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Batiscanie

La Batiscanie est un territoire de 4 690 km2[1] correspondant au bassin hydrographique de la rivière Batiscan, situé sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, dans la province de Québec, au Canada.

La Batiscanie est située à 53 % dans la région administrative de la Mauricie couvrant une superficie de 2 483 km2 et à 47 % dans la région administrative de la Capitale-Nationale soit une superficie de 2 216 km2[2].

Le territoire de la Batiscanie est occupé à 87 % par les zones forestières (surtout dans la Moyenne et Haute-Batiscanie) et à 7 % par les cours d’eau, les lacs et les terres humides[3].

La zone agricole occupe une superficie totale de 25 708 ha (257 km2), soit 5,5 % de la Batiscanie, surtout présente dans le sud du territoire. En 2010, le MAPAQ dénombrait 217 entreprises agricoles en opération en Batiscanie[4]. Le sous-bassin de la rivière des Envies représente une superficie en culture de 7 808 ha.

Selon le MAPAQ, ce territoire agricole de la Batiscanie comporte une superficie non cultivée de 8 351 ha, à cause de certains lots de terre en friche et quelques zones boisés, souvent tributaires de contraintes reliées à la nature des terrains notamment rochers, pentes accentuées, cours d'eau, accessibilité difficile.

Située dans les Laurentides méridionales, la Haute-Batiscanie comporte en général des terres de tenure publique. Les activités agricoles sont plutôt rares à cause du climat, de la nature des sols, de l'accessibilité et de la faible population. La vocation de ce territoire est surtout axée sur la foresterie et son caractère récréotouristique. La Haute-Batiscanie comporte un millier de plans d'eau. La densité de la population y est très faible.

La Batiscanie comporte deux régions physiographiques: le Bouclier laurentien (ou Bouclier canadien) au nord occupant 75 % de la superficie, et les Basses-terres du Saint-Laurent couvrant le sud du territoire[5].

Géographie

La rivière Batiscan prend sa source au Lac Édouard, en la municipalité du Lac-Édouard en Mauricie et descend sur 196 km dans le sens nord-sud pour se déverser dans le fleuve Saint-Laurent, à Batiscan. Ce bassin hydrographique est compris entre le bassin de la rivière Saint-Maurice à l'ouest, la rivière Métabetchouane au nord, la rivière Champlain au sud-ouest et celui de la Rivière Sainte-Anne (Mauricie) à l'est.

La Batiscanie comporte dix sous-bassins principaux couvrant une étendue de plus de 195 km2 chacun, qui alimentent la rivière Batiscan par le biais des principales rivières :

  1. des Envies (MRC Mékinac et Les Chenaux), 475,82 km2,
  2. Tawachiche (MRC Mékinac), 193,93 km2,
  3. à Pierre (MRC Portneuf), 220,64 km2,
  4. Blanche (MRC Portneuf), 208,65 km2. Note: Bien que la Blanche se déverse dans la rivière-à-Pierre à la hauteur du village de Rivière-à-Pierre, son bassin versant est suffisant pour le traiter distinctement.
  5. Miguick (MRC Portneuf), 303,56 km2,
  6. aux Éclairs (MRC la Jacques-Cartier et Agglomération de La Tuque), 294,07 km2,
  7. à Moïse (MRC la Jacques-Cartier), 301,56 km2,
  8. Jeannotte (Agglomération de La Tuque), 560,94 km2,
  9. Lac-Édouard (Agglomération de La Tuque), 318,41 km2,
  10. Lac aux Biscuits (Agglomération de La Tuque), 243,39 km2.

Le dernier sous-bassin comprend tous les autres cours d’eau (ayant une superficie de moins de 195 km2) et directement reliés à la Batiscan. Ce sous-bassin résiduel couvre 1 574,24 km2[6], soit 33,6 % du territoire.

La Batiscanie compte 103 barrages sur son territoire dont un seul servant à l'hydroélectricité; 71 sont répertoriés dans la région administrative de la Mauricie et 32 dans la région de la Capitale-Nationale. Les barrages de retenues d'eau (généralement d'au plus un mètre de haut) servent à la faune ou pour les usages récréatifs et la villégiature[6].

