Axel Honneth
Axel Honneth, nĂ© le Ă Essen, est un philosophe et sociologue allemand. Il est depuis 2001 directeur de l'Institut de recherche sociale â connu pour avoir hĂ©bergĂ© l'Ăcole de Francfort â Ă Francfort-sur-le-Main en Allemagne.
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Biographie
AprÚs avoir soutenu sa thÚse à l'Université libre de Berlin en 1982[1], il rejoint l'Institut Max-Planck de Starnberg.
En 1996, il succĂšde Ă JĂŒrgen Habermas en tant que professeur de philosophie sociale Ă l' UniversitĂ© de Francfort[1]. Depuis 2011, il est professeur Ă l'universitĂ© Columbia Ă New York.
Originaire de Essen, il a Ă©tudiĂ© la philosophie, la sociologie et la germanistique Ă Bonn et Ă Bochum. Il a poursuivi sa carriĂšre acadĂ©mique notamment Ă l'universitĂ© libre de Berlin et Ă l'Institut Max Planck de Munich (comme boursier sous la direction de JĂŒrgen Habermas), avant de rejoindre l'UniversitĂ© Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main, oĂč il enseigne actuellement la philosophie sociale.
Dans le champ de la philosophie sociale et pratique, Axel Honneth est aujourdâhui associĂ© au projet de relancer la thĂ©orie critique amorcĂ©e par lâĂcole de Francfort au moyen dâune thĂ©orie de la reconnaissance rĂ©ciproque, dont il a formulĂ© le programme dans La Lutte pour la reconnaissance (1992 pour lâĂ©dition originale allemande, 2000 pour la traduction française).
La philosophie pratique au regard dâune « pensĂ©e post-mĂ©taphysique »
La thĂ©orie de la reconnaissance dĂ©veloppĂ©e par Axel Honneth sâinscrit dans un cadre « post-mĂ©taphysique » de pensĂ©e. La « pensĂ©e post-mĂ©taphysique » participe dâun rapport critique avec la tradition philosophique tant prĂ©-moderne que moderne, tout en prenant soin dâĂ©viter les Ă©cueils inhĂ©rents Ă la post-modernitĂ©. Elle repose pour ce faire sur un certain nombre de prĂ©supposĂ©s Ă©pistĂ©mologiques. Tout dâabord, elle sâapproprie le glissement de paradigme survenu au sein du discours philosophique, de la conscience monologique de soi Ă la raison communicationnelle et dialogique. Ce glissement de paradigme se traduit par la substitution au concept transcendantal dâautonomie (Kant) qui souffrait dâun hiatus entre lâidĂ©alitĂ© des principes moraux et lâempiricitĂ© des conduites de vie, dâun concept intersubjectif dâautonomie oĂč les rĂšgles pratiques sont validĂ©es au sein de rapports quotidiens (interpersonnels ou institutionnels) de communication. La pensĂ©e post-mĂ©taphysique suppose de plus un fondationalisme faible de la raison pratique, qui tranche tout Ă la fois avec le fondationalisme fort du « fait de la raison pratique » (Kant) et avec le relativisme moral des post-modernes. Elle part du principe que les questions pratiques, Ă lâinstar des questions thĂ©oriques, sont susceptibles de prĂ©tention Ă la validitĂ© sous couvert de la rĂ©futabilitĂ© de leurs contenus particuliers. Le faillibilisme Ă©pistĂ©mologique (Popper) appliquĂ© aux questions morales invite Ă un « rĂ©alisme moral modĂ©rĂ© » qui considĂšre les problĂšmes pratiques sous le prisme dialectique des divers conflits historiques surgissant du monde social vĂ©cu. Enfin, aprĂšs lâĂ©chec historique des tentatives de clore le discours philosophique sur lui-mĂȘme, la pensĂ©e post-mĂ©taphysique se caractĂ©rise par une ouverture critique aux sciences positives, en particulier aux sciences sociales et humaines.
