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Émile Dehon

Émile Dehon (Saint-Quentin, - Andorre-la-Vieille, ), est un prêtre français, Compagnon de la Libération. Missionnaire au Cameroun, il est mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale et choisi de se rallier à la France libre. Il participe aux combats en Afrique et au Moyen-Orient puis prend part à la Libération de la France. Après le conflit, il retourne poursuivre son action de missionnaire au Cameroun.

Biographie

Jeunesse et engagement

Émile Dehon naît le à Saint-Quentin, dans l'Aisne d'un père fumiste et d'une mère ménagère[1]. En 1920, il fait son service militaire au 2e bataillon du 1er régiment d'aérostation[2]. Marié en 1923, il finit cependant par se tourner vers la vie religieuse et prononce ses vœux en 1926 avant d'être ordonné prêtre en 1930 à Braga, au Portugal[1] - [3]. Après sa consécration à l'apostolat en 1931, il est envoyé au Cameroun[3]. Affecté à la mission de Nlong, il y conçoit et construit l'église locale[3]. En 1933, il est chargé d'établir une nouvelle mission à Nkol-Nkumu[3]. Il y reste trois ans puis prend un congé en France de 1936 à 1937 avant de revenir à Nkol-Nkumu où il se trouve encore en 1939[3].

Seconde Guerre mondiale

Mobilisé lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il refuse l'armistice du 22 juin 1940 et s'engage dans les forces françaises libres en juillet[4]. Arrivé en pirogue à Douala en compagnie du commandant Leclerc, il participe au ralliement du Cameroun à la france libre[5]. Il est ensuite affecté en tant qu'aumônier militaire au 1er régiment de tirailleurs du Cameroun avec lequel il prend part à la campagne du Gabon en [6].

Muté à l'ambulance chirurgicale légère de la brigade française d'Orient, il participe à la campagne d'Érythrée de février à avril 1941 puis à la campagne de Syrie en juin suivant[4]. Il opère ensuite dans le désert libyen en 1942 puis est de la campagne de Tunisie en 1943[5]. Transféré à la 2e division blindée au sein de laquelle il est affecté au régiment de marche du Tchad, il participe à la bataille de Normandie sous les ordres du colonel Dio[6]. Il se distingue particulièrement du 10 au dans le secteur de Carrouges en portant assistance aux blessés sous les bombardements[6].

Après-Guerre

De retour au Cameroun après la guerre, il fonde et dirige à Yaoundé le collège d'enseignement technique Charles Atangana[3]. Il prend sa retraite en 1973 et se retire en Espagne[3]. Émile Dehon meurt le à Andorre-la-Vieille où il est inhumé[4].

DĂ©corations

Publications

Références

  1. « Acte de naissance Émile Dehon - 5MI1688 », sur Archives départementales de l'Aisne
  2. « Registre matricule Émile Dehon - 21R235 », sur Archives départementales de l'Aisne
  3. « Le père Émile Dehon », sur Spiritains.forum
  4. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  5. Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  6. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance : RĂ©sistance intĂ©rieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN 2-221-09997-4).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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