Administrations sur le territoire

MRC - Municipalités régionales de comté :

La Batiscanie est administrée par les municipalités régionales de comté (MRC) ou des villes suivantes :

  1. MRC de Mékinac (969 km2),
  2. MRC Les Chenaux (281 km2),
  3. MRC La Jacques-Cartier (823 km2),
  4. MRC de Portneuf (1 399 km2),
  5. Ville de Shawinigan (anciennement MRC Centre-de-la-Mauricie) (15 km2),
  6. Agglomération de La Tuque (autrefois MRC Haut-Saint-Maurice) (1 207 km2)[7].

Territoires non organisés :

  1. Lac-Lapeyrère (territoire non organisé)
  2. Lac-Masketsi (territoire non organisé)
  3. Lac-Croche (territoire non organisé)

Réserves et zones de développement :

Neuf zones de développement contrôlé couvrent la partie centrale et nord de la Batiscanie :

  1. Zec Kiskissink (partie sud), en Haute-Batiscanie,
  2. Zec Ménokéosawin (partie sud-est), en Haute-Batiscanie,
  3. Zec de la Bessonne (partie nord-est), en Haute-Batiscanie,
  4. Zec Jeannotte, en Haute-Batiscanie,
  5. Zec de la Rivière-Blanche (95 % de la zone, sauf la partie est), en Haute-Batiscanie,
  6. Club Oswego (1987) inc. (partie est), en Haute-Batiscanie,
  7. Réserve faunique des Laurentides (partie sud-ouest),
  8. Réserve faunique de Portneuf (sauf la partie ouest),
  9. Zec Tawachiche (sauf la moitié nord de la zone), en Moyenne-Batiscanie[8].

Démographie

Selon le recensement canadien de 2011, la Batiscanie était habitée par 16 140 habitants sur un territoire de 2 838 km2 organisé en 13 municipalités. Seulement 10,6 % de la population de la Batiscanie vit au nord du Lac-aux-Sables, sur un territoire représentant 58,6 % de la Batiscanie. La municipalité la plus populeuse du bassin hydrographique est Saint-Tite, suivie de Sainte-Thècle. La municipalité ayant le plus grand territoire est Lac-Édouard, suivie de Rivière-à-Pierre.

Population de la Batiscanie en 2011[9]
MunicipalitéPopulationMRCSuperficie
Lac-Édouard167Ville de La Tuque979,75 km2
Rivière-à-Pierre700MRC de Portneuf521 km2
Notre-Dame-de-Montauban845MRC Mékinac163 km2
Lac-aux-Sables1 329MRC de Mékinac285 km2
Sainte-Thècle2 507MRC de Mékinac216 km2
Saint-Tite3 725MRC de Mékinac91 km2
Hérouxville1 275MRC de Mékinac54 km2
Lac-à-la-Tortue ?Ville de Shawinigan ? km²
Saint-Séverin (Mékinac)830MRC de Mékinac61 km2
Saint-Adelphe932MRC de Mékinac135 km2
Saint-Stanislas351MRC Les Chenaux86 km2
Sainte-Geneviève-de-Batiscan1 047MRC Les Chenaux97 km2
Saint-Narcisse1 794MRC Les Chenaux104,87 km2
Batiscan941MRC Les Chenaux44 km2

Municipalités et territoires non organisés

Les trois seuls municipalités dont le territoire est à 100 % dans la Batiscanie sont: Saint-Stanislas, Saint-Séverin et Saint-Tite. Les municipalités et les territoires non organisés situés dans la Batiscanie (ou occupant une zone) sont:

Municipalité ou TNOZones occupées dans la Batiscanie[10]
Lac-ÉdouardTout le territoire sauf la partie nord-ouest
Lac-Croche (TNO)Toute la moitié du centre-ouest
La Bostonnais (TNO)Seulement une petite zone située à l'ouest de ce TNO
La Tuque Seulement deux zones, soit celle comprise entre La Bostonnais, le Lac-Édouard, Linton et Lac-Lapeyrère; ainsi que la zone au nord-ouest du Lac-Édouard
Lac-Lapeyrère (TNO)Tout le territoire, sauf une zone située à l'ouest soit à la limite de La Tuque et de Lac-Masketsi
Linton (TNO)Tout le territoire sauf une petite zone à l'est (à la limite de Saint-Raymond et de Lac-Blanc)
Lac-Blanc (TNO)Toute la moitié nord-ouest
Saint-RaymondSeulement une petite zone au nord-ouest
Rivière-à-PierreTout le territoire sauf la partie sud-est (à la limite de Saint-Raymond) et une toute petite zone à l'ouest à la limite du TNO du Lac-Masketsi
Trois-RivesSeulement une petite zone à la limite du territoire du Lac-Masketsi, de Lac-aux-Sables et de Sainte-Thècle
Notre-Dame-de-MontaubanTout le territoire, sauf la partie sud-est, à la limite de Saint-Ubalde
Lac-aux-SablesTout le territoire, sauf la zone du lac du Missionnaire située à l'ouest, à la limite de Sainte-Thècle, et sauf une autre zone à la limite de Saint-Ubalde
Sainte-ThècleTout le territoire, sauf une zone à l'extrémité nord-Est (à la limite de Trois-Rives) et une autre petite zone près du lac du Missionnaire au nord-est
Saint-Roch-de-MékinacUne zone située au sud-est, à la limite de Grandes-Piles et de Sainte-Thècle
Grandes-Pilesune zone située à l'est de la ligne suivante: de la limite d'Hérouxville (secteur Tavibois), le lac Gabriel, le lac Clair (et la montagne du 4e rang), et le territoire des 1er, 2e et 3e rang, situé au nord-est du lac Roberge (Grandes-Piles).
Shawinigan (secteur Lac-à-la-Tortue)Secteur du Lac-à-la-Tortue (sauf la zone sud-ouest près de la rivière Saint-Maurice)
Saint-AdelpheTout le territoire sauf le bassin versant de la rivière Charest (située à l'Est)
HérouxvilleTout le territoire sauf la zone nord-ouest, à la limite de Grandes-Piles et Shawinigan (secteur Lac-à-la-Tortue)
Saint-NarcisseTout le territoire sauf la zone sud-ouest, à la limite de Champlain et Saint-Luc-de-Vincennes
Saint-ProsperUne zone à l'ouest, à la limite de Saint-Stanislas (Les Chenaux) et de Sainte-Geneviève-de-Batiscan
Sainte-Geneviève-de-BatiscanTout le territoire, sauf deux zones: l'une à l'est, à la limite de Sainte-Anne-de-la-Pérade; et l'autre au sud-ouest, près de la limite de Saint-Luc-de-Vincennes
BatiscanUne partie de son territoire se draine directement dans le fleuve Saint-Laurent, soit au sud-ouest et à l'est, soit à la limite de Sainte-Anne-de-la-Pérade.

TNO = Territoire non organisé

Lac-Édouard

Cette localité est située en plein cÅ“ur de la forêt Haute-Mauricienne, à 65 km à l'est de La Tuque. La municipalité qui compte 167 habitants est intégrée à l'agglomération de La Tuque. Comptant environ 300 lacs sur 980 km2, la municipalité est la troisième plus grande de la Mauricie en superficie. Le village qui est situé sur les bords du lac Édouard (26 km de longueur), est entouré de montagnes (les Laurentides) et de forêts. Malgré l'éloignement, les visiteurs y accèdent en voiture, en train, en quad, en motoneige ou en hydravion. Le lac Édouard (Québec) est un paradis de chasse, de pêche, d'activités nautiques, de plages et de nombreuses baies. Les services sont prodigués par trois pourvoiries et quatre ZECS. La municipalité compte un réseau de plus de 26 km de sentiers pédestres. Dans l'histoire, le Lac-Édouard a été réputé pour son sanatorium et sa gare de chemin de fer. Son territoire compte la Réserve de biodiversité projetée de la Seigneurie-du-Triton (408 km2), les réserves écologiques Judith-De Brésoles (10,9 m2), du réserve écologique Bog-à-Lanières (4,3 km2). Il y a aussi un habitat faunique sur l’île Hoffman[11].

