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Antoine-Guillaume Rampon

Antoine-Guillaume Rampon, né le à Saint-Fortunat-sur-Eyrieux, arrondissement de Privas Ardèche, mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Antoine-Guillaume Rampon
Antoine-Guillaume Rampon
Antoine-Guillaume Rampon (1759-1842).

Naissance
Saint-Fortunat-sur-Eyrieux, arrondissement de Privas (Ardèche)
Décès
Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 1775
Distinctions Comte de l'Empire
Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 24e colonne.
Famille Joachim Rampon

Biographie

Il s’engage au régiment de Médoc le , il a alors 16 ans. En 1789, il devient sergent-major puis sous-lieutenant en 1792. En 1792, il sert à l'armée du Midi commandée par le général Jacques Bernard d'Anselme puis passe de 1793 à 1795, à l'armée des Pyrénées-Orientales où il participe à la guerre du Roussillon. Capitaine en , il est nommé adjudant-général sur le champ de bataille de Villelongue[1] le , il est blessé sous le commandement de Jacques François Dugommier lors de la reprise de Collioure.

Devenu chef de brigade en , il est à la tête de la 21e demi-brigade de première formation et se distingue le à la redoute de Monte-Legino près de Montenotte, en arrêtant, avec deux bataillons, les troupes austro-sardes commandées par le général Eugène-Guillaume Argenteau. Il est nommé, le même jour, général de brigade provisoire par Bonaparte. Le lendemain, avec l'aide du général Laharpe, il bat de nouveau le général Argenteau à Montenotte. Le , il est confirmé dans son grade et on le trouve à la tête de ses troupes aux batailles de Millesimo, de Dego, de Lonato, d'Arcole, de Rivoli et à La Favorite.

Le chef de brigade Rampon défend la redoute de Monte-Legino contre les austro-sardes, près de Montenotte le , René Théodore Berthon (1776-1859), 1812, châteaux de Versailles et de Trianon.

Il fait partie de l'expédition d’Égypte puis de celle de Syrie et se distingue lors de la bataille des Pyramides, la prise de Gaza, le siège de Jaffa, la bataille du Mont-Thabor et le siège de Saint-Jean-d'Acre. Revenu en Égypte, il se distingue lors de l'attaque du fort d'Aboukir. Le , il est nommé provisoirement général de division par le général Kléber, promotion qui est confirmée le suivant. On retrouve ensuite le général Rampon aux batailles d'Héliopolis, de Canope et au siège d'Alexandrie. En , il est nommé sénateur et est de retour en France en .

En 1802, il épouse Marie-Louise Élisabeth Riffard de Saint-Martin. En 1806, il est titulaire de la Sénatorerie de Rouen.

Le , il devient comte d'Empire puis, à partir de 1811, il organise les Gardes nationales chargées de la défense de la France sur la frontière pyrénéenne. Le , il procède à l'installation de la Cour impériale au palais de justice de Rouen[2]. On retrouve, le , Antoine-Guillaume Rampon à Anvers où il est chargé d'organiser les gardes nationales du département des Deux-Nèthes[3]. Il est ensuite chargé de la défense de Gorcum qui capitulera après un siège de 4 mois (- ).

Lors des Cent-Jours, il se rallie à l'Empereur et, sous les ordres du général Valence, défend Paris entre la Seine et Bicêtre.

Il meurt dans le 1er arrondissement de Paris le [4].

  • Les papiers personnels du gĂ©nĂ©ral Rampon sont conservĂ©s aux Archives nationales sous la cote 139AP[5].

Descendance

En 1802, il épouse Marie-Louise Élisabeth Riffard de Saint-Martin avec laquelle il a plusieurs enfants :

  • Joseph JĂ©rĂ´me Achille (1804 - 1832),
  • Joachim Achille (1805 - 1883) qui deviendra dĂ©putĂ© puis sĂ©nateur de l'Ardèche,
  • ZĂ©naĂŻde JosĂ©phine Élisabeth (1806 - 1827) qui Ă©pousera Victor Amand baron Thierry de Ville d'Avray,
  • HiĂ©ronime Delphine (1808 - 1817),
  • AndrĂ© Guillaume Auguste (1810 - avant 1842),
  • Jules Antoine Henri (1813 - 1832).

Distinctions

Statue du général Rampon à Saint-Fortunat-sur-Eyrieux

Hommages et postérité

Iconographie

  • Au Salon de 1833, Couder exposa un tableau : Le gĂ©nĂ©ral Rampon, au siège de Saint-Jean-d'Acre. Cette Ĺ“uvre fut commentĂ©e par Auguste Jal dans Les Causeries du Louvre, page 153 : (il fait parler des visiteurs) :
  • «-Quel est ce gĂ©nĂ©ral rĂ©publicain de l'armĂ©e d'Égypte ?
    • Le gĂ©nĂ©ral Rampon au siège de Saint-Jean-d'Acre, par M. Couder.
    • La tĂŞte est un peu commune et d'une faible exĂ©cution ; le reste n'est pas mal».

Notes et références

  1. Également appelée bataille de Villelongue-dels-Monts
  2. « Rouen : installation de la Cour impériale », Journal de Rouen, Rouen, no 103,‎ , p. 1-2 (ISSN 2430-8242, lire en ligne [jpg], consulté le ).
  3. « Paris, le 20 avril », Journal de Rouen, Rouen, no 112,‎ , p. 2 (ISSN 2430-8242, lire en ligne [jpg], consulté le ).
  4. Archives de Paris, Ă©tat civil de Paris, V3E/D 1255.
  5. Archives nationales
  6. « Cote LH/2264/49 », base Léonore, ministère français de la Culture

Source

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