AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Akaki Chanidze

Akaki Chanidze (en gĂ©orgien : აკაკი გაბრიელის ძე ლანიძე ; nĂ© le 14 fĂ©vrier 1887 ( dans le calendrier grĂ©gorien) Ă  proximitĂ© de KoutaĂŻssi, ville gĂ©orgienne de l'Empire russe, et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Tbilissi) est un linguiste et philologue gĂ©orgien, fondateur de la kartvĂ©lologie et cofondateur de l'universitĂ© d'État de Tbilissi. DiplĂŽmĂ© de l'universitĂ© de Saint-PĂ©tersbourg en 1913, il fut un disciple de NikolaĂŻ Marr, avant de se dĂ©tourner de lui en critiquant sa thĂ©orie des langues japhĂ©tiques.

Akaki Chanidze
Biographie
Naissance

Kvemo Nogha, Vice-royauté du Caucase, Empire russe
DĂ©cĂšs
Nom dans la langue maternelle
აკაკი გაბრიელის ძე ლანიძე;
Nationalité
Géorgienne, soviétique
Formation
Activité
Enfant
Mzekala Shanidze (d)
Autres informations
A travaillé pour
UniversitĂ© d'État de Tbilissi
Chaire
Langue géorgienne, langue arménienne
Membre de
Académie des sciences de l'URSS (en)
Académie nationale des sciences de Géorgie
MaĂźtre
Directeur de thĂšse
Distinction
Ordre de Lénine, Ordre de la BanniÚre Rouge du Travail, Ordre de l'Amitié des Peuples, Ordre d'Honneur, Médaille du Courage du Travail, Ordre de la révolution d'Octobre, Médaille du jubilé Célébration du 100e anniversaire de la naissance de Vladimir Ilitch Lénine, Travailleur scientifique honoré de l'URSS de Géorgie, Travailleur scientifique honoré d'Arménie, récipiendaire du prix Rustaveli
ƒuvres principales
  • Vepkhis-t’q’aosnis simponia (1956)
  • Kartuli enis grammatik'is sapudzvlebi (1973)
signature d'Akaki Chanidze
Signature

Biographie

Origines familiales et enfance

Akaki Chanidze est né le dans le village de Kvemo Nogha, prÚs de Koutaïssi, en Géorgie occidentale[1]. Il était le fils de Gabriel Okropiri Chanidze, un érudit, clerc de l'Eglise orthodoxe géorgienne qui se consacrait à l'agriculture, tandis que la mÚre Efizo (Efemia) Sharashenidze, fille de Job, était femme au foyer[2]. Akaki Chanidze était le quatriÚme fils de la famille. Son pÚre, qui aurait souhaité avoir une fille, se retrouve avec un fils supplémentaire auquel il était difficile de donner une éducation[2]. Akaki avait trois ou quatre ans lorsque ses parents ont été forcés de vendre leur maison d'Oda en raison de la pauvreté, et pendant sept ans, il a vécu dans une maison dite au rez-de-chaussée, sans porte et au toit de chaume. Il se blesse plusieurs fois étant enfant[3].

Les frĂšres d'Akaki ont Ă©tudiĂ© Ă  OzourguĂ©ti. C'est auprĂšs d'eux qu'il a appris Ă  lire et Ă  Ă©crire Ă  la maison. AprĂšs avoir Ă©tĂ© diplĂŽmĂ© de l'Ă©cole paroissiale du village, en 1897, Akaki a poursuivi ses Ă©tudes Ă  l'Ă©cole thĂ©ologique de KoutaĂŻssi, oĂč il s'est illustrĂ© avec talent et bravoure[3]. Il est rentrĂ© chez lui en vacances et a aidĂ© ses parents aux tĂąches mĂ©nagĂšres avec ses frĂšres. Son pĂšre lui a appris le travail acharnĂ© et la persĂ©vĂ©rance, la loyautĂ© et l'amour du travail[2].

Formation scolaire Ă  KoutaĂŻssi

En 1903, Akaki Chanidze termine ses Ă©tudes au sĂ©minaire de KoutaĂŻssi. En 1904, il entre au « Gymnase classique », l'Ă©quivalent gĂ©orgien du lycĂ©e, oĂč il a Ă©tĂ© admis en troisiĂšme annĂ©e, en tenant compte du niveau de prĂ©paration. En 1907, aprĂšs avoir terminĂ© la cinquiĂšme annĂ©e, il se prĂ©pare en Ă©tĂ©, sautant la sixiĂšme annĂ©e et passant les examens directement en septiĂšme annĂ©e. En 1908-1910, Akaki Chanidze publie ses Ɠuvres littĂ©raires de jeunesse sous les pseudonymes : « Gurji » et « Akaki le Petit »[4].