Théorie de la reconnaissance et « point de vue moral »
Tout lâenjeu du projet d'Axel Honneth est dâarticuler la dimension descriptive dâune thĂ©orie de la reconnaissance Ă la dimension prescriptive dâune thĂ©orie morale. Il prend appui sur la donnĂ©e anthropologique selon laquelle « lâhomme nâest homme que parmi les hommes » (Fichte), câest-Ă -dire que le rapport pratique Ă soi se constitue dans un rapport Ă autrui. Une premiĂšre articulation de la donnĂ©e anthropologique fondamentale de la reconnaissance Ă un « point de vue moral » consistant Ă adopter la perspective de tout autre sujet capable de se prononcer sur les questions pratiques, sâeffectue au moyen dâune mise au jour des expĂ©riences vĂ©cues de dĂ©ni de reconnaissance, dont les symptĂŽmes psychologiques sont les sentiments de mĂ©pris et dâhumiliation. Une telle « phĂ©nomĂ©nologie des blessures morales » conduit tout du moins Ă supposer que le rapport positif Ă soi se constitue dans un rapport non-pathologique Ă autrui. LâenchĂąssement par la nĂ©gative de la thĂ©orie de la reconnaissance Ă une thĂ©orie morale sâinscrit dans la lignĂ©e de la dialectique nĂ©gative dâAdorno et de la thĂ©orie critique comme interne et reconstructive Ă la sociĂ©tĂ© moderne du capitalisme avancĂ©. Les apories dans lesquelles a versĂ© la thĂ©orie critique premiĂšre Ă©cole (Theodor W. Adorno et Max Horkheimer) aboutissant Ă un « messianisme » de la raison utopique, suggĂšrent toutefois de postuler une dialectique positive entre reconnaissance et morale sous une forme « tĂ©lĂ©ologique » abordĂ©e au point 5 de cette entrĂ©e.
Concept et lutte de reconnaissance
Dans le modĂšle de Honneth, la reconnaissance se veut ĂȘtre un concept Ă la fois empiriquement opĂ©ratoire et Ă teneur normative. Honneth le dĂ©finit comme un acte performatif de confirmation intersubjective par autrui des capacitĂ©s et des qualitĂ©s morales que se prĂȘtent des individus, des sujets ou des groupes ancrĂ©s dans un monde social vĂ©cu. Selon Honneth, le concept de reconnaissance apparaĂźt comme insĂ©parable dâune lutte comprise non pas en termes dâintĂ©rĂȘts biologiques ou matĂ©riels pour la conservation de soi, mais comme un processus de formation du rapport pratique Ă soi Ă travers des attentes de reconnaissance formulĂ©es Ă lâĂ©gard dâun autrui approbateur. Dans un monde social vĂ©cu donnĂ©, des individus, des sujets et des groupes se prĂȘtent des qualitĂ©s et des capacitĂ©s morales x ou y intersubjectivement constituĂ©es, sous couvert de la confirmation performative, câest-Ă -dire de la reconnaissance par autrui de ces mĂȘmes propriĂ©tĂ©s pratiques. Sous lâimpulsion dâexpĂ©riences vĂ©cues de dĂ©ni de reconnaissance, les luttes pour la reconnaissance se dĂ©clinent Ă travers des attentes normatives qui visent Ă rĂ©tablir l'identitĂ© morale blessĂ©e en Ă©largissant lâespace de reconnaissance circonscrit par le monde social vĂ©cu. Selon Honneth, ces attentes de reconnaissance peuvent aprĂšs coup faire lâobjet dâune « grammaire morale des conflits sociaux ».
Les trois modes de reconnaissance
Le modĂšle de Honneth distingue trois modes cardinaux de reconnaissance rĂ©ciproque : la reconnaissance affective, la reconnaissance juridique et la reconnaissance culturelle. Sâinspirant de la tripartition thĂ©orique opĂ©rĂ©e par Hegel au sein de lâesprit objectif entre la famille, la sociĂ©tĂ© civile et lâĂtat, Honneth prĂ©tend par ailleurs tirer ces modes de reconnaissance du monde social vĂ©cu des sociĂ©tĂ©s modernes comprises comme rĂ©sultant dâun processus historique de diffĂ©renciation des sphĂšres dâactivitĂ© sociale. Les trois modes de reconnaissance rĂ©ciproque reprennent des caractĂ©ristiques distinctes suivant a) le vecteur de reconnaissance quâils impliquent, b) le rapport authentique Ă soi quâils dessinent, c) le dĂ©ni de reconnaissance qui leur correspond et d) pour les deux derniers modes de reconnaissance, le potentiel normatif de luttes quâils contiennent.
