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Andrés Segovia (peintre)

Andrés Segovia est un peintre et lithographe espagnol né le à Buenos Aires et mort à Paris 18e le [1].

Andrés Ségovia
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
Période d'activité
Nationalité
Espagnole
Activité
Formation
Autodidacte
Lieu de travail
Père
Andrés Segovia, guitariste

Biographie

Les nombreux récitals produits tant sur le continent américain qu'en Europe par le célèbre guitariste espagnol Andrés Segovia (1893-1987) font que c'est à Buenos Aires que de son premier mariage avec Adelaida Portillo naît en 1929 son fils, prénommé de même Andrés, appelé dans ce contexte d'itinérance permanente à vivre « une enfance mouvementée, partagée entre l'Amérique du Sud, l'Espagne, la Suisse, l'Italie et l'Allemagne »[2], avant d'arriver à Paris avec le statut de réfugié politique en 1939.

Partagé entre ses études et la pratique de la peinture en autodidacte, s'intéressant à l'affiche avec un passage dans l'atelier de Paul Colin, se liant d'une amitié durable avec Antoni Clavé, c'est en 1947 qu'il décide de se consacrer totalement à la peinture[2]. Il s'installe à la villa des Arts, 15, rue Hégésippe-Moreau, dans l'atelier qu'occupa avant lui Jean Dufy[3].

Andrés Segovia est sélectionné pour le prix Drouant-David de la Jeune Peinture en 1952[4].

Il renonce, à la mort de son père, au titre de marquis de Salobreña, conféré par le roi Juan Carlos Ier d'Espagne.

Expositions

Expositions personnelles

Expositions collectives

RĂ©ception critique

  • « Je fus tout aussitĂ´t conquis en faisant le tour des cimaises oĂą s'offraient d'Ă©tonnantes compositions dont la science picturale, que ce soit dans les volumes ou dans le trait, s'avĂ©rait magistrale. Ă€ la mise en place rigoureuse s'ajoutait un sens Ă©tonnant des coloris et des valeurs dans une fantaisie dĂ©bridĂ©e... Segovia a suivi une Ă©volution sage et lente. Son art purifiĂ©, stabilisĂ©, Ă©thĂ©rĂ©, se refuse Ă  toute compromission de facilitĂ© pour se cantonner dans une rigueur presque mĂ©taphysique, oĂą les harmonies des tons les plus rares s'unissent Ă  celles des volumes et des formes. » - Emmanuel David[9]
  • « Cet artiste espagnol nĂ© en Argentine adopte un style sculptural, un dessin prĂ©cis dans la synthèse de la ligne, des harmonies sombres Ă  l'espagnole entre abstraction gĂ©omĂ©trique et perspective surrĂ©aliste. » - GĂ©rald Schurr[10]
  • « Le solide mĂ©tier de Segovia met sa mĂ©ticulositĂ© au service d'une peinture dont l'Ă©volution vers le symbolisme est Ă©vidente. En effet, le thème, que ce soit le fruit, pomme ou pastèque, la tĂŞte en bois du mannequin, la machine ou l'insecte ou encore des paysages aux lignes hexagonales, semblent ĂŞtre le support de compositions subtilement chargĂ©es de sens, dont les coloris clairs, distinguĂ©s et feutrĂ©s, ne sont pas le moindre des charmes. C'est une peinture minutieusement rĂ©aliste et pourtant Ă©loignĂ©e de la rĂ©alitĂ©. » - Dictionnaire BĂ©nĂ©zit[2]

Ĺ’uvres dans les collections publiques

Collections particulières référencées

  • Julius Fleischmann Jr., Cincinnati[6].

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 12, page 639.
  3. André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éditions André Roussard, 1999.
  4. Éric Mercier, AnnĂ©es 50 - La Jeune Peinture, tome II : Panorama de la Jeune Peinture, ArtAcatos, 2010, « AndrĂ©s Segovia Â», pp. 358-359.
  5. Le Delarge, GrĂĽnd, 2001, p. 1139.
  6. Contemporary Arts Center, Cincinnati, La collection Julius Fleischmann, présentation de l'exposition.
  7. Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 Ă  nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  8. « Premier Salon de peinture à l'École polytechnique », La Jaune et la Rouge, n°455, mai 1990, p. 43.
  9. Emmanuel David, Le métier de marchand de tableaux, Éditions France-Empire, 1978, p. 144.
  10. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, p. 843.
  11. Villa des arts, Andrés Segovia dans les collections.

Voir aussi

Bibliographie

  • Waldemar George, De Ingres Ă  nos jours. Corps et visages fĂ©minins, Éditions d'Art et d'industrie, 1955.
  • Emmanuel David (entretiens avec HervĂ© Le Boterf), Le mĂ©tier de marchand de tableaux, Éditions France-Empire, 1978.
  • Sanjiro Minamikawa, Ces maĂ®tres dans leur atelier, Japon, Asahi Sonorama, 1980.
  • Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 Ă  nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  • GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  • AndrĂ© Roussard, Dictionnaire des peintres Ă  Montmartre, Paris, Éditions AndrĂ© Roussard, 1999.
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, GrĂĽnd, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂĽnd, 2001 (lire en ligne).
  • Éric Mercier, AnnĂ©es 50. La Jeune Peinture, tome I : L'alternative figurative ; tome II : Panorama de la Jeune Peinture, Éditions ArtAcatos, 2010.

Liens externes

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