Akaki Chanidze a failli ĂȘtre expulsĂ© du gymnase Ă  cause du discours qu'il a prononcĂ© Ă  l'occasion du 50e anniversaire d'Akaki Tsereteli alors qu'il Ă©tait en huitiĂšme annĂ©e. Le texte du futur acadĂ©micien portait sur les voies de dĂ©veloppement de la littĂ©rature gĂ©orgienne du XIXe siĂšcle, les motifs du romantisme dans les poĂšmes historiques d'Akaki Tsereteli et les causes de cette orientation littĂ©raire. Le lendemain soir, le conseil pĂ©dagogique du gymnase a Ă©tĂ© convoquĂ©, oĂč la question de l'incident de l'anniversaire a Ă©tĂ© discutĂ©e. Certains des enseignants ont exigĂ© l'expulsion d'Akaki Chanidze du gymnase, cependant, l'inspecteur du gymnase, Mikheil Sagaradze, n'a pas jugĂ© appropriĂ© de renvoyer Akaki du gymnase pour un certain nombre de raisons. Enfin, au troisiĂšme trimestre de l'annĂ©e scolaire, Akaki Chanidze a Ă©tĂ© sanctionnĂ© trois fois pour son comportement. Il termine ses Ă©tudes au Gymnase de KoutaĂŻssi en 1909 avec une mĂ©daille d'argent[5].

À l'Ă©tĂ© 1909, alors qu'il sĂ©journait chez son oncle dans le village de Khorkhi, Vaja-Pchavela invita les Chanidze Ă  dĂźner. Akaki Chanidze rencontra alors personnellement le poĂšte gĂ©orgien[5].

Parcours universitaire Ă  Saint-PĂ©tersbourg

À l'automne 1909, Akaki Chanidze s'inscrit Ă  la FacultĂ© des langues orientales de l'UniversitĂ© de Saint-PĂ©tersbourg. Il a Ă©tĂ© enseignĂ© par des orientalistes de renommĂ©e mondiale et d'Ă©minents scientifiques russes : NikolaĂŻ Marr en philologie gĂ©orgienne-armĂ©nienne, Ivane Javakhishvili en histoire gĂ©orgienne, Alexander Schmidt en langue arabe, V. Joukovski en langue persane, V. Barthold en Histoire de l'Orient entre autres[5]. À partir de 1909, Akaki Chanidze Ă©tait membre de la commission de rĂ©vision du « Cercle scientifique des Ă©tudiants gĂ©orgiens » de l'UniversitĂ© de Saint-PĂ©tersbourg, dont il fut le secrĂ©taire Ă  partir de 1910 et prĂ©sident Ă  partir de 1911[5].

En mai-, afin de perfectionner ses connaissances en langue allemande, Akaki Chanidze se rendit en Allemagne. La mĂȘme annĂ©e, alors qu'il se trouvait Ă  Saint-PĂ©tersbourg, le futur linguiste rencontra Ă  nouveau l'Ă©crivain gĂ©orgien Akaki Tsereteli, qui Ă©tait en route vers son pays natal depuis la France[5]. En 1911, Ă  la suggestion de son professeur NikolaĂŻ Marr, la FacultĂ© des langues orientales de l'UniversitĂ© de Saint-PĂ©tersbourg envoya Akaki Chanidze en Pchavie et en KhevsourĂ©tie pour collecter des matĂ©riaux dialectologiques. Akaki n'a passĂ© qu'un mois dans ces rĂ©gions, mais il a Ă©crit un nombre considĂ©rable de textes, compilĂ© un dictionnaire dialectal de Pshauri et Khevsureti et Ă©tudiĂ© les principales caractĂ©ristiques phonĂ©tiques-grammaticales de ces langues. Akaki Chanidze a Ă©galement rendu visite Ă  l'Ă©crivain Vaja-Pchavela dans le village de Chargali[6].

En 1912, Konstantine Gamsakhurdia visita Akaki Chanidze pendant plusieurs mois dans une « petite cellule étudiante à Saint-Pétersbourg ». Comme le note l'écrivain, Akaki a toujours été attentif à son travail et a eu une longue correspondance lors de son séjour à Königsberg et Leipzig[7]. En , Akaki Chanidze est diplÎmé de l'Université de Saint-Pétersbourg et, sur la recommandation de Nikolaï Marr, il part pour se préparer au poste de professeur de la chaire de philologie géorgienne et arménienne[1].

