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Abbatiale Sainte-Glossinde

L’abbatiale Sainte-Glossinde est l’église d’une ancienne abbaye bénédictine fondée vers 604 par Glossinde de Champagne (580–610), dans la ville de Metz, alors capitale du royaume d’Austrasie. Elle a été remaniée au fil des siècles et existe toujours, l’abbaye étant le siège de l’évêché de Metz depuis 1802.

Abbatiale Sainte-Glossinde
Vue extérieure de l'abbatiale
Vue extérieure de l'abbatiale
Présentation
Nom local Église Sainte-Glossinde
Culte Catholique romain
Type Abbatiale puis Ă©glise paroissiale
Rattachement Évêché de Metz
DĂ©but de la construction 1752
Fin des travaux 1756
Architecte Claude Barlet
Jean Louis
Style dominant néoclassique (extérieur)
rococo (intérieur)
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1978)

Logo monument historique ClassĂ© MH (1978)

GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Ville Metz
CoordonnĂ©es 49° 06′ 47″ nord, 6° 10′ 25″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Metz
(Voir situation sur carte : Metz)
Abbatiale Sainte-Glossinde
GĂ©olocalisation sur la carte : Moselle
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Abbatiale Sainte-Glossinde
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Abbatiale Sainte-Glossinde
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Abbatiale Sainte-Glossinde

Histoire

Fondation et Moyen Ă‚ge

Une partie des caves est constituée de cryptoportiques gallo-romains, ayant vraisemblablement servi d’entrepôts à l’époque romaine.

Les anges remettent le voile de moniale à Sainte Glossinde - Tableau du XVIIe siècle dans l'abbatiale homonyme

Aux environs de l’an 604, sous le règne de Thibert II, une jeune fille de la noblesse franque d’Austrasie, Glossinde, fille du duc de Champagne Wintrio, chef des leudes d’Austrasie, refuse le prétendant que ce dernier veut lui faire épouser après avoir exécuté son fiancé Obolen, et se réfugie à la cathédrale de Metz cernée par les troupes de son père. Après six jours de prière et de jeune, un ange apparait et couvre la tête de Glossinde du voile des moniales. Son père, résigné, lui offre une demeure à proximité des remparts où elle fonde la première communauté bénédictine de Metz qui est bientôt peuplé par cent vierges consacrées à Dieu.

Glossinde meurt six ans plus tard, le , à peine âgée de trente ans. Très vite, ses reliques sont vénérées et l’on signale de grands miracles réalisés par son intercession.

En 635, une église dédiée à la Sainte Vierge et à saint Pierre est édifiée entre les murs du couvent.

Le reliquaire de Sainte Glossinde derrière la maître-autel dans l'abbatiale

Primitivement conservées dans l’église des Saints-Apôtres, actuel mess des officiers, les reliques de Sainte Glossinde sont transférées successivement à l’église Sainte-Marie-hors-les-Murs, puis, en 836, dans l’église principale du couvent, qui devient ainsi la chapelle Sainte Glossinde.

L’abbaye Sainte-Glossinde est un des rares monastères de la ville de Metz ayant toujours conservé son emplacement primitif.

Au Xe siècle, la communauté est spoliée de ses biens et la misère s’installe, tandis que la vie religieuse laisse à désirer. L’évêque Adalbéron Ier ordonne la restitution des biens, met sa nièce Himiltrude à la tête du monastère et fait construire en 951 une église à l’emplacement de l’édifice actuel. Nul ne sait si c’est cette église qui perdurera jusqu’en 1752.

En 1473, la ville, menacée par les Lorrains, fait abattre toutes les maisons et édifice du monastère qui touchent la muraille.

La Renaissance

En , la ville (à l’instar ses voisines Toul et Verdun) est prise par les Français. Pour des raisons d’ordre militaire, le monastère est enseveli en partie sous des fortifications édifiées sur ordre du duc de Guise… En effet, l’empereur Charles Quint ne peut laisser une cité impériale être annexée par l’ennemi sans réagir. Il fait en vain le siège de la ville de Metz en octobre mais doit se retirer au cours de l’hiver.