La reconnaissance affective
Il sâagit Ă travers cette forme primaire de reconnaissance de confirmer aux individus âen chair et en osâ leur « capacitĂ© Ă ĂȘtre seul » dans la satisfaction de leurs besoins et lâassouvissement de leurs dĂ©sirs. Sâappuyant sur les travaux de Donald Winnicott Ă propos du rapport originaire liant la mĂšre au nourrisson, Honneth caractĂ©rise la reconnaissance amoureuse comme un Ă©quilibre constitutif de lâidentitĂ© personnelle entre lâĂ©tat de dĂ©pendance et lâautonomie de soi. Lâamour au sens de rapports interpersonnels de proximitĂ© (liens familiaux, amicaux, amoureux) en est le vecteur privilĂ©giĂ© et la « confiance en soi » (Erik Erikson) le rapport authentique Ă soi quâelle dessine. Le pendant nĂ©gatif Ă la reconnaissance amoureuse est constituĂ© de lâensemble des atteintes Ă lâintĂ©gritĂ© psychophysiologique de lâindividu (par exemple le viol ou la torture).
La reconnaissance juridique
Ă la diffĂ©rence de la reconnaissance amoureuse, la reconnaissance juridique ne part pas de lâindividu âen chair et en osâ, mais prĂ©suppose la perspective dâun « autrui gĂ©nĂ©ralisĂ© » (George Herbert Mead) sous la forme dâun sujet auquel est reconnu la capacitĂ© formelle et universelle de poser des jugements pratiques et de rendre compte de ses actes (ZurechnungsfĂ€higkeit). La reconnaissance de la personne juridico-morale passe par le vecteur du droit entendu comme rĂ©ciprocitĂ© entre les droits et les devoirs. Le rapport positif Ă soi que vise la reconnaissance juridique (ou morale au sens strictement kantien du terme) est la dignitĂ© ou le « respect de soi » : le caractĂšre ârespectableâ que je reconnais Ă autrui mâengage Ă agir respectueusement envers lui. Lorsque de telles attentes normatives ne sont pas comblĂ©es (dans le cas par exemple dâatteintes Ă lâintĂ©gritĂ© personnelle ou de non-reconnaissance de droits Ă des groupes sociaux), des luttes pour la reconnaissance peuvent ĂȘtre enclenchĂ©es, qui visent Ă gĂ©nĂ©raliser et Ă approfondir la sphĂšre de la reconnaissance juridique. De telles luttes sâappuient sur le potentiel normatif que contient in principio le registre formaliste et universaliste du droit dans les sociĂ©tĂ©s modernes diffĂ©renciĂ©es.
La reconnaissance culturelle
Le troisiĂšme mode de reconnaissance ne porte ni sur un individu concret, ni sur une personne juridico-morale abstraite, mais sur les sujets âĂ part entiĂšreâ qui, Ă travers leurs propriĂ©tĂ©s et leurs trajectoires de vie singuliĂšres, forment la communautĂ© Ă©thique dâune sociĂ©tĂ©. Le vecteur par lequel transite la reconnaissance culturelle est le travail social considĂ©rĂ© comme la prestation ou la contribution quâapportent les diffĂ©rents sujets qui la composent Ă la communautĂ© Ă©thique des valeurs. Lâ « estime de soi » rĂ©sulte alors de la reconnaissance accordĂ©e Ă celles et ceux qui façonnent la sociĂ©tĂ©. Le dĂ©ni de reconnaissance Ă©prouvĂ© dans des cas de blĂąme social et de stigmatisation peut dĂ©boucher sur des luttes pour la reconnaissance. Mais il faut alors que les conditions sociales Ă une lutte symbolique autour des valeurs aient Ă©tĂ© au prĂ©alable rĂ©unies. Or, Ă lâavĂšnement de la modernitĂ©, lâouverture de lâhorizon des valeurs et lâindividualisation croissante des « styles de vie » (Georg Simmel) ont prĂ©cisĂ©ment rendu possible lâĂ©mergence de « conflits culturels chroniques » ainsi que le projet Ă©thico-politique dâune sociĂ©tĂ© articulĂ©e autour dâune « solidaritĂ© sociale post-traditionnelle ».
