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Angaur

Angaur, aussi appelĂ© Anguar ou Ngeaur (en japonais : ă‚ąăƒłă‚Źă‚Šăƒ«ć·ž), est l'un des seize États qui forment les Palaos. D'une superficie de km2, il est peuplĂ© de 119 habitants en 2015.

Angaur
Drapeau de Angaur
Drapeau
Angaur
Carte de l’État d'Angaur.
Administration
Pays Drapeau des Palaos Palaos
Capitale Ngaramasch
Gouverneur
Mandat
Kenneth T. Uyehara
2017-en cours
DĂ©mographie
Gentilé Angaurais, Angauraise
Population 119 hab. (2015)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 6° 54â€Č nord, 134° 08â€Č est
Altitude Min. 0 m
Max. 45,72 m
Superficie 800 ha = 8 km2
Divers
Langues officielles anglais, paluan, japonais
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Palaos
Voir sur la carte administrative des Palaos
Angaur

    GĂ©ographie

    Carte de l'Ăźle d'Angaur en 2015, avec Ngaramasch Ă  l'ouest.

    GĂ©ographie physique

    L'État est constituĂ© de deux Ăźles et de deux territoires traditionnels inaliĂ©nables[1] :

    • l'Ăźle principale donne son nom Ă  l’État : Ăźle d'Angaur. Il s'agit d'un atoll surĂ©levĂ©[2]. La cĂŽte orientale de l'Ăźle est sablonneuse ponctuĂ©e d'affleurements rocheux tandis que la cĂŽte occidentale est bordĂ©e par un lagon.
    • quelques rochers, dont le Rois Buked et un autre non nommĂ©, proche des rives d'Angaur.
    • le lieu traditionnel nommĂ© Lukes, point central de la crĂ©ation mythologique des Ăźles des Palaos[3] - [4], et
    • le lieu traditionnel nommĂ© Olimtemutel Riou Er Ngeaur.

    GĂ©ographie administrative

    L’État n'est pas constitutionnellement divisĂ© en subdivisions administratives, mais fait rĂ©fĂ©rence dans l'article XII(C), section 1 interdisant la sĂ©cession, aux villages traditionnels de l'Ăźle[5].

    Les habitants sont regroupés dans la capitale, Ngaramasch[6]. Il y aurait trois autres villages abandonnés : Rois, à l'est, Olungau et Kidel[7].

    Climat

    Angaur a un climat océanique tropical divisé en deux saisons : d'octobre à juin, un vent nord-est traverse l'ßle, tandis que la saison de juillet à septembre est celle de la mousson[8].

    Histoire

    Peuplement

    Selon Kramer, Angaur serait l'un des plus anciens lieux habités des Palaos[9]. Avant l'arrivée des Allemands, les Angaurais obtenaient de l'eau potable en recueillant l'eau de pluie en utilisant les arbres[10].

    DĂ©couverte par les Occidentaux

    La premiÚre fois qu'Angaur, Peleliu, Babeldaob, et Koror ont été aperçues par les Occidentaux fut lors de l'expédition espagnole de Ruy López de Villalobos à la fin de . Elles furent alors inscrites sur les cartes sous le nom de Los Arrecifes (« les récifs » en espagnol)[11].

    PĂ©riode allemande (1899-1914)

    AprĂšs sa dĂ©faite dans la guerre hispano-amĂ©ricaine, l'Espagne vendit les Palaos (dont Angaur) Ă  l'Empire allemand en 1899[9]. Rapidement, l'exploitation du guano, dont les dĂ©pĂŽts sur l'Ăźle Ă©taient estimĂ©s Ă  2,5 millions de tonnes, dĂ©buta[9]. Les droits d'exploitation furent accordĂ©s Ă  la Deutsche Sudsee-Phosphat-Aktiengesellschaft[9]. C'est Ă©galement Ă  cette Ă©poque que deux puits d'accĂšs Ă  l'eau sont creusĂ©s[10].

    Les macaques présents sur l'ßle d'Angaur auraient été relùchés durant la colonisation allemande[6].

