Alaincourt (Haute-Saône)
Alaincourt est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
Alaincourt | |||||
La mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Comté | ||||
Maire Mandat |
Antonin Simoes 2020-2026 |
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Code postal | 70210 | ||||
Code commune | 70010 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alaincourtois | ||||
Population municipale |
101 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 56′ 34″ nord, 6° 06′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 235 m Max. 285 m |
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Superficie | 5,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Jussey | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Alaincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,8 %), prairies (29,7 %), terres arables (15 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 66, alors qu'il était de 60 en 2013 et de 62 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 79,2 % étaient des résidences principales, 8,7 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,1 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Alaincourt en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Saône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,7 %) supérieure à celle du département (6,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,9 % en 2013), contre 68,7 % pour la Haute-Saône et 57,5 pour la France entière[I 3].
Toponymie
« En 1275, le village se nommait Halaincort, puis en 1452 Hallaincourt. L’appellation vient du nom d’une personne germanique, Hallin, et de cort qui signifie exploitation rurale[8] ».
Est écrit Hallaincour dans un arrêt de 1702[9].
Les Alains s’allièrent aux Vandales et entamèrent un périple dévastateur qui les conduira jusqu’en Hispanie et en Afrique du Nord. Certains d’entre eux serviront d’auxiliaires aux Romains, notamment contre Attila. Ce sont sans doute ces derniers qui ont laissé leur nom à Alaincourt.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de Haute Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis la Révolution française du canton de Vauvillers[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Jussey.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes de la Haute Comté, créée le et qui succède à trois petites intercommunalités.
Liste des maires
Distinctions et labels
La commune a obtenu une fleur en 2015 au Concours des villes et villages fleuris[15].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2020, la commune comptait 101 habitants[Note 2], en diminution de 8,18 % par rapport à 2014 (Haute-Saône : −1,57 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Nicolas date des XVe et XVIe siècles, dont la façade et la première travée ont été démolies en 1840 et la façade reconstruite dans un style différent. À gauche de l’autel, on trouve une armoire eucharistique, style flamboyant à tympan, fermée par un quadrillage en fer rond et ouverte sur l’extérieur[8].
- Lavoir et auges d’abreuvoir au Pré la Pate[8].
- La commune compte trois fontaines[8].
- L'église Saint-Nicolas
- Le lavoir.
Héraldique
Blason | D'azur à trois lis de jardin tigés d'argent, leurs pistils d'or mouvant d'un cœur du même ; chapé-ployé d'argent à deux cors de chasse de gueules affrontés par les pavillons, enguichés, virolés, embouchés et pavillonnés de sable. |
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Détails | Armoiries conçues par M. Nicolas VERNOT, adoptées par la municipalité le . |
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Alias | Alias du blason de Alaincourt Les armoiries en alias, attribuées à la commune par M. Camille HEIDET, sont en réalité tirés de l'ouvrage « Le Blason des Armoiries » de M. Hiérosme de Bara, et n'ont jamais eu le moindre lien avec la commune. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune d'Alaincourt (70010) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Alaincourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Alaincourt » sur Géoportail.
Notes et références
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Alaincourt » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Alaincourt - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Alaincourt - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Haute-Saône » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Le patrimoine raconté », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (c.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2016/08/09/le-patrimoine-raconte).
- « TOPOGRAPHIE. Recueil de pièces (originaux, copies, imprimés) réparties en dossiers rangés selon l'ordre alphabétique des noms de lieux. — N.-B. Plusieurs noms sont sans dossiers, à leur place alphabétique, avec des renvois à d'autres noms. I », sur Gallica, 1401-1800 (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Au service de sa commune », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Le maire, Hervé Nictou, le conseil municipal et les habitants d’Alaincourt sont tristes de la disparition de leur ancien maire, André Morel.
En 1976, André (Dédé), s’installe au village. En 1983, il est élu conseiller municipal et aux élections suivantes, en 1989, il devient maire. Il fera trois mandats et devra démissionner lors du 4e , pour raison de santé. ». - Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône , consultée le 18 juillet 2013
- « Michel Broutchoux en fonction », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Michel Broutchoux, nouveau maire, est natif du village où il a passé sa scolarité et sa jeunesse.
Marié, il exerça le métier d’agriculteur jusqu’à sa retraite, il y a 7 ans. Élu conseiller depuis 1977 (avec une interruption de 6 ans), il devient adjoint lors du dernier mandat ». - « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « En compétition pour une deuxième fleur », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.