La dialectique objective entre les « paliers de reconnaissance »
Ă lâinstar des moments hĂ©gĂ©liens de la vie Ă©thique (Sittlichkeit), les trois modes de reconnaissance entretiennent des rapports dialectiques qui permettent Ă Honneth de parler de « paliers de reconnaissance ». Les « paliers de reconnaissance » forment au total un processus dâapprentissage pratique par lequel les sujets moraux Ă©largissent et affinent progressivement leurs expĂ©riences et leurs attentes de reconnaissance. Au niveau du premier palier, la reconnaissance amoureuse comme socialisation primaire constitue la condition sine qua non de lâentrĂ©e des individus socialisĂ©s dans les registres juridique et culturel de reconnaissance. Elle revĂȘt dĂšs lors un caractĂšre anhistorique. Au niveau du deuxiĂšme et troisiĂšme palier, la reconnaissance juridique et la reconnaissance culturelle apparaissent au contraire comme les produits dâun processus historique de diffĂ©renciation des sphĂšres sociales. Le formalisme et lâuniversalitĂ© du droit moderne rĂ©sultent en effet dâune dissociation progressive du droit dâavec les statuts sociaux (privilĂšge, rang, Ă©tat, honneurâŠ) reproduits par un monde vĂ©cu traditionnel. De mĂȘme, le processus de sĂ©cularisation lancĂ© par la modernitĂ© a dĂ©bouchĂ© sur une ouverture progressive de lâhorizon des valeurs qui liaient auparavant la communautĂ© Ă©thique et oĂč se livre dĂ©sormais une « guerre des dieux » (Max Weber). Ces logiques historiques contradictoires, propres aux sociĂ©tĂ©s diffĂ©renciĂ©es, ne dessinent pas moins, dans le cas des luttes modernes pour la reconnaissance, des dialectiques complĂ©mentaires. Ainsi, le droit et la morale modernes constituent de par leur prĂ©tention Ă lâuniversalitĂ© des mĂ©dias privilĂ©giĂ©s mais non exclusifs dâorientation pratique pour les demandes spĂ©cifiques de reconnaissance Ă©mergeant du monde social vĂ©cu. En retour, les identitĂ©s individuelles ou collectives (cf. les travaux de lâhistorien E. P. Thompson sur la formation de la classe ouvriĂšre en Angleterre) mobilisent sans cesse le registre cognitif du droit moderne tout en visant concrĂštement Ă redistribuer lâespace de reconnaissance circonscrit par le monde social vĂ©cu Ă un moment historique donnĂ©.
