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Benicàssim

Benicàssim, en valencien, ou Benicasim, en castillan (dénomination officielle bilingue depuis le [1] - [2]), est une commune d'Espagne de la province de Castellón dans la Communauté valencienne. Elle est située dans la comarque de Plana Alta et dans la zone à prédominance linguistique valencienne[3].

Benicàssim
Benicasim
Blason de BenicàssimBenicasim
Héraldique
Drapeau de BenicàssimBenicasim
Drapeau
Benicàssim
Vue aérienne de Benicàssim
et de la Serra del Desert de les Palmes.
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de la Communauté valencienne Communauté valencienne
Province Drapeau de la province de Castellón Province de Castellón
Comarque Plana Alta
District judic. Castellón de la Plana
Maire
Mandat
Susana Marqués Escoín (PP)
Depuis 2011
Code postal 12560
Démographie
Population 19 507 hab. ()
Densité 540 hab./km2
Géographie
Coordonnées 40° 03′ 19″ nord, 0° 03′ 51″ est
Altitude 15 m
Superficie 3 610 ha = 36,10 km2
Localisation
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Benicàssim
Benicasim
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Benicàssim
Benicasim
Liens
Site web www.benicassim.org

    La ville située à 80 km au nord de la ville de Valence et à 12 km au nord de Castellón de la Plana, capitale de la province de Castellón, est très réputée à cause de la réussite des ouvrages de fabrication de belles plages artificielles réalisées pour la satisfaction des touristes.

    Géographie

    Hameaux

    Quadro Santiago, Desert de les Palmes, El Palasiet, Les Viles, Masia dels Frares, Montemolins, Voltants de Montornès.

    Localités limitrophes

    Castellón de la Plana (et son district maritime El Grao de Castellón), Borriol, La Pobla Tornesa, Cabanes et Oropesa, toutes de la province de Castellón.

    Histoire

    Entre 718 et le , la ville appartint aux Zouaoua. Le nom de Benicassim vient des Banu Qassim seigneurs de Alpuente[4]. Durant cette période, la ville suivit la destinée de Benicassim et, après la chute du Califat nassim, elle passa sous la domination de Denia et Murcie.

    Avant la Reconquête, le château de Montornes (es) était l'un des fiefs arabes les plus importants de ces territoires. Il n'y a aucune explication sur sa destruction et les causes qui l'ont motivée. Cependant, le château, qui a été habité jusqu'à la fin du quinzième siècle, aurait appartenu à la lignée des Beni Qásim (« fils de Qásim »). Ils l'occupaient avant la reconquête chrétienne, d'abord par le Cid Campeador et enfin par le roi Jaime I d'Aragon.

    Le , Jaime I a fait don du château de Montornes et de ses terres à son notaire D. Pedro Sanz, en compensation des services rendus durant la Reconquête. Les Baronnies de Benicasim et Montornes ont souvent fait l'objet de dons, d'héritages ou de ventes parmi les nobles de la région. Une preuve évidente en est le nombre important de propriétaires qui les ont gouverné de 1242 à 1603. Ainsi, en 1249, la baronnie de Montornes apparaît entre les mains de Jacques Sancii, auquel le roi a accordé la permission de vente de la seigneurie. Plus tard, apparaît comme propriétaire de la baronnie Don Pedro Ximén, qui l'aurait vraisemblablement acheté à Jacchesio Sancii. Ensuite, Alfonso III a donné Montornes, la Maison de San Vicente et tous ses états à l'abbaye de Poblet. La faible rentabilité des terres, d'une part, et les lourdes dettes des Poblets, d'autre part, ont amené les moines à vendre à Jaime II, en 1297, la baronnie de Montornes et la ville de Castellon pour 290 000 sous. En 1333, apparaît comme seigneur de la Baronnie de Montornes, Don Juan Ximén, fils de don Pedro Ximén de Arenós, qui pourrait y représenter le roi Jaime II. On ne sait pas exactement quand, mais dans des documents postérieurs, la baronnie de Montornes se confond avec « la place de Benicasim ». Ainsi, nous avons Montornes, étant passé de nouveau au pouvoir royal, qui est donné par Alfonso V, en 1416, à l'évêque de Vic, Alfonso de Thous. Quand Alfonso de Thous meurt en 1420, Gilony de Centelles, acquéreur de la baronnie, fut alors seigneur de Nules. Des Centelles, le domaine est passé dans le patrimoine royal jusqu'au , lorsque Juan II l'a offert à son vice-chancelier Juan Pagés, et durant plus de quarante-huit ans, les Pagés ont exercé leur juridiction sur Montornes et les terres de leur démarcation.

    Nicolas de Casalduch acquiert la seigneurie en l'achetant à Pagés. Elle passe par héritage à Dona Violante de Casalduch qui, le , a accordé la Charte de Peuplement afin de repeupler cette zone, très touchée par les attaques continues et le pillage des corsaires et des Berbères. Cette mesure n'a pas atteint les résultats souhaités, et seuls quelques colons se sont installés dans la Baronnie. Il en existe des vestiges clairs de quatre petits noyaux de population, dont deux recherchant le refuge des montagnes, l'un sur les terres fertiles, très près du centre urbain actuel, et enfin un petit noyau marin devant la tour de San Vicente (es).