La tombe de Louise de Nogaret de la Valette dans la chapelle

En 1565, le clocher est partiellement abattu jusqu’à la hauteur des voûtes et en 1611, l’entrée située au sud, du côté de la porte Serpenoise, est bâtie à son emplacement actuel. L’église est également rénovée, grâce à l'abbesse Louise de Nogaret de la Valette qui rétablit aussi la règle de vie commune et l'assistance aux offices. L'épitaphe sur sa pierre tombale est ainsi gravée :

« Sous ceste tombe dans un double cercueil de pierre repose le corps d'illustre et révérende dame madame Louyse de la Valette, abesse de ce monastère laquelle par son incomparable oeconomie et avec l'assistance de monseigneur le duc d'Espernon son père ayant désgagée l'abbaye et augmentée de grands revenus restably l'église et baty tout a neve la maison abbatiale, est décédée le 23 décembre de l'an 1647, après avoir gowerné sagement par l'espace de 74 ans les dames religieuses quiluy estoyent comises et avoir orné ceste chapelle où elle a fondé une messe quotidienne. Priés Dieu pour son Ame. »

XVIIe et XVIIIe siècles

En 1648, Metz devient française de jure (traités de Westphalie). En 1674–1676, Vauban retire à l’abbaye une grande partie de ses terrains pour construire murs et fossés de défense et le chœur de l’église est sacrifié.

Entre 1680 et 1719, avec l'aide de Bossuet, archidiacre à Metz, les sœurs Marie et Catherine Texier de Hautefeuille entreprennent une réforme spirituelle et matérielle de l'abbaye, sous pression du pape Alexandre VII.

L'entrée de l'abbatiale et le clocher

En 1717, la salle du chapitre, la cuisine et le réfectoire sont reconstruits (seule subsiste la salle du chapitre).

En 1752, l’abbatiale menaçant de tomber en ruine, les sœurs Marguerite-Vincente et Marguerite-Éléonore Hotman entreprennent la construction de la nouvelle église à l'emplacement de l'ancienne église abbatiale.

Les architectes sont Barlet et Louis[1]. L’édifice sera achevé avec son nouveau clocher en 1756. Charles de Belle-Isle, gouverneur de la province des Trois-Évêchés durant cette période, participe à la reconstruction.

Après la révolution française

Durant les troubles révolutionnaires, le clocher est à nouveau détruit. Le , l'abbesse Élisabeth Claire de Choiseul Beaupré et les religieuses sont expulsées après leur refus de quitter le couvent. Le , l’église est vidée de son mobilier qui sera vendu. Elle sert tout d’abord de dépôt de grains, puis on y loge les bœufs de boucherie pour l’armée du maréchal Kellermann. Les bâtiments annexes accueillent l’hôpital ambulant des armées. L'eau du puits devenue insalubre par le fumier des bœufs, ces derniers sont finalement retirés.

Le portail avec les colonnes ioniques sur la place Sainte-Glossinde

L’église est rendue au culte en 1802 et l’abbaye désaffectée est attribuée au logement de l’évêque Pierre-François Bienaymé qui n’avait plus de demeure (la construction du palais épiscopal près de la cathédrale ayant été interrompue par la Révolution).

De 1805 à 1807, l'abbaye partage ses locaux avec le grand séminaire, et de 1807 à 1827 avec le petit séminaire.

En 1816, l’architecte Nicolas-Maurice Derobe restaure l’abbaye et construit le nouveau portail d’ordre ionique qui s’ouvre sur la place Sainte-Glossinde.

En 1834, l'œuvre des orphelins s'établit dans l'abbaye, remplacée par le noviciat des Frères de la Doctrine Chrétienne jusqu'en 1911.

Une dernière restauration a lieu en 1909.

De nos jours

Aujourd’hui, en plus d’être le lieu de résidence de l’évêque, les bâtiments de l’évêché comprennent l’administration diocésaine (secrétariat, chancellerie, service des archives, service de la communication…), l’officialité (tribunal épiscopal, responsable par exemple des procès de nullité de mariage) et les bureaux des pèlerinages diocésains.

  • Les bâtiments de l'Ă©vĂŞchĂ©
  • L'abbatiale (Ă  l'extrĂŞme-gauche), l'administration (au centre) et la maison Ă©piscopale (Ă  droite)
    L'abbatiale (Ă  l'extrĂŞme-gauche), l'administration (au centre) et la maison Ă©piscopale (Ă  droite)
  • L'abbatiale (Ă  gauche), la maison Ă©piscopale (au fond) et le portail (Ă  droite)
    L'abbatiale (Ă  gauche), la maison Ă©piscopale (au fond) et le portail (Ă  droite)
  • La maison Ă©piscopale (Ă  gauche), le portail (au fond) et l'officialitĂ© (Ă  droite)
    La maison épiscopale (à gauche), le portail (au fond) et l'officialité (à droite)
  • Le portail donnant sur la place Sainte-Glossinde et la rue Dupont-des-Loges
    Le portail donnant sur la place Sainte-Glossinde et la rue Dupont-des-Loges
  • L'officialitĂ© (porte de gauche), les pèlerinages diocĂ©sains (porte au centre) et l'entrĂ©e de l'abbatiale (Ă  droite)
    L'officialité (porte de gauche), les pèlerinages diocésains (porte au centre) et l'entrée de l'abbatiale (à droite)

