Agathe Alexandrine Gavaudan
Agathe Alexandrine Gavaudan, dite Mme Raimbaux ou Raimbaux-Gavaudan (née le à Paris[1] et morte le à Paris 2e[2]) est une artiste lyrique française.
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(Ă 75 ans) 2e arrondissement de Paris |
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Théâtre-Italien (d) (- |
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Biographie
Agathe Alexandrine Gavaudan est la fille de Jean-Baptiste Gavaudan et Alexandrine-Marie-Agathe Gavaudan-Ducamel[3].
En 1820, elle épouse Antoine François Victor Raimbaux (†1843) et ont deux enfants[4].
Elle est l'élève de Manuel Garcia[5]. Elle se fait d'abord apprécier dans les salons et dans les concerts[6], avec, entre autres, Mme Malibran[7]. En 1830, elle joue en Angleterre[8]; et en 1831, à Londres[9]. En mars 1831, elle débute au théâtre-italien dans le rôle d'Isabella de L'italiana in Algeri, qui ne peut être chanter que par un véritable contralto[10], puis de Rosine dans Le Barbier de Séville[11] et dans La Cenerentola. Elle joue le rôle d'Arsace, un peu bas pour elle, dans Semiramide[12], dans La Prova d'un opéra séria[3].
Elle joue à Naples en 1833[13] où elle obtient des succès. Une maladie l'oblige à revenir à Paris en 1834 où elle donne des cours de chant et chante dans les concerts[14]. Fétis s'assure de sa collaboration pour les concerts historiques qu'il donne à Paris[3]. Elle est engagée au théâtre-Italien pour la fin de la saison 1835[15].
Au Théâtre-Italien, le 23 janvier 1836, une représentation à son bénéfice est donnée[16]. Peu de temps après Mme Raimbaux quitte la scène italienne[3].
Mme Raimbaux-Gavaudan, devenue veuve, épouse en secondes noces, le poète Cordellier-Delanoue[3].
RĂ´le
Notes et références
- Paris, État civil reconstitué, vue 34/48.
- Acte de décès à Paris 2e, n° 376, vue 19/31.
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- (en) « Family tree of Agathe Alexandrine Gavaudan », sur Geneanet (consulté le )
- « Le Charivari », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- Larousse 1866-1877.
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier », sur Gallica, (consulté le )
- Fétis, « Revue musicale », sur Gallica, (consulté le )
- « Revue de Paris », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Charivari », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Corsaire », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier », sur Gallica, (consulté le )
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le MĂ©nestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica :
- 1872 : no 32, 7 juillet; no 33, 14 juillet; no 34, 21 juillet; no 35, 28 juillet; no 36, 4 août; no 46, 13 octobre. lire en ligne.
- Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, t. 13, POUR-R, 1866-1877 (lire en ligne), p. 645.
- Arthur Pougin, Figures d’Opéra-Comique : Mme Dugazon, Elleviou, la tribu des Gavaudan, Paris, Tresse, 1875, p. 143-157 [lire en ligne].