    La décision de Don Francisco Pérez Bayer en 1769 de fonder une église en ce lieu constituait l'impulsion définitive à la configuration de Benicasim comme ville. Perez Bayer est souvent décrit comme le fondateur de Benicasim alors qu'il n'était même pas né lorsque Benicasim fut fondé par Doña Violante de Casalduch. Néanmoins, Pérez Bayer a eu le mérite de regrouper autour de l'église qu'il a fondée tous les habitants de Benicasim, jusqu'alors dispersés dans de petits hameaux et dans des fermes.

    Le progrès a été lent au début, mais spectaculaire à partir de 1850. Benicasim a été l'une des villes pionnières en Espagne en tant que centre touristique. Ainsi, en 1887, la première villa d'été est construite. Le grand boom qui a pris Benicasim au début du siècle, lui a plus tard valu le qualificatif du « Biarritz du Levant ». De la première construction à aujourd'hui, Benicasim a subi une profonde transformation basée exclusivement sur le tourisme. Actuellement, Benicasim offre une capacité d'accueil de 100 000 touristes.

    Démographie

    Le développement du secteur touristique a fait exploser la démographie des dernières années. La ville attire aussi de plus en plus d'étrangers.

    Evolution Démographique de Benicasim[5]
    1857188719001910192019301940195019601970198119911996200120062009
    Population7151 0591 3021 5331 5681 8411 8561 9952 0092 9234 7056 1519 91312 45616 58418 098

    Économie

    Platja d'Heliòpolis (Benicàssim).

    L'économie de la ville de Benicàssim repose essentiellement sur le secteur du tourisme. En 2012, on dénombre 17 hôtels, 4 étoiles, 3 étoiles, 5 campings et des centaines d'appartements touristiques en location, avec une sélection large et variée de restaurants, pubs, bars et pubs. La ville fournit une capacité de réception d'un peu plus de 100 000 touristes. Bien que la ville attire de nombreux touristes venu d'autres pays européens, la majorité des touristes estivaux est avant tout espagnole.

    Politique

    Liste des maires successifs à partir de 1979
    Période Identité Étiquette Qualité
    1979 1983 Domingo Tárrega Bernal ADIB
    1983 1987 José María Tárrega Casañ APB
    1987 1991 Joaquín Castaño Adelantado AP
    1991 1995 Francesc Colomer EUPV-IU
    1995 1999 Alejandro García PP
    1999 2003 Javier Asín PP
    2003 2007 Francesc Colomer (2003)
    Manuel Llorca Sellés (juillet 2004)[6]
    PSPV-PSOE
    ARB (motion de censure avec PP)
    2007 2011 Francesc Colomer PSPV-PSOE
    2011 2015 Susana Marqués Escoín PPCV
    2015 Aujourd'hui Susana Marqués Escoín PPCV

    Patrimoine

    • Tour Saint-Vincent.
      Tour Saint-Vincent.
    • Villa Elisa 1942.
      Villa Elisa 1942.
    • Villa Carpi.
      Villa Carpi.
    • Villa Victoria 1911.
      Villa Victoria 1911.
    • Villa Amparo 1880-1920.
      Villa Amparo 1880-1920.
    • Villa Paquita finales del XIX.
      Villa Paquita finales del XIX.

    Tourisme

    • Plage de la Torre San Vicente.
      Plage de la Torre San Vicente.
    • Plage dels Terrers.
      Plage dels Terrers.
    • Plage Heliópolis.
      Plage Heliópolis.
    • Playa de la Almadraba.
      Playa de la Almadraba.

    Festivals et événements culturels

    Jumelage

    Notes et références

    1. (ca) Empar Minguet i Tomàs, Els processos de normalització lingüística en l'àmbit municipal valencià, Valence, Universitat de València, , 1 199 (ISBN 84-370-6368-X), p. 386
    2. (es) Varaciones de los municipios de España desde 1842, Ministerio de administraciones públicas, , 364 p. (lire en ligne [PDF])
    3. Loi 4/1983 du 23 novembre 1983 relative à l'utilisation et l'enseignement du valencien
    4. Reinhart Pieter Anne Dozy, Histoire des Musulmans d'Espagne : jusqu'à la conquête de l'Andalousie par les Almoravides (711-1110), Brill Archive (lire en ligne)
    5. Población de hecho según el Instituto Nacional de Estadística de España: Alteraciones de los municipios en los Censos de Población desde 1842 y Dirección General de Administración Local de la Generalitat Valenciana:Habitantes de Benicasim desde 1986 (cifras INE)
    6. Después de una moción de censura en la que la disciplina de partido obliga a los ediles del PP a proponer como alcalde al Sr. Llorca a pesar de que éste pertenece a un partido minoritario que sólo sacó tres concejales en las elecciones, frente a los 6 de PP y PSOE.
    7. Benicassim.fr, Benicassim Site .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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