Rivière-à-Pierre

Cette localité relève de la municipalité régionale de comté (MRC) de Portneuf. D'abord désigné « mission Canton Bois », la municipalité du Canton Bois est constituée en 1897. L'économie locale a surtout été basée sur l'agriculture et la forêt. Le nouveau nom de la municipalité de Rivière-à-Pierre a été attribué en 1948. La gare de Via Rail dessert le village depuis 1885. Le granite qui est extrait des montagnes environnantes a une renommée mondiale. La municipalité est la porte d’entrée de la réserve faunique de Portneuf. L'église St-Bernardin a été au cœur de l'histoire de la localité. Les chutes de la Marmite sont prisées des amateurs de plein air. Rivière-à-Pierre est un paradis d'activités nautiques, de camping, de chasse, de pêche, d'autoneige et de véhicules tous terrains[12].

Notre-Dame-de-Montauban

Cette localité qui est située à la limite nord-est de la MRC de Mékinac, est scindé en deux par la rivière Batiscan. La municipalité de 850 habitants administre une superficie de 163,53 km2. Comptant 53 lacs, son territoire est surtout boisé, tandis que la zone agricole compte pour 8 % du territoire. L'économie de la localité a surtout été liée à l'industrie du bois, avec 34 scieries exploitées au cours de l'histoire. La légendaire "chute du Neuf" (dite du "cinq dollars") est située en amont du village. Les municipalités de Notre-Dame-des-Anges avec la municipalité de Montauban-les-mines ont fusionné pour devenir la municipalité "Notre-Dame-de-Montauban"[13].

Lac-aux-Sables

Avec près de 500 chalets autour de 47 lacs et de trois rivières, le Lac-aux-Sables est un paradis de villégiature de la Moyenne-Batiscanie, dans la municipalité régionale de comté de Mékinac[14]. Le territoire compte deux villages: Lac-aux-Sables et Hervey-Jonction.

Avec près de 300 habitants, Hervey-Jonction est l'emplacement de la gare de Hervey-Jonction qui est utilisé aujourd'hui comme un point de rencontre pour deux trains de passagers de via Rail: (Abitibi et Saguenay (ville)). Sur le plan religieux, la paroisse catholique Saint-Léopold d'Hervey-Jonction dessert la population locale. Sur le plan civil, le secteur est intégré à la municipalité de Lac-aux-Sables.

La Rivière Batiscan coupe le territoire municipal en deux parties. Les deux principaux affluents de la rive droite de la rivière Batiscan sont: la rivière Tawachiche et la « Rivière Propre ». Les principales attractions du Lac-aux-Sables sont liées à la villégiature et le tourisme: cinq terrains de camping, un camp important pour les étudiants (« Lac en Cœur ») depuis 1946, une zone de contrôle de la chasse et de la pêche (Zec Tawachiche) depuis 1979 et un club de golf magnifique (le Saint-Rémi) depuis 1970.

Sainte-Thècle

La municipalité de Sainte-Thècle compte 55 lacs sur un territoire de 213,5 km2. Cette localité de 2478 (en 2011) est reconnue pour sa villégiature particulièrement autour des lacs Croche et du Jésuite. Les montagnes de l’époque précambrienne situés au rang St-Joseph et au Canton Lejeune offrent des panoramas exceptionnels. Sainte-Thècle est aussi un paradis de chasse, pêche, motoneiges/véhicules tous terrains, et autres sports extérieurs[15].

L'église, le presbytère et le cimetière, situés sur la colline dominante du village, constituent un patrimoine historique de grand intérêt. Le Parc St-Jean-Optimiste, situé aux abords du Lac Croche est un site public de loisirs estivaux (baignades, débarcadères, tables de pique-nique…). La promenade Laurent Naud, située aux abords du Lac Croche, permet d'admirer le paysage.

Les industries agricole et forestière ont marqué son histoire. Dans l'histoire locale, l'on dénombre de nombreux moulins à scie et à farine. Les principales entreprises ont été: Veillet & Frères Ltée, Groleau Inc, Pierre Naud inc et les entreprises d'Alphée Saint-Amand.

Le territoire de Sainte-Thècle se caractérise par quatre bassins versants de la Batiscanie: la rivière des Envies, la rivière Pierre-Paul, la rivière Mékinac et la rivière Tawachiche qui a un parcours nord-sud de 25 km entièrement dans la municipalité du Lac-aux-Sables. L'histoire amérindienne a été particulièrement intense au rang St-Thomas, où de nombreux artefacts ont été trouvés.