La chapelle Sainte-Glossinde, les petit et grand vestibules, la chapelle de l’Évêque au premier étage et la salle du tribunal ecclésiastique (ancienne salle du Chapitre) avec son décor (rez-de-chaussée) font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].

La chapelle est utilisée lors des offices épiscopaux, et uniquement ouverte au public lors des journées du patrimoine à la mi-septembre. Des concerts de musique sacrée y sont parfois organisés lors de cette ouverture annuelle[3].

Architecture, mobiliers et ornements

Exemple unique à Metz, l’église est de style rococo. La nef, très courte, était réservée aux moniales et le transept aux laïcs. Le décor sculpté est très raffiné, mais l’œuvre la plus remarquable est la fresque de la coupole peinte par Girardet, peintre du roi Stanislas. Le mobilier (autel, baldaquin, confessionnaux, lutrin, statues, etc.) est lui aussi remarquable. Dans la crypte, on peut toujours lire les épitaphes funéraires de quatorze religieuses.

La fresque de la coupole

La fresque a été peinte en 1756 par Jean Girardet. Elle représente Dieu, entouré d'anges sonnant la trompette avec un messager s'élançant pour proclamer le venue du Christ à la fin du monde. Sur les bords, au-dessus d'une balustrade en trompe-l'œil, les 24 vieillards de l'Apocalypse jouent de la cithare. Dans les coins, les évangélistes Mathieu, Luc et Marc sont plongés dans la rédaction de leur évangile, alors que Saint Jean s'élance au-dessus de l'aigle vers Dieu.

  • La fresque de Girardet
  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • Saint Marc et le lion
    Saint Marc et le lion
  • Saint Luc et le taureau
    Saint Luc et le taureau
  • Saint Jean et l'aigle
    Saint Jean et l'aigle
  • Les vieillards de l'Apocalypse
    Les vieillards de l'Apocalypse
  • Les vieillards de l'Apocalypse
    Les vieillards de l'Apocalypse
  • Les vieillards de l'Apocalypse
    Les vieillards de l'Apocalypse
  • Les vieillards de l'Apocalypse
    Les vieillards de l'Apocalypse
  • Les vieillards de l'Apocalypse
    Les vieillards de l'Apocalypse
  • Les vieillards de l'Apocalypse
    Les vieillards de l'Apocalypse
  • Les vieillards de l'Apocalypse
    Les vieillards de l'Apocalypse

La maître-autel et son baldaquin

Le maître-autel et son baldaquin sont du XVIIIe siècle. L'autel est en marbre de Charleville avec deux anges thuriféraires à droite et à gauche du couronnement.

  • Le maĂ®tre-autel et son baldaquin
  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • TĂŞte d'angelot Ă  gauche de l'autel
    TĂŞte d'angelot Ă  gauche de l'autel
  • Sculpture au centre de l'autel
    Sculpture au centre de l'autel
  • TĂŞte d'angelot Ă  droite de l'autel
    TĂŞte d'angelot Ă  droite de l'autel
  • Ange Ă  gauche du baldaquin
    Ange Ă  gauche du baldaquin
  • Angelot au sommet du baldaquin
    Angelot au sommet du baldaquin
  • Ange Ă  droite du baldaquin
    Ange Ă  droite du baldaquin

Le vitrail de Sainte Glossinde

Dans le chœur se trouve derrière le baldaquin le vitrail de Sainte Glossinde réalisé en 1908 par l'Allemand Fritz Geiges : il représente les anges remettant le voile moniale à Glossinde.

  • Le vitrail de Sainte Glossinde
  • Vue gĂ©nĂ©rale derrière le baldaquin
    Vue générale derrière le baldaquin
  • Vue Ă  travers le baldaquin
    Vue Ă  travers le baldaquin
  • DĂ©tail de Sainte Glossinde
    DĂ©tail de Sainte Glossinde

Les vitraux du chœur

Les autres vitraux du chœur représentent chacun dans un petit vitrail encastré dans un plus grand, de gauche à droite : un saint évêque et la Vierge de l'Annonciation ; une sainte abesse et Sainte Barbe ; Saint Michel et le Martyre de Saint Érasme ; Saint Benoît et Saint Étienne.

