Arc cosinus
En mathématiques, l’arc cosinus d'un nombre réel compris au sens large entre −1 et 1 est l'unique mesure d'angle dont le cosinus vaut ce nombre, entre l'angle nul et l'angle plat.
Notation | |
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Réciproque |
sur [0 ; π] |
Dérivée | |
Primitives |
Ensemble de définition |
[−1 ; 1] |
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Ensemble image |
[0 ; π] |
La fonction qui associe à tout nombre réel compris au sens large entre −1 et 1 la valeur de son arc cosinus en radians est notée arccos (Arccos[1] ou Acos en notation française, et cos−1, parfois acos ou acs, en notation anglo-saxonne).
Il s'agit alors de la réciproque de la fonction trigonométrique cosinus sur l'intervalle [0, π] donc, dans un repère cartésien orthonormé du plan, la courbe représentative de arc cosinus s'obtient à partir de la courbe de la restriction du cosinus par la symétrie d'axe la droite d'équation y = x.
Définition
La fonction est définie comme la fonction réciproque de sur , c'est-à-dire qu'il s'agit de l'unique fonction telle que :
Propriétés
Non parité
Contrairement aux fonctions Arc sinus et Arc tangente, la fonction n'admet aucune parité. En revanche, elle possède la propriété suivante :
Relation avec le sinus
Pour , on a (car ) et , donc
« Inversion » des formules trigonométriques
Partant de n'importe quelle formule trigonométrique, on peut « l'inverser », obtenant une relation entre valeurs des fonctions réciproques, mais qui ne sera le plus souvent valable que dans des intervalles restreints. Par exemple, puisque , on aura , mais seulement pour
Dérivée
Comme dérivée d'une fonction réciproque, arccos est dérivable sur ]–1,1[ et vérifie
Cette formule s'obtient grâce au théorème sur la dérivée d'une fonction réciproque et à la relation avec le sinus (voir supra).
Forme intégrale indéfinie
Cette fonction peut s'écrire sous la forme d'une intégrale indéfinie :
Relation entre arc cosinus et arc sinus
En effet, π2 – arccos x est compris entre –π2 et π2 et son sinus est égal au cosinus de arccos x c'est-à-dire à x, donc π2 – arccos x = arcsin x.
(Pour une autre méthode, voir le § « Monotonie et signe de la dérivée » de l'article sur les fonctions monotones.)