Saint-Tite

Saint-Tite est la seule ville de la Batiscanie. Le recensement de 2011 y dénombre 3880 habitants. L’agriculture et la foresterie ont été les secteurs économiques prédominants[16]. Dès le début du XXe siècle, l’industrie de la tannerie et de la transformation du cuir s’est implantée, au point où cette petite ville industrielle a été désignée la ville du cuir. Plusieurs PME y ont fabriqué des articles en cuir, tels des gants et des bottes. Beaucoup d’articles de style Western y sont fabriqués.

Grâce à ses nombreux magasins, Saint-Tite est aussi un centre de commerce desservant toute la région. Saint-Tite est devenu un chef-lieu de la région notamment sur le plan de l’administration scolaire, car la commission scolaire de Normandie (1969 à 1998) y tenait son bureau-chef. Aujourd’hui, la polyvalente Paul-le-Jeune, ouverte en 1969, est la seule école secondaire de la MRC. Saint-Tite est aussi un important centre de santé et de services sociaux. La municipalité régionale de comté (MRC) de Mékinac y a établi son siège social.

La plaine agricole de la vallée du Saint-Laurent se termine à Saint-Tite, au pied des Laurentides. Saint-Tite est situé dans le bassin versant de la rivière des Envies, dont le principal tributaire est la rivière Mékinac du Nord. Les principaux lacs sont: Trottier, Perchaude, lac Pierre-Paul. Ce dernier lac est la tête de la rivière Pierre-Paul qui coule dans Sainte-Thècle et Saint-Adelphe, pour se jeter dans la rivière Batiscan, à la hauteur du village de Saint-Adelphe.

Le premier colon François-D’Assise Cossette s’établit autour du lac Kapibouska. Le défrichement du territoire commence véritablement en 1835. La mission de Saint-Juste-de-Kapibouska est reconnue en 1851. La paroisse catholique de Saint-Tite est fondée canoniquement en 1859, soit la même année de l’ouverture du bureau de poste. L’érection civile a lieu en 1863 en se détachant de Sainte-Anne-de-la-Pérade et de Saint-Stanislas-de-la-Rivière-des-Envies. En 1910, la ville de Saint-Tite a été constituée, en se détachant de la municipalité de la paroisse. Finalement, en 1998, la Municipalité de la paroisse et la Ville se regroupaient pour constituer la nouvelle Ville de Saint-Tite.

Inauguré en 1967 par un grand rodéo, le Festival western de Saint-Tite attire annuellement jusqu'à 800 000 visiteurs pendant les 10 jours de festivités.

Hérouxville

Constituée civilement le , Hérouxville est la porte d’entrée ouest du territoire de la MRC Mékinac. Avec une population de 1323 personnes répartie sur un territoire de 54,510 km2, Hérouxville s’est développé économiquement grâce à l’agriculture et la foresterie. Son territoire englobe la partie nord du lac-à-la-Tortue, qui s'avère la plus ancienne base civile d’hydravion au Canada. Ce lac est réputé pour sa villégiature et ses activités nautiques.

La plaine agricole du fleuve Saint-Laurent s’achève aux pieds des Laurentides, formant une barrière montagneuse au nord. Hérouxville est enclavé entre Grandes-Piles (à l’ouest), Saint-Tite (au nord), Saint-Séverin (au sud-est), Shawinigan (au sud) et Saint-Narcisse (au sud-est). Hérouxville est traversé par la route 153 reliant Shawinigan et Saint-Tite et par le chemin de fer du Canadien National.

À Hérouxville, les touristes peuvent séjourner dans des fermes, des centres d’équitation, des gîtes du passant ou au Centre Tavibois. Ils peuvent fréquenter le centre de tir-à-l’arc, faire des randonnées pédestres ou randonner à cheval ou à vélo. Les amateurs de VTT ou motoneiges peuvent se promener sur divers sentiers balisés.

Trois-Rives

La municipalité de Trois-Rives compte 485 résidents permanents (ou 950 en saison d'été) sur un territoire de 675 km2, situé à l'Est de la rivière Saint-Maurice, dans la Moyenne-Mauricie. La municipalité englobe les hameaux de Grande-Anse, Olschamp, Rivière-Matawin et Saint-Joseph-de-Mékinac. Son territoire inclut les principaux lacs: Mékinac, du Missionnaire (partie Nord), du Caribou, Boucher et Grosbois. La pourvoirie Hosanna et le Domaine Batchelder font partie de son territoire.