  • Les vitraux du chĹ“ur
  • Saint Ă©vĂŞque et Vierge de l'Annonciation (vue gĂ©nĂ©rale)
    Saint évêque et Vierge de l'Annonciation (vue générale)
  • Saint Ă©vĂŞque et Vierge de l'Annonciation (dĂ©tails)
    Saint évêque et Vierge de l'Annonciation (détails)
  • Sainte abbesse et Sainte Barbe (vue gĂ©nĂ©rale)
    Sainte abbesse et Sainte Barbe (vue générale)
  • Sainte abbesse et Sainte Barbe (dĂ©tails)
    Sainte abbesse et Sainte Barbe (détails)
  • Saint Michel et martyre de Saint Érasme (vue gĂ©nĂ©rale)
    Saint Michel et martyre de Saint Érasme (vue générale)
  • Saint Michel et martyre de Saint Érasme (dĂ©tails)
    Saint Michel et martyre de Saint Érasme (détails)
  • Saint BenoĂ®t et Saint Étienne (vue gĂ©nĂ©rale)
    Saint Benoît et Saint Étienne (vue générale)
  • Saint BenoĂ®t et Saint Étienne (dĂ©tails)
    Saint Benoît et Saint Étienne (détails)

Les vitraux de la nef

La nef contient six vitraux à motifs étoilés, encastrés eux aussi dans un vitrail plus grand.

  • Les vitraux de la nef
  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • Motif
    Motif
  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • Motif
    Motif
  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • Motif
    Motif
  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • Motif
    Motif
  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • Motif
    Motif
  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • Motif
    Motif

Les vitraux de Saint Arnoult et Saint Chrodegang

Au-dessus de leur autel respectif se trouvent les vitraux de Saint Arnoul,et Saint Chrodegang, Ă©vĂŞques de Metz.

  • Les vitraux des Ă©vĂŞques de Metz
  • Saint Arnoul
    Saint Arnoul
  • Saint Chrodegang
    Saint Chrodegang

Les orgues

Dans l'arrière de la nef trônent sous le tableau de Sainte Glossinde un orgue Cavaillé-Coll du XIXe siècle, ainsi qu'un harmonium.

L'orgue est installé en 1864 alors que la maîtrise de la cathédrale occupe une partie des locaux. L'orgue possède deux claviers de 54 notes (Grand-orgue et Récit) qui peuvent être accouplés et un pédalier de 20 notes, avec douze tirettes de registres : Prestant 4, Montre 8, Bourdon 16 (B et D), Flûte harmonique 8 pour le Grand-orgue ; Cor de Nuit 8, Voix céleste 8, Gambe 8, Basson-hautbois 8, Flûte octaviante 4, Octavin 2, Trompette 8 pour le Récit[4]. En 1917, les tuyaux de façade sont réquisitionnés pour l'armement.

L'harmonium possède un seul clavier sans pédalier, avec 16 registres de sonorités.

  • L'orgue et l'harmonium
  • La position des orgues
    La position des orgues
  • L'harmonium
    L'harmonium
  • L'orgue Ă  tuyaux, avec Ă  droite l'harmonium
    L'orgue Ă  tuyaux, avec Ă  droite l'harmonium
  • Les claviers de l'orgue
    Les claviers de l'orgue
  • Les registres de l'orgue
    Les registres de l'orgue
  • Les registres de l'orgue
    Les registres de l'orgue

Autels et statues

Outre une statue de Sainte-Glossinde, l'abbatiale contient plusieurs autels et statues consacrés à divers personnages religieux : Saint Joseph ; la Vierge à l'enfant ; le Sacré-Cœur de Jésus ; Saint Clément, premier évêque de Metz (IIIe siècle); Saint Arnoul, évêque de Metz (VIIe siècle) ; Saint Chrodegang (VIIIe siècle), évêque de Metz.