Vers une Ă©thique politique de la reconnaissance
Sur la base de sa grammaire morale des modes de reconnaissance, Honneth propose une conception de la justice sociale fondĂ©e sur une « Ă©bauche formelle de la vie Ă©thique ». Celle-ci prend le contre-pied tant de lâĂ©thique des sentiments (Hirschman), de l'Ă©thique de la sollicitude (Carol Gilligan) et du formalisme kantien Ă la John Rawls que du substantialisme des communautariens (Alasdair McIntyre, Charles Taylor). En dĂ©tachant les « Ă©lĂ©ments structurels de lâĂ©thicitĂ© », elle dĂ©cĂšle au sein des sphĂšres de reconnaissance des « valeurs de surplomb » (lâamour, lâĂ©galitĂ©, la solidaritĂ©) qui, tout en Ă©tant ancrĂ©s dans un monde social vĂ©cu donnĂ©, rĂ©gulent de façon normative les rapports interpersonnels. Pour assurer toutefois Ă lâĂ©thique politique de la reconnaissance une visĂ©e normative qui ne soit pas dĂ©pendante du contexte historique et institutionnel, Honneth accouple, sous une conception plurielle et progressive de la justice sociale, la dimension descriptive de la « socialisation morale des sujets » Ă la dimension prescriptive de « lâintĂ©gration morale de la sociĂ©tĂ© ». Est dĂ©finie comme juste par Honneth une sociĂ©tĂ© qui garantit Ă ses membres la chance institutionnelle et structurelle (mais nĂ©anmoins irrĂ©ductible Ă une division objective du travail social) de se rĂ©aliser sur le plan Ă©thique. Les sphĂšres de reconnaissance (lâintimitĂ©, le droit, la solidaritĂ© sociale) sont alors Ă la fois exclusives et incluses dans un idĂ©al rĂ©gulateur de justice sociale au sein duquel les processus dâindividualisation et dâinclusion sociale tendraient Ă se recouper. La conception tĂ©lĂ©ologique de lâhistoire que la reformulation de la thĂ©orie critique doit bel et bien postuler pour sâassurer dâune visĂ©e normative crĂ©dible, tranche avec la dialectique nĂ©gative de laquelle Honneth Ă©tait pourtant parti. Reste Ă savoir si, sous cet hĂ©gĂ©lianisme post-kantien, la dialectique positive induite par une conception de la modernitĂ© comme dâun « projet inachevĂ© » (Habermas), nâaboutit pas Ă une critique externaliste de la sociĂ©tĂ© moderne du capitalisme avancĂ©.
Ăthique de la discussion et thĂ©orie de la reconnaissance
Le dĂ©bat quant Ă la place quâoccuperait Axel Honneth dans la thĂ©orie critique seconde Ă©cole est aujourdâhui Ă peine amorcĂ©. La thĂ©orie de la reconnaissance rĂ©ciproque partage avec l'Ă©thique de la discussion de Habermas bon nombre des prĂ©supposĂ©s Ă©pistĂ©mologiques Ă une « pensĂ©e post-mĂ©taphysique », ainsi quâune conception tĂ©lĂ©ologique de la modernitĂ©. Toutefois, la question reste trĂšs largement ouverte de savoir si la thĂ©orie de la reconnaissance dĂ©veloppĂ©e par Honneth constitue un Ăźlot indĂ©pendant au sein de la thĂ©orie critique, ou un addendum Ă la « thĂ©orie discursive de la morale », qui permettrait de cerner le problĂšme laissĂ© vacant par Habermas de « lâinput de la discussion pratique ». La formulation aboutie dâune Ă©thique politique de la reconnaissance, mettant en avant une conception Ă©thique (en termes de bien) et non pas procĂ©durale (en termes de loi et de norme) de la justice sociale, devrait vraisemblablement trancher en faveur de lâautonomie thĂ©orique de la thĂ©orie de la reconnaissance rĂ©ciproque.
Distinctions
Bibliographie
Nous n'indiquons ici que les écrits de Honneth disponibles en traduction française.
Monographies
- La Lutte pour la reconnaissance (trad. Pierre Rusch), Le Cerf, , 240 p. (ISBN 9782204060615)
- La Réification : Petit traité de théorie critique (trad. Stéphane Haber), Gallimard, coll. « NRF Essais », , 160 p. (ISBN 9782070782925)
- Les Pathologies de la liberté : Une réactualisation de la philosophie du droit de Hegel (trad. Franck Fischbach), La Découverte, coll. « Théorie critique », , 132 p. (ISBN 9782707156129)
- Ce que social veut dire (trad. Pierre Rusch), vol. 1 : Le Déchirement du social, Gallimard, coll. « NRF Essais », , 352 p. (ISBN 9782070142965)
- Ce que social veut dire (trad. Pierre Rusch), vol. 2 : Les Pathologies de la raison, Gallimard, coll. « NRF Essais », , 400 p. (ISBN 9782070143436)
- Le Droit de la liberté : Esquisse d'une éthicité démocratique (trad. Pierre Rusch et Frédéric Joly), Gallimard, coll. « NRF Essais », , 608 p. (ISBN 9782070133642)
- Critique du pouvoir : Michel Foucault et lâĂcole de Francfort, Ă©laborations dâune thĂ©orie critique de la sociĂ©tĂ© (trad. Marianne Dautrey et Olivier Voirol), La DĂ©couverte, coll. « ThĂ©orie critique », , 384 p. (ISBN 9782707174253)
- L'Idée du socialisme : Un essai d'actualisation [« Die Idee des Sozialismus. Versuch einer Aktualisierung »] (trad. Pierre Rusch), Paris, Gallimard, coll. « NRF Essais », , 184 p. (ISBN 978-2-07-017883-4)
Recueils de textes
- La Société du mépris : Vers une nouvelle Théorie critique (trad. Olivier Voirol, Pierre Rusch, Rainer Rochlitz, Christian Bouchindhomme, Alexandre Dupeyrix et Emmanuel Renault), La Découverte, , 360 p. (ISBN 9782707147721)
- Un Monde de déchirements : Théorie critique, psychanalyse, sociologie (trad. Pierre Rusch et Olivier Voirol), La Découverte, coll. « Théorie critique », , 304 p. (ISBN 9782707158574)
Chapitres d'ouvrages
- « Reconnaissance », dans Dictionnaire dâĂ©thique et de philosophie morale, PUF, (ISBN 9782130538288)
- « La Dynamique sociale du mĂ©pris : D'oĂč parle la thĂ©orie critique ? », dans La ModernitĂ© en questions : De Richard Rorty Ă JĂŒrgen Habermas, Le Cerf, (ISBN 9782204060776)
- « L'Autonomie dĂ©centrĂ©e », dans La ModernitĂ© en questions : De Richard Rorty Ă JĂŒrgen Habermas, Le Cerf, (ISBN 9782204060776)
Articles
- « Reconnaissance et justice », Le Passant ordinaire, no 38,â
- « La ThĂ©orie de la reconnaissance : Une esquisse », Revue du MAUSS, no 23,â
- « VisibilitĂ© et InvisibilitĂ© : Sur lâĂ©pistĂ©mologie de la âreconnaissanceâ », Revue du MAUSS, no 23,â
- « IntĂ©gritĂ© et MĂ©pris : Principes d'une morale de la reconnaissance », Recherches sociologiques, no 30,â
Sur Honneth
- Mathieu Gauthier, La philosophie sociale d'Axel Honneth. La théorie de la reconnaissance et l'analyse des pathologies sociales : mémoire de maßtrise, Université Laval, , 284 p. (lire en ligne)
- Louis Carré, Axel Honneth : Le droit de la reconnaissance, Michalon, , 128 p. (ISBN 978-2-36847-165-4, présentation en ligne)
- Mark Hunyadi (dir.), Axel Honneth : de la reconnaissance à la liberté, Lormont, Le bord de l'eau, , 129 p. (ISBN 978-2-35687-352-1)
- Christophe Bouton (dir.) et Guillaume Le Blanc (dir.), Capitalisme et dĂ©mocratie : autour de lâĆuvre d'Axel Honneth, Lormont, Le Bord de l'eau, , 370 p. (ISBN 978-2-35687-3835)
- Ăric Bories, Le sens social de la libertĂ© : Axel Honneth, penseur de notre prĂ©sent, Classiques Garnier, coll. « PolitiqueS » (no 20), , 186 p. (ISBN 978-2-406-12012-4)
Notes et références
- Mattias Iser, « Axel Honneth (1949â ) », dans The Cambridge Habermas Lexicon, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-107-17202-9, DOI 10.1017/9781316771303.158, lire en ligne), p. 570â572
- « Axel Honneth, Docteur Honoris Causa de l'Université Bordeaux Montaigne », sur Université Bordeaux Montaigne, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives Ă la recherche :
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