CarriĂšre scientifique

En 1912-1913, Akaki Chanidze contribue Ă  des notices importantes dans les volumes III, IV, V et VI de l'EncyclopĂ©die russe, notamment : « Vakhtang VI », « Vakhushti », « Davit Guramishvili », « Besarion Gabashvili », « Alphabet gĂ©orgien », « LittĂ©rature gĂ©orgienne », « Langue gĂ©orgienne » et d'autres encore. Durant l'Ă©tĂ© 1913, sur ordre de l'AcadĂ©mie impĂ©riale des sciences, Akaki SChanidze a de nouveau Ă©tĂ© envoyĂ© en GĂ©orgie pour Ă©tudier les montagnes. Le jeune chercheur a visitĂ© les villages de Ksilivi, Pasanauri, Gudamakari, Dumatkho, Bakurkhevi, Tusheti, Tianeti, Mtiuleti, Pshavi, Khevi, en KhevsourĂ©tie. Au cours de ce voyage, Akaki Chanidze rencontre pour la troisiĂšme fois Vaja-Pchavela. Les deux hommes se rencontrent pour la quatriĂšme et derniĂšre fois Ă  l'Ă©tĂ© 1915, lorsque le poĂšte malade est couchĂ© dans l'infirmerie militaire situĂ©e dans le bĂątiment du gymnase gĂ©orgien (l'actuel bĂątiment I de l'UniversitĂ© d'État de Tbilissi)[8].

En 1914, Akaki Chanidze Ă©tait en voyage de terrain Ă  Etchmiadzin. En , des moustiques l'ont infectĂ© par le paludisme, il est tombĂ© malade et a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Alexanderpol (aujourd'hui Gyumri). Qu'elle ait Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e ou non, il a immĂ©diatement commencĂ© Ă  apprendre une nouvelle langue armĂ©nienne[8]. En 1915, Akaki Chanidze rĂ©ussit les examens oraux de maĂźtrise dans le domaine spĂ©cial de la linguistique gĂ©orgienne. Puis la description des manuscrits gĂ©orgiens de la BibliothĂšque publique de Petrograd (aujourd'hui Saint-PĂ©tersbourg) a commencĂ©. De plus, dans l'imprimerie de l'AcadĂ©mie russe des sciences, il a commencĂ© Ă  imprimer une recherche sur les prĂ©fixes verbaux gĂ©orgiens. La mĂȘme annĂ©e, il place l'une de ses premiĂšres Ă©tudes linguistiques dans la collection scientifique publiĂ©e par le Cercle scientifique de Tbilissi sous la direction d'Ivane Javakhishvili[8]. En 1916, sous les instructions de la SociĂ©tĂ© historique et ethnographique de GĂ©orgie, il fut envoyĂ© en MingrĂ©lie Ă  des fins scientifiques et Ă©tudia spĂ©cialement le mingrĂ©lien. Il a passĂ© deux semaines dans les villages de Ratcha, Ghe et Glola pour collecter des matĂ©riaux dialectologiques et ethnographiques[9].

Akaki Chanidze est l'un des cofondateurs de l'UniversitĂ© d'État de Tbilissi en 1918, en Ă©tant mĂȘme le premier Ă  soutenir une thĂšse Ă  l'universitĂ©[10]. Dans cet Ă©tablissement, il a dirigĂ© les facultĂ©s de langue armĂ©nienne, de langue gĂ©orgienne et de langue gĂ©orgienne classique. En 1939, il est nommĂ© membre correspondant de l'AcadĂ©mie des sciences de l'URSS. En 1941, il a Ă©tĂ© Ă©lu l'un des membres fondateurs de l'AcadĂ©mie nationale gĂ©orgienne des sciences, oĂč il a Ă©tĂ© vice-prĂ©sident de 1948 Ă  1950.