  • Autels et statues
  • Autel et statue Ă  la Vierge Ă  l'Enfant, avec en antepedium de l'autel, la NativitĂ©
    Autel et statue à la Vierge à l'Enfant, avec en antepedium de l'autel, la Nativité
  • Autel et statue de Saint Chrodegang
    Autel et statue de Saint Chrodegang
  • Autel de Saint Arnoul
    Autel de Saint Arnoul
  • Autel avec reprĂ©sentation de l'Agneau de Dieu
    Autel avec représentation de l'Agneau de Dieu
  • Statue du SacrĂ©-CĹ“ur de JĂ©sus
    Statue du Sacré-Cœur de Jésus
  • Autel et statue de Saint Joseph, avec en antependium de l'autel le baptĂŞme de JĂ©sus
    Autel et statue de Saint Joseph, avec en antependium de l'autel le baptĂŞme de JĂ©sus
  • Statue de Saint ClĂ©ment Ă©crasant le Graoully, dans le chĹ“ur
    Statue de Saint Clément écrasant le Graoully, dans le chœur

Le lutrin, la chaire et autre mobilier en bois

Dans le nef, on trouve du mobilier en bois sculpté : le lutrin surmonté d'une tête d'aigle ; la chaire décorée d'une tête de Christ ; un fauteuil avec différents motifs.

  • Le mobilier en bois
  • Le lutrin, vu de face
    Le lutrin, vu de face
  • Le lutrin, vu de cĂ´tĂ©
    Le lutrin, vu de côté
  • Le lutrin, vu de dos
    Le lutrin, vu de dos
  • Angelots sculptĂ©s sur le luterin
    Angelots sculptés sur le luterin
  • La chaire Ă  tĂŞte de Christ
    La chaire Ă  tĂŞte de Christ
  • Un fauteuil sculptĂ©
    Un fauteuil sculpté

Les confessionnaux

De part et d'autre des autels de la Vierge à l'enfant et de Saint Joseph se trouvent des confessionnaux en bois sculpté.

  • Les confessionnaux

L'armoire-autel

Dans une pièce en arrière de la chapelle se trouve une armoire-autel datant de la Révolution. Elle est richement décorée avec des fresques religieuses sur les portes et à l'intérieur.

  • L'armoire-autel
  • Vue gĂ©nĂ©rale
    Vue générale
  • Porte gauche (supĂ©rieur)
    Porte gauche (supérieur)
  • Porte gauche (infĂ©rieur)
    Porte gauche (inférieur)
  • Porte droite (supĂ©rieur)
    Porte droite (supérieur)
  • Porte droite (infĂ©rieur)
    Porte droite (inférieur)
  • IntĂ©rieur gauche
    Intérieur gauche
  • Fresque centrale
    Fresque centrale
  • Plafond de l'intĂ©rieur
    Plafond de l'intérieur
  • IntĂ©rieur droit
    Intérieur droit

Abbesses

  • Statue de Sainte Glossinde dans l'abbatiale homonyme
    604 - - Glossinde de Champagne
  • ....
  • v.945-975 - Himiltrude, nièce d'AdalbĂ©ron I, Ă©vĂŞque de Metz.
  • 975-???? - Vode ou Ode.
  • ....
  • 1085-1112 - Hodierne.
  • 1112-1128 - Hermentrude.
  • 1128-1150 - Agnès.
  • 1150-1151 - Marguerite.
  • 1151-1170 - Agnès.
  • 1170-1180 - Lorre ou Lorrette.
  • 1180-1200 - Hawy.
  • 1200-1215 - Vode ou Ode.
  • 1215-1240 - Image.
  • 1240-1260 - Nicole.
  • 1260-1275 - Alix.
  • 1275-1290 - Mathiate.
  • 1290-1312 - Marguerite de CondĂ©.
  • 1312-1328 - CĂ©cile Marchand. Elle dĂ©missionne en 1328.
  • 1328-1331 - Marguerite Jacques.
  • 1331-1345 - Marguerite d'Oyex ou d'Oxey.
  • 1345-1367 - Lorette de Laitre.
  • 1367-1390 - Marguerite Boileau.
  • 1390-1404 - Marguerite de Faux ou de Fay.
  • 1404-1414 - Alexie ou Alix d'Echt (d'Eltz?)
  • 1414-1422 - Marguerite de Bourguien.
  • 1422-1427 - Marguerite de Loguierre.
  • 1427-1453 - Isabelle de Larde.
  • 1453-1468 - Isabelle de Randac ou Raudey. Elle mourut en 1472.
  • 1468?-1472 - Catherine de Toullon.
  • 1472-1478 - Isabelle d'Echt (d'Eltz?)
  • 1478-1505 - Perrette Papparel.
  • 1505-1520 - Alexie ou Alix de Dommartin. Elle fut d'abord abbesse de Juvigny.
  • 1520-15?? - SalomĂ©e ou Salomone du Châtelet.
  • 15??-1549 - Catherine du Châtelet.
  • 1549-1577 - Madeleine du Châtelet.
  • 1577-1596 - Françoise du Châtelet.
  • 1596-1602 - Guillemette de Chauvirey.
  • 1602-1606 - Françoise de Foix-Candale
  • Épitaphe de la tombe des abbesses de l'abbatiale : « La chappelle cy acostĂ© estoit la sĂ©pulture des dames abbesses de cette abbaye du tems quelles estoient chanoinesses, avant la rĂ©forme faite l'an 1681 »
    1606-1647 - Louise de La Valette[5], nièce de la précédente.
  • 1647-1654 - Françoise de LĂ©noncourt.
  • 1654-1680-1701 - Louise de Foix-Candale. ExilĂ©e en 1680, elle meurt en 1701 aux Ursulines de Ligny.
  • 1680-1681 - Marie Texier d'Hautefeuille. Religieuse de Chelles, nommĂ©e coadjutrice de Louise de Foix-Candale, exilĂ©e, pour rĂ©former l'abbaye.
  • 1681-1701-1719 - Catherine Texier d'Hautefeuille, sĹ“ur de la prĂ©cĂ©dente qu'elle remplace en 1681 comme coadjutrice de Louise de Foix-Candale. Elle devient abbesse en 1701.
  • 1719-1722 - Marguerite-Vincente de Hotman ou d'Hotman.
  • 1723-1762 - Marguerite-ÉlĂ©onore de Hotman ou d'Hotman.
  • 1762-1790 - Isabelle-Claire de Choiseul-BeauprĂ©. Dernière abbesse[6].

