Bénédictines de l'adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement | |
Catherine de Bar, mère Mechtilde du Saint Sacrement | |
Ordre religieux | |
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Type | Ordre monastique |
Spiritualité | Bénédictine |
Structure et histoire | |
Fondation | 25 mars 1653 à Paris |
Fondateur | Catherine de Bar |
Abréviation | O.S.B. ad.perp. |
Site web | http://benedictines.france.free.fr/ |
Liste des ordres religieux | |
Les Bénédictines de l'adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement sont un ordre monastique catholique féminin de droit pontifical.
Individuellement ou en groupe qui ne représente pas la totalité de leur ordre, elles sont appelées : « bénédictine de l'adoration perpétuelle », « bénédictines de l'adoration perpétuelle », « bénédictine de l'adoration » ou « bénédictines de l'adoration ».
Sommaire
Historique
L'ordre est fondée par Catherine de Bar (1614-1698) en religion « mère Mechtilde du Saint-Sacrement » avec le soutien d'Anne d'Autriche. Le , dans une chapelle de la rue du Bac, les premières religieuses commencent la pratique de l'adoration du Saint-Sacrement, la communauté se transfère ensuite rue Férou où, le , le nouveau monastère est inauguré en présence de la reine. Le avec la bulle militantis ecclesiae, le pape Innocent XI approuve l'institut.
Activités et diffusion
Vie contemplative avec adoration du saint sacrement. Elles sont présentes en :
- Au l'institut compte 665 religieuses dans 42 monastères.
Organisation et établissements
Les monastères, bien qu'autonomes, se regroupent en six fédérations de l'adoration perpétuelle, constituant elles-mêmes une confédération liée à l'ordre de Saint-Benoît :
- Fédération française, comprenant en 2007 les monastères suivants :
- de l'Immaculée-Conception de Rouen (Seine-Maritime),
- de Rosheim (Bas-Rhin), fondé en 1862,
- de la Sainte-Trinité de Bayeux (Calvados),
- de Craon,
- de Caen (Calvados),
- de Mas-Grenier (Tarn-et-Garonne),
- de Peppange (commune de Roeser, Luxembourg),
- du Cœur-très-pur-de-Marie à Tourcoing (Nord, fermé en 2011) ;
- Fédération allemande, avec notamment la fameuse abbaye de Mariendonk ;
- Fédération italienne ;
- Fédération Innocent XI ;
- Fédération hollandaise ;
- Fédération polonaise.
Repères historiques et chronologie des fondations
- Fondation de l'institut ().
- Monastère de Toul (Meurthe-et-Moselle), fondé en 1663-1665.
- Monastère de Rambervillers (Vosges), agrégé en 1665-1666.
- Agrégation de l'abbaye Notre-Dame de Consolation de Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1667-1669.
- Monastère de Marie-Immaculée de Rouen (Seine-Maritime), érigé en 1677.
- Union du monastère du Bon-Secours de Caen (Calvados), le .
- Monastère de Varsovie (Pologne), fondé le .
- Monastère de Châtillon (Loiret), fondé par Isabelle Angélique de Montmorency (1627-1695), fondé le , supprimé en 1792.
- Fondation du monastère de Dreux (Eure-et-Loir), le .
- Les monastères sont placés sous la juridiction des évêques (bulle d'Innocent XII du ).
- Monastère du Sacré-Cœur de Mas-Grenier (Tarn-et-Garonne), érigé en 1817, puis uni à Erbalunga (Haute-Corse).
- Monastère de Marie-Immaculée de Craon (Mayenne), fondé par la famille de Cossé-Brissac, érigé en 1829.
- Monastère de Sainte-Anne d'Ottmarsheim (Haut-Rhin), érigé en 1848.
- Monastère Notre-Dame de Rosheim (Bas-Rhin), érigé en 1862.
- Monastère du Cœur-Très-Pur-de-Marie de Tourcoing (Nord), érigé en 1921.
De 1851 à 1938, le monastère des Bénédictines de la rue Monsieur était installé à l'hôtel de Montesquiou, rue Monsieur, dans le 7e arrondissement de Paris[1]. La communauté est installée aujourd'hui à l'abbaye Saint-Louis-du-Temple de Limon, dans l'Essonne.
Bibliographie
- Hervin & Dourlens, Vie abrégée de la Très révérende mère Mechtilde du Saint Sacrement, Paris, Librairie de Bray et Retaux, 1883 sur Gallica
- Annuaire catholique de France, 1961.
Voir aussi
Notes et références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé .
- Claude Frégnac, Belles Demeures de Paris : 16e-19e siècle, Paris, Hachette Réalités, , 280 p., p. 278