Ardes
Ardes est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Ardes | |||||
L'entrée du village. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Puy-de-DĂ´me | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Maire Mandat |
Jacques Therme 2020-2026 |
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Code postal | 63420 | ||||
Code commune | 63009 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Ardoisiens | ||||
Population municipale |
598 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 24′ 16″ nord, 3° 07′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 485 m Max. 1 039 m |
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Superficie | 16,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Issoire (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Brassac-les-Mines | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Puy-de-DĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Ardes est implanté sur les contreforts orientaux du Cézallier dont il est le principal bourg. Il est également situé le long de la rivière Couze d'Ardes ce qui lui vaut parfois l'appellation d'Ardes-sur-Couze. Le village est divisé en deux parties : le gros du bourg se situe sur un petit plateau dominant la vallée de la Couze tandis qu'une autre partie est située en contrebas le long de la rivière. Les toits du village sont rouges, les tuiles ayant remplacé les lauzes. En un siècle et demi, le village a perdu 80 % de sa population mais depuis quelque temps, la démographie repart à la hausse : nouveaux élèves à l'école, nouvelle épicerie, nouvelle boulangerie. La vie reprend dans ce village qui comme tant d'autres dans le Cézallier a été déserté. L'espoir d'une nouvelle vie se lit sur les façades refaites à neuf de certaines maisons.
Ardes est un ancien bourg de tanneurs.
Urbanisme
Typologie
Ardes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,9 %), prairies (18,7 %), terres arables (3,7 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom officiel de la commune est et reste Ardes. On note toutefois l'utilisation fréquente, même au sein des administrations, d'une appellation d'usage Ardes-sur-Couze.
Son nom vient du mot ardua qui désigne en gaulois un lieu en hauteur[7].
Histoire
Autrefois propriété de la famille de Mercœur. L'élevage ovin a joué un rôle majeur dans l'économie du village qui a donné son nom à une race locale, l'ardes[8].
Le canton a subi un fort exode au XIXe siècle.
Les Hospitaliers
La Rivière l'Évêque est une ancienne propriété de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de leur commanderie de Montchamp jusqu'à la Révolution française. Initialement, un don d'Étienne VI de Mercœur, évêque de Clermont aux Augustins de Saint Laurent d'Oulx échangé en 1240 avec les Hospitaliers contre l'Hôpital de Chaumont[9] - [10]
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
Ardes a été, jusqu'en mars 2015, chef-lieu de canton. À l'issue du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Brassac-les-Mines[11].
Elle a également été le siège de la communauté de communes Ardes Communauté. Celle-ci a fusionné avec sept autres communautés de communes du Pays d'Issoire pour former, le , la communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants sont nommés les Ardoisiens[15]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2020, la commune comptait 598 habitants[Note 4], en augmentation de 15,67 % par rapport Ă 2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
L'eau fortement minéralisée du groupe Danone, Arvie, était produite à Ardes, à 8 millions de litres en 2008. Danone Eaux France a décidé de se désengager de l'exploitation et de la commercialisation de cette eau, la jugeant « trop salée, trop minéralisée », sans impact sur l'emploi puisque certains salariés sont affectés sur l'usine de Volvic selon son directeur[20]. Cette source a été rachetée en 2010 par une entreprise désormais placée en liquidation judiciaire, Eurokin[21]. Rachetée en 2012 par Qaf Limited, un groupe agroalimentaire de Singapour, l'usine a repris son activité sous l'eau nom de « société des eaux du Cézallier ». L'eau est désormais commercialisée sous le nom de « Ardesy ».
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Dizaint[22].
- Dominant le bourg et la vallée de Rentières, « le doigt de Mercœur », tour ruinée, vestige du château de l'autrefois puissante famille de Mercœur.
- Dans le bourg, quelques vestiges d'un autre château, détruit en 1633 sur ordre de Richelieu.
- Église de Rivière-l'Evêque
- Un parc animalier: Le Parc animalier d'Auvergne[23].
- Le musée des Vieux-Métiers.
Personnalité liée à la commune
- Saint Odilon est né à Ardes en 962.
HĂ©raldique
D'or à trois fasces ondées d'azur |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- RĂ©Ă©lu en [12].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 52
- Meyer C., « mouton Ardes », sur http://dico-sciences-animales.cirad.fr, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, (consulté le ).
- G. Fournier, « Notes historiques sur Ardes et sa paroisse », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne,‎ , p. 432 (présentation en ligne).
- Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers en Haute Auvergne », Revue de haute Auvergne,‎ , p. 120, lire en ligne sur GallicaErreur de date, lire 1240 et non 1244. « Calvimonte » : Il s'agit de Chaumont (Italie) en Dauphiné, initialement du diocèse de Turin puis de celui d'Embrun où la prévôté de Saint-Laurent d'Oulx était très implantée..
- Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
- « Bernard Veissière conserve son fauteuil », La Montagne,‎ .
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 22 (édition du Puy-de-Dôme).
- « Puy-de-Dôme », sur habitants.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Éric Barbier, « Ardes-sur-Couze passe au régime sec », La Montagne,‎ , p. 3.
- Olivier Choruszko, « La bouteille bleue d'Arvie a bu le bouillon… », La Montagne,‎ .
- Girard, A la découverte d'églises méconnues : Ardes et Apchat, le Gonfanon no 20, Argha.
- Parc animalier d'Ardes sur Couze, sur viafrance.com.