Notes et références

  1. Les architectes Barlet et Louis sont aussi entrepreneurs. Ils ont terminé la construction de l'église Saint-Clément commencée par Giovanni Spinga (1641-1724), à la construction de la façade de l'église Saint-Vincent. Louis père et fils sont cités dans la construction du château de Frescaty pour Mgr Coislin.
  2. Notice no PA00106811, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « La chapelle Sainte-Glossinde ouverte pour les Journées du patrimoine », sur Diocèse de Metz, (consulté le )
  4. « Les orgues de France », sur orgue.free.fr (consulté le )
  5. Généalogie de la Maison d'Estrées : Louise, est la fille de Diane d'Estrées et du duc d'Epernon, et donc nièce de Gabrielle d'Estrées
  6. Dom Calmet, Histoire de la Lorraine..., Nancy, Antoine Leseure, lxxxix-lc

Annexes

Bibliographie

  • « CĂ©rĂ©monial Ă  l’usage de l’abbaye royale de Sainte-Glossinde de Metz », Paris, Ballard, 1739.
  • Dom Augustin Calmet, « Des abbesses de l'abbaye Sainte-Glossinde de Metz, ordre de Saint-BenoĂ®t », dans Histoire de Lorraine, qui comprend ce qui s'est passĂ© de plus mĂ©morable dans l'ArchevĂŞchĂ© de Trèves, & dans les EvĂŞchĂ©s de Metz, Toul & Verdun, depuis l'entrĂ©e de Jules CĂ©sar dans les Gaules, jusqu'Ă  la cession de la Lorraine, arrivĂ©e en 1737, inclusivement avec les piĂ©ces justificatives Ă  la fin, Nouvelle Ă©dition, chez les hĂ©ritiers d'Antoine Leseure, Nancy, 1757, col. 89-90 (lire en ligne)
  • Baron Emmanuel D'Huart, Charte de confirmation des biens de l'abbaye Sainte-Glossinde, accordĂ©e aux religieuses de cette communautĂ© par Thierry Ier, 47e Ă©vĂŞque de Metz, le , publiĂ©e par Dembour et Gancel, d'après une copie faite en 1293, par Othin, clerc de Bioncourt ; document tirĂ© des archives du dĂ©partement de la Moselle ; prĂ©cĂ©dĂ©e d'une notice sur l'abbaye Sainte-Glossinde, typographie et lithographie Dembour et Gancel, Metz, 1843 (lire en ligne)
  • A. Huguenin, « Sainte-Glossinde, premier monastère de la ville de Metz » dans l’Austrasie, volume 1, 1853, p. 18-25, p. 70-76.
  • Georg Wolfram, « Die Urkunden Ludwigs des Deutschen fĂĽr das Glossindenkloster in Metz von 875 November 25 » in Mitteilungen des Instituts fĂĽr österreichischen Geschichtsforschung, 11, 1890, p. 1-37.
  • AmