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Ardes

Ardes est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Ardes
Ardes
L'entrée du village.
Blason de Ardes
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Puy-de-DĂ´me
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Jacques Therme
2020-2026
Code postal 63420
Code commune 63009
DĂ©mographie
Gentilé Ardoisiens
Population
municipale
598 hab. (2020 en augmentation de 15,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 36 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 24′ 16″ nord, 3° 07′ 38″ est
Altitude Min. 485 m
Max. 1 039 m
Superficie 16,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Brassac-les-Mines
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Ardes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Ardes
GĂ©olocalisation sur la carte : Puy-de-DĂ´me
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Ardes
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Ardes

    GĂ©ographie

    Ardes est implanté sur les contreforts orientaux du Cézallier dont il est le principal bourg. Il est également situé le long de la rivière Couze d'Ardes ce qui lui vaut parfois l'appellation d'Ardes-sur-Couze. Le village est divisé en deux parties : le gros du bourg se situe sur un petit plateau dominant la vallée de la Couze tandis qu'une autre partie est située en contrebas le long de la rivière. Les toits du village sont rouges, les tuiles ayant remplacé les lauzes. En un siècle et demi, le village a perdu 80 % de sa population mais depuis quelque temps, la démographie repart à la hausse : nouveaux élèves à l'école, nouvelle épicerie, nouvelle boulangerie. La vie reprend dans ce village qui comme tant d'autres dans le Cézallier a été déserté. L'espoir d'une nouvelle vie se lit sur les façades refaites à neuf de certaines maisons.

    Ardes est un ancien bourg de tanneurs.

    Communes limitrophes d’Ardes
    Rentières
    Mazoires Ardes Augnat
    Apchat

    Urbanisme

    Typologie

    Ardes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,9 %), prairies (18,7 %), terres arables (3,7 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom officiel de la commune est et reste Ardes. On note toutefois l'utilisation fréquente, même au sein des administrations, d'une appellation d'usage Ardes-sur-Couze.

    Son nom vient du mot ardua qui désigne en gaulois un lieu en hauteur[7].

    Histoire

    Autrefois propriété de la famille de Mercœur. L'élevage ovin a joué un rôle majeur dans l'économie du village qui a donné son nom à une race locale, l'ardes[8].

    Le canton a subi un fort exode au XIXe siècle.

    Les Hospitaliers

    La Rivière l'Évêque est une ancienne propriété de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de leur commanderie de Montchamp jusqu'à la Révolution française. Initialement, un don d'Étienne VI de Mercœur, évêque de Clermont aux Augustins de Saint Laurent d'Oulx échangé en 1240 avec les Hospitaliers contre l'Hôpital de Chaumont[9] - [10]

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    Ardes a été, jusqu'en mars 2015, chef-lieu de canton. À l'issue du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Brassac-les-Mines[11].

    Elle a également été le siège de la communauté de communes Ardes Communauté. Celle-ci a fusionné avec sept autres communautés de communes du Pays d'Issoire pour former, le , la communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    [Note 3] Bernard Veissière PS Agent d'assurance
    Conseiller général du canton d'Ardes (1982-2015)
    Président de la communauté de communes Ardes Communauté
    En cours
    (au )
    Jacques Therme[13] Garagiste retraité[14]

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont nommés les Ardoisiens[15]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2020, la commune comptait 598 habitants[Note 4], en augmentation de 15,67 % par rapport Ă  2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6621 6361 8251 6951 8031 8301 7961 7061 521
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5051 4081 3831 4121 3941 3941 3811 3431 402
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4311 3211 2541 077973917995958854
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    807812747643585547592605520
    2018 2020 - - - - - - -
    583598-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'eau fortement minĂ©ralisĂ©e du groupe Danone, Arvie, Ă©tait produite Ă  Ardes, Ă  8 millions de litres en 2008. Danone Eaux France a dĂ©cidĂ© de se dĂ©sengager de l'exploitation et de la commercialisation de cette eau, la jugeant « trop salĂ©e, trop minĂ©ralisĂ©e », sans impact sur l'emploi puisque certains salariĂ©s sont affectĂ©s sur l'usine de Volvic selon son directeur[20]. Cette source a Ă©tĂ© rachetĂ©e en 2010 par une entreprise dĂ©sormais placĂ©e en liquidation judiciaire, Eurokin[21]. RachetĂ©e en 2012 par Qaf Limited, un groupe agroalimentaire de Singapour, l'usine a repris son activitĂ© sous l'eau nom de « sociĂ©tĂ© des eaux du CĂ©zallier ». L'eau est dĂ©sormais commercialisĂ©e sous le nom de « Ardesy ».

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Saint-Hubert dans l'Ă©glise Saint-Dizaint
    Le Doigt de Mercœur dominant le village depuis la montagne.

    Personnalité liée à la commune

    HĂ©raldique

    D'or à trois fasces ondées d'azur

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. RĂ©Ă©lu en [12].
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 52
    8. Meyer C., « mouton Ardes », sur http://dico-sciences-animales.cirad.fr, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, (consulté le ).
    9. G. Fournier, « Notes historiques sur Ardes et sa paroisse », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne,‎ , p. 432 (présentation en ligne).
    10. Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers en Haute Auvergne », Revue de haute Auvergne,‎ , p. 120, lire en ligne sur Gallica
      Erreur de date, lire 1240 et non 1244. « Calvimonte » : Il s'agit de Chaumont (Italie) en Dauphiné, initialement du diocèse de Turin puis de celui d'Embrun où la prévôté de Saint-Laurent d'Oulx était très implantée.
      .
    11. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
    12. « Bernard Veissière conserve son fauteuil », La Montagne,‎ .
    13. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    14. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 22 (édition du Puy-de-Dôme).
    15. « Puy-de-Dôme », sur habitants.fr (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. Éric Barbier, « Ardes-sur-Couze passe au régime sec », La Montagne,‎ , p. 3.
    21. Olivier Choruszko, « La bouteille bleue d'Arvie a bu le bouillon… », La Montagne,‎ .
    22. Girard, A la découverte d'églises méconnues : Ardes et Apchat, le Gonfanon no 20, Argha.
    23. Parc animalier d'Ardes sur Couze, sur viafrance.com.
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