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Autoroutes Esterel-CĂ´te d'Azur

ESCOTA (Autoroutes Esterel-CĂ´te d'Azur) est une sociĂ©tĂ© de Vinci Autoroutes. FondĂ©e en 1956, ESCOTA est la plus ancienne des sociĂ©tĂ©s françaises d’autoroutes Ă  pĂ©age[1]. Elle gère actuellement 459 km d’autoroutes : l'A8 d'Aix-en-Provence Ă  Menton ainsi que son annexe l'A500 (bretelle de Monaco), l'A50 de Aubagne Ă  Toulon, l'A51 de Venelles Ă  Tallard, l'A52 de La Barque (Fuveau) Ă  Aubagne, l'A57 de La Farlède au Luc et l'A520 au nord d'Aubagne vers la N560.

Société des Autoroutes Esterel, Côte d'Azur, Provence, Alpes
logo de Autoroutes Esterel-CĂ´te d'Azur

Création 1956
Forme juridique Société anonyme à Conseil d'administration
Siège social Mandelieu-la-Napoule
Direction Paul Maarek, président
Activité Concessionnaire et exploitant d'autoroutes
Produits Télépéage Vinci Autoroutes
Société mère Vinci Autoroutes
Sociétés sœurs Autoroutes du Sud de la France (ASF), Cofiroute, Arcour
Effectif 1200 personnes (12/2012)
Site web vinci-autoroutes.com

Chiffre d'affaires 667 millions d'euros (2012)

Elle est aussi la première société d'autoroutes en France à avoir introduit le télébadge (ou télépéage), sur l'A50 en 1992.

Sa concession prendra fin le 29 février 2032.

Histoire

  • 1956 : l'État dĂ©cide de concĂ©der la section de Puget-sur-Argens Ă  Mandelieu-la-Napoule (lieu-dit Barbossi) (sorties 37 Ă  40 de l'A8). Cette dĂ©cision est une première en France, elle marque la crĂ©ation de la SociĂ©tĂ© des autoroutes EstĂ©rel-CĂ´te d'Azur. Commence alors le chantier de la future Autoroute Esterel-CĂ´te d'Azur qui doit relier FrĂ©jus Ă  Cagnes-sur-Mer.
  • 1961 : ouverture de la section entre Puget et Mandelieu (mars) puis de Mandelieu Ă  Villeneuve-Loubet (juillet).*
  • 1963 : crĂ©ation des premières formules d’abonnements pour poids lourds.
  • 1966 : cette première autoroute prend le nom d'A8 Ă  la suite de la rĂ©forme du classement des voiries du mĂŞme type.
  • 1969 : ouverture de l'A53 de Roquebrune Ă  Menton puis Ă  l'Italie sur une seule chaussĂ©e Ă  deux voies. Elle est Ă©galement payante et n'est autorisĂ©e au trafic des poids-lourds que l'annĂ©e suivante, oĂą elle est enfin doublĂ©e.
  • 1972 : l'A8 est prolongĂ©e Ă  Le Luc.
  • 1973 : l'A8 prend le second nom de La Provençale Ă  la suite d'un concours lancĂ© par les autoritĂ©s, destinĂ© Ă  baptiser ces voies en complĂ©ment de leur numĂ©rotation usuelle.
  • 1992 : naissance du premier système de tĂ©lĂ©pĂ©age sur l'A50, aux gares de pĂ©age de La Ciotat et Bandol, qui sont en système ouvert. Ce badge, le prĂ©curseur du badge Liber-t qui permet actuellement d'emprunter toutes les autoroutes concĂ©dĂ©es françaises, pouvait seulement ĂŞtre utilisĂ© dans ces deux gares.
  • 1994 : Escota devient filiale d'ASF.
  • 2001 : application de la TVA sur les pĂ©ages et simplification de la classification des vĂ©hicules. (ordonnance du 28 mars) RĂ©forme des statuts des sociĂ©tĂ©s concessionnaires d’autoroutes : fin de l’adossement (financement des nouveaux tronçons avec le produit des pĂ©ages perçus sur les sections en service) et systĂ©matisation des appels d’offres europĂ©ens pour les nouvelles autoroutes Ă  construire.
  • 2005 : privatisation du secteur autoroutier. L’État choisit le groupe Vinci comme repreneur du Groupe ASF (et donc de sa filiale ESCOTA).
  • 2009 : naissance de Vinci Autoroutes
  • 2010 : signature du Paquet vert autoroutier. Les sociĂ©tĂ©s de Vinci Autoroutes s’engagent Ă  investir 750 millions d’euros dans la requalification environnementale des sections les plus anciennes.
  • 2011 : Radio Trafic FM devient Radio Vinci Autoroutes Sud.

Le réseau Escota

459 km

  • 22 aires de service
  • 19 aires de repos
  • 23 tunnels
  • 50 viaducs
  • 140 panneaux Ă  messages variables
  • 686 000 clients par jour en moyenne (2012)
  • 1285 salariĂ©s (2012)

Notes et références

Liens externes

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