Le , la municipalité a été rebaptisé à Trois-Rives afin de mieux représenter le territoire, car il est traversé par trois rivières: la Matawin, la Mékinac, et la Saint-Maurice. Le , le territoire de Trois-Rives s'est agrandi de 70 km2 en intégrant la partie sud du territoire non-organisé du Lac-Masketsi. Son territoire est axé sur la foresterie, l'agriculture, la villégiature et les activités récréo-touristiques.

Batiscan

La municipalité de Batiscan est la plus vieille paroisse de la Batiscanie et la seule municipalité de la Batiscanie à être située sur le bord du fleuve Saint-Laurent. L’embouchure de la rivière Batiscan fait partie de son territoire. Constituée en municipalité en 1855, Batiscan fait partie depuis 2002 de la Municipalité régionale de comté Les Chenaux. D’une superficie est de près de 44 kilomètres carrés, la municipalité comptait 941 citoyens au recensement de 2011. Par l’autoroute 55, Batiscan est à une trentaine de minutes de Trois-Rivières et environ une heure de Québec. Batiscan est aussi la seule paroisse de la Batiscanie à avoir un segment d'autoroute[17].

Au cours de la préhistoire amérindiennes, le territoire de Batiscan a été occupé selon les époques par les Iroquois, Algonquins, Montagnais et Attikameks (ou Attikamekw). La fondation de Trois-Rivières en 1634 favorisa les échanges commerciaux avec les amérindiens et la sédentarisation des communautés autochtones. En 1639, les Jésuites se voient octroyer la Seigneurie de Batiscan, qu'ils exploiteront jusqu'au tout début du XIXe siècle. Les premiers colons y sont arrivés à partir de 1666. La paroisse Saint-François-Xavier de Batiscan a été érigée canoniquement en 1684.

Batiscan bénéficie notamment d’un quai municipal sur le fleuve Saint-Laurent et d’une rampe de mise-à-l’eau, deux pistes cyclables, une école primaire, une clinique médicale. Batiscan comporte plusieurs sites patrimoniaux : le vieux presbytère de Batiscan, le calvaire Lacoursière et la bâtisse du quai municipal. Historiquement, l'agriculture, la forêt, la navigation fluviale et la pêche ont constitué des activités économiques prédominante. À partir du XXe siècle, la villégiature et les activités nautiques caractérisent la municipalité.

Activités récréo-touristiques

Les infrastructures récréotouristique de la Batiscanie sont surtout établis autour des plans d'eau ou autres sites naturels. Généralement, les sites sont situés à moins de 30 mètres d’un lac ou 100 mètres d’une rivière[18].

Principales montagnes

Milieux humides

La Batiscanie compte une variété de milieux humides, particulièrement au sud de son territoire[19]

LocalisationType de milieu humideSuperficie (ha)
À l’est du Lac Pierre-Paul (Mékinac), à proximité de la municipalité de Saint-TiteMarais entouré d’un marécage arbustif8,43
En bordure de la rivière Petite Mékinac du Sud, à l’ouest de la municipalité de Saint-TiteMarécage arbustif et arboré, petits marais herbacées32,52
À l’ouest de la municipalité de Sainte-Geneviève-de-BatiscanMarécage arbustif et arboré au pourtour76,81
À l’est de la municipalité de Saint-AdelpheTourbière minérotrophe arbustive et arborée195,26
Lac Manitou au nord de la municipalité de Saint-Stanislas (Les Chenaux)Marais avec quelques îlots de marécage arbustif4,78
La Baie situé dans la municipalité de Sainte-Geneviève-de-BatiscanTourbière minérotrophe trarbustive et arborée613,31
À l’est du Lac-à-la-Tortue s’étendant sur quatre municipalités (Saint-Narcisse, Hérouxville, Lac-à-la-Tortue et Saint-Séverin (Mékinac))Tourbière ombrotrophe avec et sans mare5 057,45

Dans le sous-bassin versant du Lac-Édouard, les milieux humides rencontrés sont généralement de type marécageux. Parmi les neuf milieux humides analysés par la SAMBBA, seulement deux étaient des tourbières.

