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Henri Cotteret

Henri Cotteret, né le à Saint-Malo et mort le dans la même ville, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Au début de la Seconde Guerre mondiale il décide de se rallier à la France libre et participe aux combats d'Afrique du Nord et d'Italie avant de prendre part à la Libération de la France.

Biographie

Jeunesse

Henri Cotteret naît le à Saint-Malo, dans une famille de commerçants[1].

Seconde Guerre mondiale

Trop jeune pour ĂŞtre mobilisĂ© en 1939 lors du dĂ©clenchement de la Seconde Guerre mondiale, il entend l'appel du gĂ©nĂ©ral de Gaulle alors qu'il a 18 ans et dĂ©cide de quitter la France pour rejoindre l'Angleterre[2]. ArrivĂ© Ă  Londres, il s'engage le dans les forces françaises libres[3]. Promu caporal en mars 1941 puis sergent en juin de la mĂŞme annĂ©e, il part pour le Cameroun oĂą il est affectĂ© au 1er rĂ©giment de tirailleurs du Cameroun (1er RTC)[1]. Au dĂ©but de l'annĂ©e 1942, le 3e bataillon du 1er RTC en est dĂ©tachĂ© pour devenir le bataillon de marche no 5 (BM5)[2]. Henri Cotteret y est affectĂ© Ă  la 1re compagnie[1].

Il quitte l'Afrique pour se rendre en Syrie avec le BM5 qui est intégré à la 1re division française libre (1re DFL)[2]. En , il est engagé dans la seconde bataille d'El Alamein puis à partir de , participe à la campagne de Tunisie où il s'illustre lors de la bataille de Takrouna[2]. En décembre, son frère Marcel, membre de la résistance en Bretagne, est fusillé par les Allemands au Mont Valérien[3]. À partir d', il prend part à la campagne d'Italie dans laquelle il se distingue le lorsqu'il part au secours d'un chef de bataillon blessé en première ligne et le ramène sain et sauf sous une pluie d'obus de mortiers. Le suivant, il contribue à la prise d'une position ennemie à Bagnoregio[3].

Le lendemain du débarquement de Provence, il accoste à Cavalaire et participe à la libération de Hyères et à la bataille de Toulon[2]. Il suit ensuite la progression de la 1re DFL jusqu'aux Vosges[3]. Promu sergent-chef, il prend part à la libération de Belfort puis à la bataille d'Alsace[3]. Au printemps 1945, il se trouve dans les Alpes où il termine la guerre après les combats du massif de l'Authion[2].

Après-guerre

Après sa démobilisation le , Henri Cotteret retourne à Saint-Malo où il devient commerçant[3]. Il crée et dirige ensuite jusqu'à sa mort une entreprise de bateaux en plastique[3]. Henri Cotteret meurt le dans sa ville natale de Saint-Malo où il est inhumé[1].

DĂ©corations


Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
  • Alain Lozac'h, Petit lexique de la deuxième guerre mondiale en Bretagne, Keltia Graphic, (ISBN 2-913-95379-4).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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