    Kramer estime que la population d'Angaur à cette période s'élÚve à 150 habitants[9].

    PĂ©riode japonaise (1914-1944)

    En 1914, à la suite de l'entrée en guerre du Japon, celui-ci s'empare des colonies allemandes du Pacifique et en Chine et en contrepartie de la coopération navale anglo-japonaise 1917-1918, les ßles passent sous contrÎle japonais[12].

    Seconde Guerre mondiale

    Du 17 au se déroula la bataille d'Angaur lors de l'opération Stalemate II annexe de l'opération principale Stalemate.

    Période américaine (1944-1978)

    La période américaine commence officieusement en 1944 avec l'occupation de l'ßle par les forces armées. Durant l'occupation américaine, un troisiÚme puits fut creusé afin d'alimenter les forces en eaux[10].

    AprÚs la guerre, les deux puits initiaux furent utilisés pour les activités miniÚres tandis que le troisiÚme puits fut utilisé pour alimenter la population angauraise en eau[10]. L'exploitation du phosphate par les Américains prit fin en 1954[13].

    En 1977, à la veille de l'indépendance, la base des gardes cÎtes américains fut fermée[13].

    Indépendance

    Les Palaos devinrent indĂ©pendantes en 1978 et Angaur fut alors organisĂ© en État au sein de la nouvelle rĂ©publique en 1982.

    XXIe siĂšcle

    L’État envisage la recherche de pĂ©trole dans ses eaux[14].

    Politique

    Le pouvoir exécutif est confié au gouverneur d'Angaur[15].

    Le pouvoir législatif est confié à l'Olbiil Era Ngeaur, la législature d'Angaur[16]. Elle est composée de neuf membres élus[17] pour un mandat de deux ans[18].

    Il n'y a pas de systÚme judiciaire propre à Angaur, lequel est intégré au systÚme judiciaire unifié des Palaos. L'Olbiil Era Ngeaur se réserve le droit de créer un systÚme judiciaire propre à Angaur[19].

    Population et société

    Évolution de la population

    Évolution dĂ©mographique de l’État d'Angaur
    1920 1925 1930 1935 1946 1947 1954 1958 1967
    759798708751316334410428429
    1970 1973 1980 1986 1990 1995 2000 2005 2015
    438277243214206193188320119
    (Sources : Gorenflo 1996, p. 15 ; 1954 : Arnow 1961, p. 10 ; 1995, 2000 et 2005 : Census Monograph Report 2005 ; Census of Population 2015, p. 10.)

    Habitations

    Sur les 52 habitations occupĂ©es de l’État d'Angaur recensĂ©es en 2012, 50 avaient un toit de mĂ©tal, bois et d'autres matĂ©riaux et deux avaient un toit en bĂ©ton. En revanche, 21 avaient une fondation en bĂ©ton, et 31 avaient des fondations en bois ou par tassement[20]. Cinquante avaient accĂšs Ă  l'eau courante[21]. Aucune n'avait un accĂšs aux Ă©gouts publics[21]. Enfin, la totalitĂ© des maisons occupĂ©es avaient accĂšs Ă  l'Ă©lectricitĂ©. En revanche, seulement six maisons avaient internet[22].

    Éducation

    L’État compte une Ă©cole : la Angaur Elementary School (Ă©cole Ă©lĂ©mentaire d'Angaur)[23]. CrĂ©Ă©e en 1945, elle ne compta que 30 Ă©lĂšves jusqu'en 1947 car les familles avaient fui vers Babeldaob[23]. La premiĂšre Ă©cole occupa un ancien bĂątiment militaire dans le hameau de Iwaiu, prĂšs de la plage[23]. L'Ă©cole fut dĂ©placĂ©e sur son site actuel en 1953, avant de dĂ©mĂ©nager prĂšs des quais (sur le site de l'ancienne Ă©cole) puis de retourner dĂ©finitivement Ă  son site actuel (le mĂȘme qu'en 1953)[23].