Voir aussi

Lacs :

  1. Lac Archange (Mékinac), à Sainte-Thècle,
  2. Lac Batiscan, en Haute-Batiscanie,
  3. Lac aux biscuits, en Haute-Batiscanie,
  4. Lac Blanc, MRC de Portneuf, en Haute-Batiscanie,
  5. Lac des chicots, à Sainte-Thècle,
  6. Lac Croche, à Sainte-Thècle,
  7. Lac à la Croix, en Haute-Batiscanie,
  8. Lac Édouard, en Haute-Batiscanie,
  9. Lac Kapibouska, à Saint-Tite, en Moyenne-Batiscanie,
  10. Lac Masketsi (Mékinac), en Moyenne-Batiscanie,
  11. Lac du Missionnaire, en Moyenne-Batiscanie,
  12. Lac du Jésuite, à Sainte-Thècle, en Moyenne-Batiscanie,
  13. Lac Pierre-Paul, à Saint-Tite,
  14. Lac Roberge (Grandes-Piles)
  15. Lac Roberge (Lac-Masketsi)
  16. Lac Terrien (Mékinac), Lac-aux-Sables,
  17. Lac de la Traverse (Mékinac), à Sainte-Thècle,
  18. Lac Vlimeux (Mékinac), à Saint-Roch-de-Mékinac et Sainte-Thècle,

Rivières:

  1. Rivière à la lime, en Basse-Batiscanie,
  2. Rivière à Veillet, en Basse-Batiscanie,
  3. Rivière aux Éclairs, en Haute-Batiscanie,
  4. Rivière Batiscan,
  5. Grande rivière Bostonnais (Portneuf),
  6. Rivière des Envies, en Moyenne-Batiscanie,
  7. Rivière des Chutes, en Basse-Batiscanie,
  8. Rivière Jeannotte, en Haute-Batiscanie,
  9. Rivière Miguick, en Haute-Batiscanie,
  10. Rivière Moïse, en Haute-Batiscanie,
  11. Rivière Pierre-Paul, en Moyenne-Batiscanie,
  12. Rivière Propre, en Moyenne-Batiscanie,
  13. Rivière Blanche (Portneuf), en Haute-Batiscanie,
  14. Rivière Serpentine, en Haute-Batiscanie,
  15. Rivière Tawachiche, en Moyenne-Batiscanie,
  16. Rivière Tawachiche Ouest, en Moyenne-Batiscanie.

Liens externes

Notes et références

  1. « Société d'aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan, "Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Batiscan-2011", 248 p., p. 4. »
  2. « Société d'aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan, "Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Batiscan-2011", 248 p., p. 5. »
  3. « Société d'aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan, "Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Batiscan-2011", 248 p., p. 11, citant MDDEP, 2005 »
  4. « Société d'aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan, "Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Batiscan-2011", 248 p., p. 47. »
  5. « Société d'aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan, "Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Batiscan-2011", 248 p., p. 18 »
  6. « Société d'aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan, "Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Batiscan-2011", 248 p., p. 77 »
  7. « "Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Batiscan-2011", 248 p., p. 6. »
  8. « Société d'aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan, "Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Batiscan-2011", 248 p., p. 44. »
  9. Document "Liste des municipalités locales - Population 2011" publié par le Ministère des affaires municipales et des régions du Québec
  10. « Commission d'aménagement et de mise en valeur de la Batiscan - Plan directeur de l'eau du bassin versant de la rivière Batiscan - 2011, Carte de localisation des municipalités et des TNO du bassin versant de la rivière Batiscan, p. 7 »
  11. « Municipalité du Lac-Édouard »
  12. « Municipalité de Rivière-à-Pierre »
  13. « Municipalité de Notre-Dame-de-Montauban »
  14. « Municipalité de Lac-aux-Sables »
  15. « Municipalité de Sainte-Thècle »
  16. « Municipalité de Saint-Tite »
  17. « Municipalité de Batiscan »
  18. Association forestière de la vallée du Saint-Maurice (AFVSM) (2004). Portrait forestier régional de la Mauricie. Document présenté dans le cadre de la Commission d’étude scientifique, technique, publique et indépendante, chargée d’examiner la gestion des forêts du domaine de l’État, 58 p.
  19. Données extraites du "Plan directeur de l'eau du bassin versant de la Batiscan - 2011", SAMBBA
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