Accueil🇫🇷Chercher

Années 1720 av. J.-C.

Les années 1720 av. J.-C. couvrent les années de 1729 av. J.-C. à 1720 av. J.-C.

Chronologies
-1729 -1728 -1727 -1726 -1725
-1724 -1723 -1722 -1721 -1720
DĂ©cennies :
-1750 -1740 -1730 -1720 -1710 -1700 -1690
Siècles :
-XXe -XIXe -XVIIIe -XVIIe -XVIe
Millénaires :
-IVe -IIIe -IIe -Ier Ier

Évènements

  • 1730 ou 1720 av. J.-C. : dĂ©but de la XVe dynastie HyksĂ´s (fin en 1620 av. J.-C., dates supposĂ©es)[1]. Cette date est retenue selon la Stèle de l’an 400, gravĂ©e sous Ramsès II et dĂ©couverte Ă  Tanis, qui indiquerait la date de fondation du temple du dieu Seth construit par les HyksĂ´s Ă  Avaris. Selon ManĂ©thon, règnes de Salitis, Bnon, Apachnan, Apopi (ou peut-ĂŞtre trois rois de ce nom), Iannas (SeouserenrĂŞ Khian) qui règne 40 ans, Assis (Sheshi)[2].
    • Les HyksĂ´s (hekaou khasout, « les princes des pays Ă©trangers »), peuples sĂ©mites venus de Palestine (canaanites et Amorrites), refoulĂ©s par les mouvements migratoires des Indo-europĂ©ens[3], pĂ©nètrent dans le delta du Nil, profitant de l’affaiblissement politique de l’Égypte. Leur installation dure un quart de siècle. Salitis, chef des HyksĂ´s, prend le titre de pharaon Ă  Avaris (près de Tanis), qu’il fortifie, et inaugure la XVe dynastie. Il entreprend la conquĂŞte de l’Égypte. Après la prise de Memphis, il contrĂ´le directement un territoire allant du sud de la Palestine Ă  Cusae dans la vallĂ©e du Nil. Ses successeurs rĂ©gneront jusqu’en Basse Nubie et placeront des Asiatiques aux postes importants du pays. Les HyksĂ´s doivent contenir l’invasion d’autres peuples nomades venus du Proche-Orient Ă  leur suite. Les HĂ©breux ont pu entrer en Égypte Ă  l’occasion de l’interrègne des Hyksos (Jacob)[4].
    • Les HyksĂ´s assimilent Seth au dieu asiatique Soutekh[5]. Ils adoptent le culte de RĂŞ, et introduisent en Égypte le culte de dieux asiatiques (Soutekh, Baal, AstartĂ©, etc.). Tout en conservant leurs coutumes asiatiques, ils adoptent les usages des Ă©gyptiens (Ă©criture, noms de règne).
    • Les HyksĂ´s disposent de chars de guerre, d’arcs composites de longue portĂ©e, d’une lourde Ă©pĂ©e recourbĂ©e et de cuirasses. Ils portent des noms sĂ©mites, comme Anat-Her, Semken, Amou ou Yakub-har. Les troupes Ă©gyptiennes, dont les hommes combattent presque entièrement nus, armĂ©s d’arc Ă  faible portĂ©e, de petites haches et de boucliers encombrants sont rapidement Ă©crasĂ©es[6].

Notes et références

  1. Voir les chronologies comparées des dynasties égyptiennes
  2. Claude Vandersleyen, L'Égypte et la vallée du Nil : De la fin de l'Ancien Empire à la fin du Nouvel, vol. 2, Presses Universitaires de France, , 832 p. (ISBN 978-2-13-073816-9, présentation en ligne)
  3. Michel Soutif, Fondements des civilisations de l'Asie, EDP Sciences, 384 p. (ISBN 978-2-7598-0337-8, présentation en ligne)
  4. Jean Jolly, Histoire du continent africain : de la préhistoire à 1600, vol. 1, Éditions L'Harmattan, , 236 p. (ISBN 978-2-7384-4688-6, présentation en ligne)
  5. Jean-Pol Samain, Des Sumériens à Jésus, Société des Écrivains, , 430 p. (ISBN 978-2-7483-6089-9, présentation en ligne)
  6. Albert Adu Boahen, Joseph Ki-Zerbo, Histoire générale de l'Afrique, vol. 2, UNESCO, , 925 p. (ISBN 978-92-3-201708-6, présentation en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.