    Transports

    L’État possĂšde un port, le port d'Angaur, se trouvant sur la cĂŽte ouest et servant pour le transport et la pĂȘche. En 2011, l'Ăźle n'Ă©tait reliĂ© au reste des Palaos par un ferry qu'une fois par semaine[9]. Le bateau de l’État s'appelle le Yamato Maru[24].

    L’État dispose Ă©galement d'une petite piste d’atterrissage dans l'est de l'Ăźle. Toutefois, en 2011, aucune liaison aĂ©rienne n'Ă©tait assurĂ©e entre Angaur et Koror[9]. La piste est allongĂ©e et rĂ©novĂ©e en aoĂ»t 2020 par les forces armĂ©es des États-Unis[25].

    Culte

    L'Ăźle comprend une Ă©glise : l'Ă©glise Notre-Dame du Rosaire.

    Économie

    Les principales activitĂ©s de l'État sont la pĂȘche et le tourisme avec le surf et les casinos autorisĂ©s en 2003. Entre 1909 et 1954, une mine de phosphate a Ă©tĂ© exploitĂ©e.

    Avant 1943, la culture du cocotier était une des sources de subsistance de l'ßle, mais les arbres furent tués par une infestation d'Oryctes rhinoceros[26].

    Culture et patrimoine

    Langues officielles

    Outre l'anglais et le paluan, le japonais, trace de l'occupation japonaise, est troisiĂšme langue officielle de l'État[27] - [28] - [29]. Cependant, selon le recensement de 2005, aucun des habitants de l'Ăźle ĂągĂ© de 5 ans et plus ne parle japonais Ă  la maison[30]. Étant donnĂ© que le japonais est seulement la langue nationale de facto du Japon[31] - [32], Angaur est le seul endroit oĂč cette langue a un statut officiel de jure.

    Drapeau

    Drapeau de l’État.

    En premier plan du drapeau figure une fleur orange avec dix-huit Ă©tamines[33]. Il s'agit d'une fleur kelau utilisĂ©e dans les cĂ©rĂ©monies appelĂ©es Ngasech. Elle reprĂ©sente l'unitĂ© des Angaurais (kltalreng)[33]. Les dix-huit Ă©tamines reprĂ©sentent les dix-huit clans d'Angaur[33]. Les quatre bandes reprĂ©sentent les hameaux traditionnels de Angaur. Leurs couleurs Ă©voquent la mer (les bleus) et l’üle (les verts)[33].

    Environnement

    La végétation de l'ßle a presque entiÚrement été détruite lors de la bataille d'Angaur en 1944[26].

    L'Ăźle accueille une petite population d'escargots endĂ©miques, l'espĂšce Aaadonta angaurana. Celle-ci est en danger critique d'extinction, voire Ă©teinte[34]. De mĂȘme, une sous-espĂšce de Candoia superciliosa, le Candoia superciliosa crombiei, est endĂ©mique d'Angaur[35].

    Une population de macaques crabiers fut introduite sur l'Ăźle, probablement vers 1909[9], et menace l'agriculture locale, bien que certains Angaurais voient l'espĂšce comme une part de leur culture[36]. Il y en aurait environ 400 sur l'Ăźle (la population de l'Ăźle est, Ă  titre de comparaison, d'environ 150 personnes)[9].

