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1er rĂ©giment de tirailleurs du Cameroun

Le 1er régiment de tirailleurs du Cameroun (1er RTC) est un régiment d'infanterie qui dépendait de l'Armée de terre française. Basé au Cameroun, il combat au sein des forces françaises libres.

1er régiment de tirailleurs du Cameroun
Image illustrative de l’article 1er régiment de tirailleurs du Cameroun
Insigne du régiment de tirailleurs du Cameroun.

Création 1915
Dissolution 1946
Allégeance Drapeau de la France France libre
Branche Armée de terre
RĂ´le Infanterie
Garnison Yaoundé
Ancienne dénomination Régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun
Devise J'y suis, j'y reste
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Campagne du Gabon

Création et différentes dénominations

  • : crĂ©ation du rĂ©giment de marche de tirailleurs sĂ©nĂ©galais du Cameroun[1]
  • : dissous[1]
  • : crĂ©ation du rĂ©giment de tirailleurs sĂ©nĂ©galais du Cameroun[1]
  • : dissous[1]
  • : crĂ©ation du rĂ©giment de tirailleurs du Cameroun
  • : renommĂ© 1er rĂ©giment de tirailleurs du Cameroun[1]
  • : devient bataillon de tirailleurs du Cameroun (BTC)[1]
  • : scindĂ© en deux : BTC no 1 et BTC no 2[1]
  • : le BTC no 1 devient 10e bataillon d'infanterie de marine et le BTC no 2 devient le 17e bataillon d'infanterie de marine[1]

Historique

Seconde Guerre mondiale

Un caporal-chef de la milice du Cameroun en compagnie du sergent Raphaël Onana, peu avant la transformation de leur unité en RTC.

Le régiment est recréé en septembre 1940, après le ralliement du Cameroun à la France libre. Le colonel Leclerc y regroupe les différentes forces de polices coloniales du Cameroun[2].

Le régiment est engagé dès novembre dans la campagne du Gabon, contre les forces vichystes[3].

Il forme ensuite plusieurs bataillons de marche (BM 4, BM 5, BM 7, BM 9, BM 13 et BM 14). Les effectifs du 1er RTC sont réduits dès 1943 à un seul bataillon[4].

Après-guerre

En janvier 1946, le régiment est renommé bataillon de tirailleurs du Cameroun. Le bataillon est dédoublé en février 1957, le BTC no 1 en garnison à Yaoundé et le BTC no 2 en garnison à Douala. Ces deux bataillons deviennent des bataillons d'infanterie de marine en décembre 1958[4].

Insigne

Insigne du bataillon de tirailleurs du Cameroun.

L'insigne du 1er RTC, ainsi que des bataillons de marche stationnées au Cameroun[5], est un ovale d'argent chargé de la carte du Cameroun sur une ancre de marine, entourée de la devise du régiment J'y suis, j'y reste et Cameroun. La carte du Cameroun est elle-même chargée d'une croix de Lorraine[4]. L'insigne, conçu fin 1941-début 1942, fait débat parmi les troupes qui l'acceptent. Au moment où le Cameroun n'est plus le bastion assiégé de la France libre mais une zone « calme », la devise paraît ironiquement désigner les soldats restés au Cameroun comme des « embusqués ». De plus, la carte du Cameroun, de couleur bleue, est comparée à une statue de la Vierge Marie[5].

Le bataillon de tirailleurs du Cameroun reprend cet insigne, l'inscription Cameroun étant remplacée par BTC et l'ovale étant évidé[4].

Personnalités ayant servi au régiment

Notes et références

  1. Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 213
  2. (en) William Moore, Free France's Lion: The Life of Philippe Leclerc, de Gaulle's Greatest General, Casemate, (ISBN 978-1-61200-068-8, lire en ligne), p. 84-85
  3. « Jean-Gabriel REVAULT d'ALLONNES », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  4. Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115,‎ , p. 46-51
  5. Le Marec 1994, p. 72.

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Le Marec, Les Français libres et leurs emblèmes, Lavauzelle, (ISBN 978-2-7025-0367-6, lire en ligne).
  • Eric Jennings, La France libre fut africaine, Paris, Perrin, , 364 p. (ISBN 978-2-262-04739-9, lire en ligne).

Articles connexes

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