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Beta Chamaeleontis

Beta Chamaeleontis (β Chamaeleontis / β Cha), est la troisième étoile la plus brillante étoile de la constellation australe du Caméléon. C'est une étoile variable suspectée dont la magnitude apparente visuelle varie entre 4,24 et 4,30[3]. D'après les mesures de parallaxe annuelle, elle est située à ∼298 a.l. (∼91,4 pc) du Soleil[1], et elle s'en éloigne avec une vitesse radiale héliocentrique de +23 km/s[6].

β Chamaeleontis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 18m 20,82459s[1]
Déclinaison −79° 18′ 44,0710″[1]
Constellation Caméléon
Magnitude apparente 4,24[2] (4,24 à 4,30[3])

Localisation dans la constellation : Caméléon

(Voir situation dans la constellation : Caméléon)
Caractéristiques
Type spectral B4 V[4]
Indice U-B −0,52[2]
Indice B-V −0,13[2]
Indice R-I −0,10[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +23,0 km/s[6]
Mouvement propre μα = −37,97 mas/a[1]
μδ = +11,15 mas/a[1]
Parallaxe 10,93 ± 0,15 mas[1]
Distance 298 ± 4 al
(91 ± 1 pc)
Magnitude absolue −0,57[7]
Caractéristiques physiques
Masse 5,0 ± 0,1 M☉[8]
Rayon 2,84 ± 0,13 R☉[9]
Gravité de surface (log g) 4,03 ± 0,05[9]
Luminosité 212 L☉[10]
Température 14 495 ± 157 K[9]
Rotation 255 km/s[5]
Âge 22,7 ± 7,2 Ã— 106 a[8]

Autres désignations

β Cha, CD−78 495, CPD−78 741, FK5 459, GC 16775, HD 106911, HIP 60000, HR 4674, PPM 371459, SAO 256924, NSV 5532[11]

β Chamaeleontis est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B4 V[4], qui génère son énergie par la fusion de l'hydrogène en hélium dans son cÅ“ur. Elle a été cataloguée à la fois comme une étoile Be[2] et comme une étoile normale[12]. Elle est âgée d'environ 23 millions d'années[8] et elle tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 255 km/s[5]. Sa rotation rapide génère un renflement équatorial qui fait que son rayon équatorial est 12 % plus grand que son rayon polaire[13]. β Chamaeleontis est cinq fois plus massive que le Soleil[8] et son rayon est 2,8 fois plus grand que celui du Soleil[9]. Elle est 212 fois plus lumineuse que le Soleil[10] et sa température de surface est de 14 495 K[9].

Références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) A. Feinstein et H. G. Marraco, « The photometric behavior of Be Stars », The Astronomical Journal, vol. 84,‎ , p. 1713–1725 (DOI 10.1086/112600, Bibcode 1979AJ.....84.1713F)
  3. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General catalogue of variable stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  4. (en) N. Houk et A. P. Cowley, « Catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars », Université du Michigan, vol. I,‎ (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  5. HR 4674, database entry, The Bright Star Catalogue, 5th Revised Ed. (Preliminary Version), D. Hoffleit and W. H. Warren, Jr., CDS ID V/50. Accessed on line septembre 5, 2008.
  6. (en) R. Wielen et al., Sixth Catalogue of Fundamental Stars (FK6). Part I. Basic fundamental stars with direct solutions, Astronomisches Rechen-Institut Heidelberg, (Bibcode 1999VeARI..35....1W), chap. 35
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  9. (en) E. L. Fitzpatrick et D. Massa, « Determining the Physical Properties of the B Stars. II. Calibration of Synthetic Photometry », The Astronomical Journal, vol. 129, no 3,‎ , p. 1642–1662 (DOI 10.1086/427855, Bibcode 2005AJ....129.1642F, arXiv astro-ph/0412542)
  10. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  11. (en) * bet Cha -- Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  12. (en) C. A. Grady, K. S. Bjorkman et T. P. Snow, « Highly Ionized Stellar Winds in Be Stars: The Evidence for Aspect Dependence », The Astrophysical Journal, vol. 320,‎ , p. 376 (DOI 10.1086/165551, Bibcode 1987ApJ...320..376G)
  13. (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy and Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)
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