“uvres d'art, organisées chaque année, depuis 1998, au domaine de Rochevilaine.
    • Exposition Sur le Sentier des Arts[35]. Organisé depuis 2009 par la commune de Billiers, c'est une exposition qui a lieu tous les étés à la chapelle du domaine de Prières. Chaque semaine le Sentier des Arts propose une rencontre avec les Å“uvres d'un peintre et d'un sculpteur.

    Héraldique

    Blason de Billiers Blason
    D’azur, à deux rames de gueules passées en sautoir, surmontées d’une ancre d’or et soutenues d’une bouée d’argent encordée de gueules.
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Bernard Raux, né le à Billiers, décédé le à Vannes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Fiche du Poste 56018001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. Claude Audren, « Évolution structurale de la Bretagne Méridionale au paléozoïque », Mémoires de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, no 31,‎ , p. 179.
    9. Pierre Jégouzo, « Basse-Vilaine (56) », sur sgmb.univ-rennes1.fr, .
    10. « Le grenat calcique peut former de véritables grenatites et des skarns dans la région de Moustoir. Les amphiboles constituent les trois-quarts des roches basiques et les pyroxénites affleurent en lentilles isolées ou en lits centimétriques boudinés. Remarquer le débitage des roches en cylindres parallèles, déterminant une linéation très forte (charnières de plis). L'examen attentif montre que les cristaux d'amphibole matérialisent sur la schistosité une linéation minérale parallèle aux cylindres précédents. Il existe enfin de véritables plis disséminés dans la falaise, et qui admettent la schistosité comme plan axial ». Cf Suzanne Durand et Hubert Lardeux, Bretagne, Masson, , p. 172.
    11. Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, « Dossier préparatoire des arrêtés-listes départementaux des sites d’intérêt géologique », sur bretagne.developpement-durable.gouv.fr, .
    12. Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, « Arrêté du 23/12/20 listant les sites d'intérêt géologique du département du Morbihan », sur bretagne.developpement-durable.gouv.fr, .
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vannes », sur insee.fr (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    19. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. « Municipales à Billiers. Le nouveau conseil municipal a été élu », sur Ouest-France, (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    28. Abbé Piéderrière, Ä–tude sur l'ancienne Abbaye de Prières, Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, 1862.
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    31. Notice no PA00091046, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. Site Internet « Mégalithes du Morbihan »
    33. Site du festival La Renverse
    34. Site du festival Moulstock
    35. Site de l'exposition Sur le Sentier des Arts

    Voir aussi

    Articles connexes

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