AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Anglesqueville-l'Esneval

Anglesqueville-l'Esneval est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Anglesqueville-l'Esneval
Anglesqueville-l'Esneval
La mairie
Blason de Anglesqueville-l'Esneval
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité Le Havre Seine Métropole
Maire
Mandat
Patrick Lefebvre
2020-2026
Code postal 76280
Code commune 76017
DĂ©mographie
Gentilé Anglesquevillais
Population
municipale
662 hab. (2020 en augmentation de 26,1 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 152 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 38â€Č 02″ nord, 0° 14â€Č 16″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 133 m
Superficie 4,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Havre
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Octeville-sur-Mer
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Anglesqueville-l'Esneval
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Anglesqueville-l'Esneval
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Anglesqueville-l'Esneval
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Anglesqueville-l'Esneval
Liens
Site web https://anglesqueville-lesneval.fr/

    GĂ©ographie

    Commune du pays de Caux, située dans le canton d'Octeville-sur-Mer.

    Communes limitrophes

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • EntrĂ©e de l'agglomĂ©ration.
      Entrée de l'agglomération.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 001 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 109,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă  75 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Anglesqueville-l'Esneval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (99,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (81,1 %), zones urbanisĂ©es (15,2 %), prairies (3,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Anglica villa entre 1036 et 1044[21], Apud Engleskevillam juxta Monasterium Villare en 1192 (Arch. S.-M. 52 H — charte de Walt. de NĂ©ville), Gisl. de Engleschevilla (Arch. S.-M. 18 H — charte de Th. de Molinis, Arch. S.-M. 25 H) et G. de Engleskevilla fin XIIe siĂšcle (Arch. S.-M. 54 H — charte de R. de Espovilla), Ecc. de Anglica villa juxta Criketot en 1207 (Arch. S.-M. G. Arch.), Anglica villa vers 1240 (H. Fr. XXIII, 279), Apud Anglicam villam entre 1248 et 1269 (Bonnin 800), Englesqueville en 1319 (Arch. S.-M. G 3267, 3268), Saint-Martin d'Englesqueville en 1324 (Arch. S.-M. G 1695), Anglesqueville l'Esneval en 1423 (Arch. S.-M. tab. Rouen), Saint Martin d'Anglesqueville en 1713 (Arch. S.-M. G 737), Anglesqueville en 1738 (PouillĂ©s), Englesqueville ou Anglesqueville l'Esneval en 1788 (Dict.), Anglesqueville-l'Esneval en 1953 (Nom.)[22].

    Anciennement Englesqueville, comme tous les Anglesqueville de Haute-Normandie[23], Ă©quivalents des autres Englesqueville normands.

    L'Ă©tymologie d'Anglesqueville est semblable Ă  celles des autres lieux homonymes : voir Anglesqueville-la-Bras-Long.

    D'aprÚs François de Beaurepaire[24], le déterminant complémentaire -L'Esneval est attesté à partir de 1419 et est emprunté à la famille d'Esneval, dont le fief d'origine est le chùteau d'Esneval à Pavilly situé également en Seine-Maritime.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 11 août 2020)
    Patrick Lefebvre DVG Employé
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[25]

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[27].

    En 2020, la commune comptait 662 habitants[Note 8], en augmentation de 26,1 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    393450486495543547538506503
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    465462456396374351313311291
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    282294298265244256250251243
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    238188216321372473499491544
    2014 2019 2020 - - - - - -
    525648662------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    l'Ă©cole.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin d'Anglesqueville-l'Esneval.
    • Monument aux morts.
    • Calvaire.
    • Église Saint-Martin.
      Église Saint-Martin.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Calvaire.
      Calvaire.

    HĂ©raldique

    Armes de Anglesqueville-l'Esneval

    Les armes de la commune d'Anglesqueville-l'Esneval se blasonnent ainsi :
    Parti d'azur et de gueules, à un chevron d'or brochant accompagné en chef, à dextre d'une coquille, à senestre d'un lion et en pointe d'un fer de pique, le tout d'argent.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Anglesqueville-l'Esneval et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Anglesqueville-l'Esneval et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Le Havre », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Stéphane Gendron - 2003 - Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 128.
    22. Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 13.
    23. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150)
      Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
      .
    24. Ibidem.
    25. « Municipales 2020. Patrick Lefebvre rĂ©Ă©lu maire Ă  Anglesqueville-l’Esneval : Anglesqueville-l’Esneval. Le maire sortant a retrouvĂ© son fauteuil avec 14 voix pour un nul. Il est Ă©galement conseiller communautaire », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.