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Albert Chareyre

Albert Chareyre (Nice, - Mort pour la France[1] à Cần Thơ le ), est un militaire français, Compagnon de la Libération. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il décide de se rallier à la France libre et participe aux combats en Afrique et en Italie avant de prendre part à la libération de la France. Engagé ensuite dans la guerre d'Indochine, il y meurt accidentellement.

Biographie

Jeunesse et engagement

Albert Chareyre naît le 26 août 1915 à Nice dans les Alpes-Maritimes[2]. Après une première partie de scolarité chez les frères des écoles chrétiennes, il étudie au lycée Sainte-Genéviève de Versailles[3]. Il commence son service militaire en octobre 1937 avec l'espoir de devenir aviateur mais est recalé à cause de sa mauvaise vue[2]. Il entre alors à l'école des élèves officiers de réserve de Poitiers[4]. À sa sortie en octobre 1938, il est affecté au 4e régiment d'artillerie divisionnaire à Colmar[4].

Seconde Guerre mondiale

Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il participe à la drôle de guerre puis est détaché à Dinard où il effectue un stage d'observateur en avion[2]. Il s'y trouve toujours au moment de la bataille de France et se retrouve replié à Pau avec son école en juin 1940[4]. Refusant la défaite, il décide de fuir la France et embarque le 21 juin à Saint-Jean-de-Luz sur le cargo polonais Sobieski en direction de l'Angleterre[4]. Parvenu à Londres, il s'engage dans les forces françaises libres et participe à la bataille de Dakar en septembre[3]. Promu lieutenant, il est affecté au 1er régiment de tirailleurs du Cameroun (1er RTC) et prend part à la campagne du Gabon[4]. Il est ensuite engagé dans la campagne d'Éthiopie puis part pour le Liban en mai 1942, toujours avec la même unité qui entre-temps a été rebaptisée bataillon de marche no 4 (BM4)[4].

Participant à la campagne de Tunisie depuis janvier 1943, il est blessé au bras et à la cuisse le 11 mai lors de combats dans la région de Takrouna[2]. Après sa convalescence, il est engagé dans la campagne d'Italie d'avril à juillet 1944 puis , après avoir été promu capitaine, participe au débarquement de Provence en août[4]. À nouveau blessé le 20 août près de Hyères, il poursuit cependant les combats jusqu'à la campagne d'Alsace en janvier 1945[3]. Toujours avec le BM4, il combat ensuite dans son département natal où il libère Breil-sur-Roya sur la route entre Tende et Vintimille[4].

Après-guerre

Volontaire pour partir en Extrême-Orient, il est affecté au 43e régiment d'infanterie coloniale et embarque vers l'Indochine en janvier 1946[4]. Basé en Cochinchine, il y est responsable de la sécurité et de la pacification[3].

À la suite d'un accident survenu deux jours plus tôt, Albert Chareyre meurt de ses blessures le 23 avril 1946 à l'hôpital de Cần Thơ où il est inhumé[2].

DĂ©corations



Hommages

Références

  1. « Albert André Marie Chareyre - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le )
  2. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  4. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  5. « Mémorial GenWeb - Monument Rauba-Capeù »
  6. « Mémorial GenWeb - Plaque commémorative Lycée Masséna Nice »

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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