    Sources

    Références

    1. Article I, sections 1 et 2 de la constitution d'Angaur
    2. « Islands of Palau » (consulté le )
    3. Besebes et Tellames 2017, p. 2
    4. Meleisea 2004, p. 39
    5. Article XII(C), section 1 de la Constitution
    6. Hollywood 2006, p. 99
    7. Evans 2016
    8. Arnow 1961, p. 13
    9. Wheatley 2011, p. 256
    10. Arnow 1961, p. 16
    11. Burney 1813, p. 233
    12. En Ă©change de la reconnaissance britannique des prĂ©tentions territoriales japonaises en Chine et dans le Pacifique, le Japon a envoyĂ© le croiseur Akashi et huit destroyers Ă  Malte, chiffre qui fut portĂ© par la suite Ă  17 navires. En grande partie grĂące Ă  cette flotte d’escorte et de soutien, les convois alliĂ©s furent protĂ©gĂ©s en MĂ©diterranĂ©e et les troupes alliĂ©es purent ĂȘtre acheminĂ©es d’Égypte vers Salonique et Marseille, pour prendre part Ă  la grande offensive de 1918. Un incident cĂ©lĂšbre, le destroyer Matsu a sauvĂ© plus de trois mille soldats et membres d’équipage du navire de transport Transalyvania quand il fut torpillĂ© au large des cĂŽtes françaises. En tout, le Japon a escortĂ© 788 bateaux en MĂ©diterranĂ©e, dont 700 000 hommes de troupe du Commonwealth britannique. RĂ©sultats : le Japon sort de la guerre avec une poignĂ©e de colonies mineures et dont la reconnaissance internationale Ă©tait assez mitigĂ©e, au coĂ»t relativement bas de 2 000 morts. Le Japon devra ensuite s'accrocher pour ne pas se les faire reprendre quand la ligue des nations demande qu'elles soient placĂ©es sous tutelle.
      Sources navales : Naval War College Review, hiver 2000, vol. LIII, n° 1
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      • “Official Report of Japanese Naval Activities during the War,” 11 December 1918, translation of official statement issued by Japanese Navy Department on 8 December 1918, ONI, RG 38, Naval Attache Reports, U-4-B, 11083, p. 2, National Archives, Washington, D.C.
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      • ONI, “Japanese Naval Activities during European War,” p. 9, and “Operations—Japanese Navy,” pp. 121–3, 126–8, 130–2, 141–2.
      • Malcolm D. Kennedy, The Estrangement of Great Britain and Japan, 1917–1935 (Berkeley: Univ. of California Press, 1969), p. 13.
      • Arthur J. Marder, From the Dreadnought to Scapa Flow, vol. 4, 1917: Year of Crisis (London: Oxford Univ. Press, 1969), p. 100.
      • David F. Trask, Captains & Cabinets: Anglo-American Naval Relations, 1917–1918 (Columbia: Univ. of Missouri Press, 1972), pp. 102–4.
      • ONI, “Japanese Naval Activity and Other Contributions to the European War,” p. 1, and “Official Report of Japanese Naval Activity,” p. 8; and Ian Nish, “Japan in Britain’s View of the International System, 1919–37,” in Anglo-Japanese Alienation, 1919–1952, ed. Ian Nish (Cambridge, U.K.: Cambridge Univ. Press, 1982), p. 29.
      • ONI, “Operations—Japanese Navy,” pp. 10–1; and Paul G. Halpern, A Naval History of World War I (Annapolis, Md.: Naval Institute Press, 1994), p. 393.
      • “Naval Transport and Convoy,” The Times History and Encyclopedia of the War, 22 vols., 11 June 1918, vol. 16, p. 173; “The Navy’s Work in 1917,” ibid., 18 December 1917, vol. 14, p. 164; and Henry Newbolt, History of the Great War (Based on Official Documents) Naval Operations, 5 vols. (London: Longmans, Green, 1928), vol. 4, p. 295.
      • Howarth, Fighting Ships of the Rising Sun, p. 130.
      • Hosoya Chihiro, “Britain and the United States in Japan’s View of the International System, 1919–1937,” in Anglo-Japanese Alienation, 1919–1952, ed. Ian Nish (Cambridge, U.K.: Cambridge Univ. Press, 1982), pp. 8–9.
    13. Hollywood 2006, p. 98
    14. Pacific Islands Report - 15 juin 2016
    15. Article IX, section 1 de la Constitution
    16. Article VIII, section 1 de la Constitution
    17. Article VIII, section 2 de la Constitution
    18. Article VIII, section 4 de la Constitution
    19. Article X, section 1 de la Constitution
    20. Statistical Yearbook 2013, p. 22
    21. Statistical Yearbook 2013, p. 23
    22. Statistical Yearbook 2013, p. 24
    23. MinistĂšre de l’éducation
    24. Hollywood 2006, p. 100
    25. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/09/10/l-archipel-de-palaos-discret-porte-avions-us-aux-portes-de-l-asie.html#
    26. Arnow 1961, p. 10
    27. Article XII, section 1
    28. (en) Central Intelligence Agency, « Palau », sur cia.gov, The World Factbook (consulté le ).
    29. Jacques Leclerc, « Belau », sur axl.cefan.ulaval.ca, UniversitĂ© Laval (consultĂ© le ) : « Pour les langues locales co-officielles avec l'anglais, mentionnons le sonsorolais Ă  Sonsoral; le tobien Ă  Tobi; l'angaur et le japonais Ă  Angaur; le paloasien dans tous les autres. ».
    30. (en) Office of Planning and Statistics, 2005 Census of Population and Housing of the Republic of Palau [« Recensement de 2005 de la population de la république des Palaos »], vol. 1, Koror, (lire en ligne [PDF]), p. 26.
    31. Jacques Leclerc, « Japon : La politique relative au japonais : 2 La politique linguistique concernant la langue nationale », sur axl.cefan.ulaval.ca, UniversitĂ© Laval (consultĂ© le ) : « Dans la Constitution de 1947 (toujours en vigueur), il n’existe aucune disposition linguistique. Aucune loi ni dĂ©cret ni arrĂȘtĂ© impĂ©rial ne proclame de quelque façon que ce soit le japonais comme langue officielle [
] ».
    32. (ja) « æł•ćŸ‹ăšć›œèȘžăƒ»æ—„æœŹèȘž » [« Droit et langue nationale – Langue japonaise »], sur houseikyoku.sangiin.go.jp (consultĂ© le ).
    33. Gulibert 2000
    34. « Aaadonta angaurana », sur iucnredlist.org (consulté le )
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    36. Wheatley 2011, p. 254

