André-Édouard Pénaud
André-Édouard Pénaud (Brest, -Paris, ), est un vice-amiral français.
André-Édouard Pénaud | |
Naissance | Brest |
---|---|
Décès | Paris |
Origine | France |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | Vice-amiral |
Années de service | 1819 – 1869 |
Commandement | Malouine Grenadier Magellan Friedland (en) Ville de Paris Duperré (en) Austerlitz (en) |
Conflits | Expédition d'Alger Expédition du Mexique |
Distinctions | Légion d'honneur |
Famille | Charles-Eugène Pénaud (frère) Pierre-Alphonse Pénaud (frère) |
Biographie
Fils d'un officier de marine et frère de Charles-Eugène Pénaud, il entre au Collège de marine d'Angoulême en 1818 et est nommé élève de 2e classe en . Il sert alors sur la Loire dans une campagne à Cayenne, aux Antilles et aux États-Unis puis passe sur la Gloire. Élève de 1re classe (), il revient en France en 1821 sur la Gloriole et est envoyé en sur l'Astrée à la station du Brésil et de La Plata.
Enseigne de vaisseau (), il sert en novembre sur la Circé dans l'océan Indien, aux Antilles et sur les côtes espagnoles puis passe en sur l'Aréthuse (en) au Brésil, sur le Foudroyant (en) en et sur l'Amphitrite, en Méditerranée et au Levant (1827). Après un passage sur la Constance, il revient sur l'Amphitrite (1828-1829) puis devient second de la Volage () avec laquelle il prend part à l'expédition d'Alger.
De nouveau sur la Constance, il sert à la station de Cadix et obtient en , un témoignage de satisfaction. Lieutenant de vaisseau, il devient officier de manœuvre sur le Suffren (en) et participe, le , dans l'escadre de Roussin, au forcement des passes du Tage.
Il se fait remarquer le en sauvant devant Carthagène un matelot tombé à la mer. Commandant de la Malouine (-) à la station du Sénégal, il mérite en , deux témoignages de satisfaction, pour la prise de possession des postes de Casamance et en , pour son dévouement pendant une grave épidémie de fièvre jaune survenue à bord.
De à , il est second de la Créole dans l'escadre de Baudin lors de l'expédition du Mexique et se distingue brillamment lors de la bataille de San Juan de Ulúa et à la prise de Veracruz. Aide de camp de l'amiral Duperré (), il est promu capitaine de corvette en août 1839 puis commande en le Grenadier à la station du Levant et fait campagne sur les côtes de Syrie, à Constantinople et en Italie jusqu'en 1844.
En 1844-1845, il sert à terre à Brest et Cherbourg, il commande en 1846 la corvette à vapeur Pluton en Méditerranée et est promu capitaine de vaisseau en . Il commande alors le Magellan en escadre de Méditerranée (1847-1848) et devient en 1851, président de la Commission de révision du règlement d'armement.
Commandant du Friedland (en) puis du Ville de Paris en escadre d'évolutions, il est capitaine de pavillon de l'amiral de La Susse de 1851 à 1853 et commande en le Duperré (en) dans l'escadre de Parseval-Deschênes en Baltique et prend part au bombardement de Bomarsund.
En , il commande l'Austerlitz (en) en escadre de l'Atlantique et obtient deux témoignages de satisfaction. Promu contre-amiral en , major général à Brest (), commandant de la division des Antilles (-) avec pavillon sur le Cléopâtre et sur la Bellone, il devient membre du Conseil d'amirauté en et est nommé vice-amiral en . Il prend sa retraite en . Il meurt le à son domicile dans le 8e arrondissement de Paris[1].
Récompenses et distinctions
- Grand-Officier de la Légion d'Honneur le .
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 410-411