André Le Vert
André Le Vert est un général français né le à Paris et mort le à Boulogne-Billancourt[2].
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(Ă 92 ans) Boulogne-Billancourt |
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Service historique de la DĂ©fense (GR 14 YD 2618)[1] |
Biographie
André Le Vert réussi le concours d'entrée à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1932. Nommé au grade de sous-lieutenant à sa sortie d'école en 1934, il est affecté au 21e Régiment d'Infanterie jusqu'en 1936, date à laquelle il est promu au grade de lieutenant et affecté au 171e Régiment d'Infanterie de Forteresse; il sert y sert alors à la compagnie d'engins de Belfort.
Le , il est affecté à la Légion étrangère. Il y restera jusqu'en 1965. Affecté comme chef de section au 1er Régiment Etranger, il sert successivement à la compagnie d'instruction d'engins et des transmissions, à la compagnie pionniers, puis à la 3e compagnie. En juillet 1941, il part renforcer les unités en Syrie, mais la fin des combats l'oblige à faire demi-tour pour retourner en Algérie.
Le , il embarque à destination du Sénégal où il rejoint la compagnie régimentaire de la 4e Demi-brigade de Légion étrangère (DBLE) en qualité de chef de la section des transmissions. Le , il est promu capitaine.
En mars 1943, la 4e DBLE quitte le Sénégal et regagne le Maroc où elle devient 1er Régiment Etranger d'Infanterie de Marche (REIM). Il prend alors le commandement de la CCB puis celui de la 12e compagnie.
Il part ensuite avec son unité en Tunisie, ou, comme chef des transmissions, il participe à la victoire. À la dissolution du REIM, il est versé au Régiment de Marche de la Légion étrangère (RMLE).
Le , le capitaine Le Vert prend le commandement de la 10e compagnie. En septembre 1944, le régiment débarque en Provence. Au cours des combats menés par le RMLE pour la libération de la France, André Le Vert est blessé le devant Belfort et gagne sa première citation. Il participe ensuite à la campagne d'Allemagne jusqu'à la victoire.
Le RMLE, devenu 3e REI, débarque en Extrême-Orient à la fin de la guerre en Europe. Le André Le Vert est décoré à deux reprises sur le théâtre.
Diplômé de l'École supérieure de guerre, il est promu au garde de chef de bataillon en avril 1952, au cours d'un deuxième séjour en Indochine. Il prend alors le commandement du 5e bataillon du 3e REI avant d'occuper les fonctions de chef d'état-major du régiment. À la fin de son séjour en Asie, il retrouve l'Europe où il est affecté à l'état-major des Forces françaises en Allemagne.
En 1957, affecté au 110e RI, il retrouve l'Algérie et est promu au grade de lieutenant-colonel. Commandant en second du régiment, il est de nouveau décoré pour ses actions au feu.
Après deux années comme instructeur à l'école de guerre, il retrouve la Légion en 1962. Commandant en second du 1er REI, il commande le détachement précurseur qui prend possession du camp de la Demande à Aubagne lors du déménagement du régiment en métropole.
Promu colonel le , il prend le commandement du 2e REI en juillet de la même année. Le régiment est à cette époque chargé de la surveillance des sites sensibles situés dans les Territoires du Sud en Algérie. À l'issue de son commandement, André Le Vert est affecté à l'état-major de la subdivision militaire de l'Aisne.
En 1971, il est admis en 2e section des officiers généraux.
Commandeur de la Légion d'honneur en 1965, il était titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs et de la croix de la Valeur militaire.
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
Voir aussi
Sources
- Division Histoire et patrimoine de la Légion étrangère