    Documents officiels

    • (en) Constitution of the State of Angaur, Angaur, (lire en ligne).
    • (en) Bureau du budget de la planification, Census Monograph Report, MinistĂšre des Finances, (lire en ligne)
    • (en) MinistĂšre des finances de la RĂ©publique des Palaos, Statistical Yearbook, (lire en ligne)
    • (en) Bureau du budget de la planification, Census of population, housing, agriculture, MinistĂšre des Finances, (lire en ligne)

    Ouvrages et articles

    • (en) Meked Besebes et Lynda D. Tellames, Preserving Traditional Place Names in Palau, , 16 p. (lire en ligne)
    • (en) Malama Meleisea, The Cambridge History of the Pacific Islanders, Cambridge University Press, , 540 p. (ISBN 978-0-521-00354-4)
    • (en) Robert Evans, Palau : A Cultural Geography, iUniverse, , 470 p. (ISBN 978-1-5320-0166-6)
    • Bruce P. Wheatley, « Ethnophoresy of longtailed macaques », dans AgustĂ­n Fuentes, Monkeys on the Edge: Ecology and Management of Long-Tailed Macaques and their Interface with Humans, Cambridge University Press, (ISBN 9781139500418)
    • (en) Ted Arnow, Effects of Phosphate Mining on the ground water of Angaur, Palau Islands Trust Territory of the Pacific Islands, , 54 p. (lire en ligne)
    • (en) L. J. Gorenflo, « Demographic Change in the Republic of Palau », Pacific Studies, Washington, Argonne National Laboratory, vol. 9, no 3,‎ (lire en ligne)
    • (en) James Burney, A chronological history of the discoveries in the South Sea or Pacific Ocean, vol. I, Londres,
    • (en) Mike Hollywood, Papa Mike's Palau Islands Handbook, iUniverse, , 160 p. (ISBN 978-0-595-37607-0), p. 90 Ă  97
    • (en) « Palau's Angaur State backs oil drilling », Pacific Islands Report,‎ (lire en ligne)

    Sites internet

    Compléments

    Articles connexes

    Liens externes

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