Chanidze était l'un des fondateurs de la kartvélologie du XXe siÚcle et l'auteur de plusieurs ouvrages fondateurs sur l'étude de la langue et de la littérature géorgiennes[11]. Sa présentation de la nouvelle langue géorgienne est devenue la base de l'enseignement moderne de la langue géorgienne dans les écoles et les universités de Géorgie[10]. Il a apporté une contribution significative à la lecture et à la datation des inscriptions géorgiennes et à la découverte et à l'attribution d'anciennes preuves écrites albanaises[10]. Il a reconstitué la version originale du poÚme épique national géorgien Le Chevalier à la peau de panthÚre de Chota Roustavéli, datant du XIIe siÚcle environ. Il a apporté une contribution significative au folklore géorgien en publiant de la poésie des peuples khevsour et svane. Parmi ses étudiants figuraient de nombreux scientifiques géorgiens et soviétiques tels qu'Arnold Tchikobava et Shota Dzidziguri, le Norvégien Hans Vogt et l'Allemande Gertrud PÀtsch. En 1968, il a reçu un doctorat honorifique de la Faculté de philosophie de l'université Friedrich Schiller d'Iéna[10]. Le « prix Akaki Chanidze » porte son nom.

Distinctions et fin de vie

Par la rĂ©solution du , Akaki Chanidze a reçu un certificat honorifique du Tsaki de GĂ©orgie[12]. Le , Akaki Chanidze a reçu le titre de « scientifique honorĂ© » par dĂ©cret du Conseil suprĂȘme de la RSS de GĂ©orgie. En 1966, il a Ă©tĂ© Ă©lu docteur honoris causa de l'UniversitĂ© Friedrich Schiller d'IĂ©na, et en 1967, il a reçu le titre de « scientifique honorĂ© » de la RSS d'ArmĂ©nie[13].

En 1938, A. Chanidze a reçu le « certificat d'honneur » du Tsaki de la RSS de Géorgie. En 1941, il a reçu l'Ordre de l'insigne d'honneur. En 1945, il a reçu l'Ordre de la banniÚre rouge du travail, puis l'Ordre de Lénine (en 1953, 1967 et 1971), en 1975, il a reçu l'Ordre de l'amitié de Peuples, et en 1981, il a reçu l'Ordre de la révolution d'Octobre. Trois fois en 1945, 1960 et 1970, Akaki Chanidze a reçu le prix « Pour un travail courageux ». En 1983, il a reçu la Médaille de Vétéran du Travail[13].

En 1953, Akaki Chanidze a reçu le premier prix scientifique de l'UniversitĂ© d'État de Tbilissi pour son livre Bases de la grammaire de la langue gĂ©orgienne[13]. En 1972, Akaki Chanidze a reçu le prix Ivane Javakhishvili pour son travail scientifique consacrĂ© au centre ecclĂ©siastique et culturel gĂ©orgien de Petritsani en Bulgarie[13]. En signe de reconnaissance universelle et d'amour du peuple, Akaki Chanidze a Ă©tĂ© Ă©lu citoyen d'honneur de Tbilissi (1979), Dmanissi (1982), Samtredia (1984) et Ikalto (1985)[12]. En 1987, le linguiste a reçu le prix d'État Shota Rustaveli pour sa contribution philologique Ă  l'Ɠuvre du poĂšte du mĂȘme nom[13].

Akaki Chanidze est décédé à l'ùge de cent ans le et a été enterré au Panthéon de l'université de Tbilissi[1].

Ouvrages

  • Chanidze, A. (1935). Kartulis krest’omatia leksik’oniturt 1. krest’omatia. Tbilisi : Sakhelmts’ipo universit’et’is gamomtsemloba.
  • Chanidze, A. (1947). Ts’ignni dzuelisa aghtkumisani. 978 ts’lis khelnats’eris mikhedvit. t’.I. nak’veti 1. dabadebisai da gamosvlatai. Tbilisi : sakartvelos ssr metsnierebata ak’ademiis gamomtsemloba.
  • Chanidze, A. (1948). Ts’ignni dzuelisa aghtkumisani. 978 ts’lis khelnats’eris mikhedvit. t’.I. nak’veti 2. levit’eltai. msajultai. rutisi. iobisi. esaiaisi. Tbilisi: Sakartvelos ssr metsnierebata ak’ademiis gamomtsemloba.
  • Chanidze, A. (1956). Vepkhis-t’q’aosnis simponia. Tbilisi : St’alinis sakhelobis tbilisis sakhelmts’ipo universit’et’is gamomtsemloba.
  • Chanidze, A. (1957). Kartuli enis st’rukt’urisa da ist’oriis sak’itkhebi I. Tbilisi : st’alinis sakhelobis tbilisis sakhelmts’ipo universit’et’is gamomtsemloba.
  • Chanidze, A. (1966). Vepkhist’q’aosnis sak’itkhebi. Tbilisi : Tbilisis universit’et’is gamomtsemloba.
  • Chanidze, A. (1966). Sak’itkhavi ts’igni dzvel kartul enashi II. Tbilisi : Tbilisis universit’et’is gamotsema. (motsemulia dzveli kartuli enisa da lit’erat’uris mnishvnelovani dzeglebis vrtseli leksik’uri maragi, tsnobebi dzeglebisa da mati enis shesakheb).
  • Chanidze, A. (1973). Kartuli enis grammatik'is sapudzvlebi. Tbilisi : Tbilisis Universit'et'is Gamomcemloba, 1973. Seconde Ă©dition.
  • Chanidze, A. (1976). Dzveli kartuli enis gramat’ik’a daarkivebuli 2020-09-29 sait’ze. Tbilisi : Tbilisis universit’et’is gamomtsemloba. (shests’avlilia dzveli kartuli enis ponet’ik’is, morpologiisa da sint’aksis dziritadi sak’itkhebi).
  • Chanidze, A, Mart’irosovi, A, Jishiashvili a. (1977). Ch’il-et’rat’is iadgari. Tbilisi : Metsniereba.
  • Chanidze, A. (1979). Salit’erat’uro kartuli sach’irborot’o sak’itkhebi. tbilisi: Ganatleba. (ts’ignshi motsemulia ts’erilebi kartuli salit’erat’uro enisa da damts’erlobis sach’irborot’o sak’itkhebis taobaze).
  • Chanidze, A. (1982). Altgeorgisches Elementarbuch, 1. Teil : Grammatik der altgeorgischen Sprache - element’aruli ts’igni dzveli kartuli enis shesasts’avlad, 1-li nats’ili, dzveli kartuli enis gramat’ik’a. Tbilissi : Staatsuniversitat Tbilissi. Tbilisi : Tbilisis universit’et’is gamomtsemloba.

Notes et références

(ka) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en gĂ©orgien intitulĂ© « აკაკი ლანიძე » (voir la liste des auteurs).
  1. « ĐšĐ°ĐœĐžĐŽĐ·Đ” АĐșĐ°ĐșĐžĐč ГаĐČŃ€ĐžĐ»ĐŸĐČоч », sur nlr.ru (consultĂ© le ).
  2. Ak’ak’i Shanidze, p. 4.
  3. Ak’ak’i Shanidze (tskhovreba da moghvats’eoba), p. 7-11
  4. Ak’ak’i Shanidze (tskhovreba da moghvats’eoba), p. 12-15
  5. Shanidze, A., Ak’ak’is iubile kutaisis k’lasik’ur gimnaziashi, Tbilisi, Sabch’ota sakartvelo, sekt’emberi, , chap. 9, p. 7-9.
  6. Ak’ak’i Shanidze, p. 7-9.
  7. Gamsakhurdia, K’, Ak’ademik’osi ak’ak’i shanidze, orioni, saiubileo k’rebuli - midzghvnili ak’ak’i shanidzis dabadebis 80 ts’listavisadmi, Tbilisi, Tbilisis universit’et’is gamomtsemloba, , p. 40.
  8. Ak’ak’i Shanidze (tskhovreba da moghvats’eoba), p. 22-29.
  9. Ak’ak’i Shanidze, p. 10.
  10. « Heinz FĂ€hnrich - Im Dienst der Wissenschaft und der georgischen Nation – Akaki Schanidse », sur shaker.de (consultĂ© le ).
  11. « Dictionary of Georgian National Biography », sur web.archive.org, (consulté le )
  12. Ak’ak’i Shanidze (tskhovreba da moghvats’eoba), p. 56-59.
  13. Ak’ak’i Shanidze, p. 14-16.

Bibliographie

  • K’ Danelia et Z. Sarjveladze, Ak’ak’i Shanidze (tskhovreba da moghvats’eoba, Tbilisi, Tbilisis universit’et’is gamomtsemloba, .
  • M. iluashvili, Sakartvelos demok’rat’iuli resp’ublik’a (1918–1921), Tbilisi, Universit’et’is gamomtsemloba, , p. 477-478.
  • Sh. Dzidziguri, Ak’ak’i Shanidze, Tbilisi, Sabch’ota sakartvelo, .
  • Jikia, s., Ak’ak’i Shanidzis tskhovreba da moghvats’eoba. tbilisis sakhelmts’ipo universit’et’is shromebi, aghmosavletmtsodneobis seria VI, Tbilisi, Universit’et’is gamomtsemloba, .
  • Dzidziguri Sh., Kartuli sabch’ota entsik’lop’edia, vol. 10, Tbilisi, , p. 682-683.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.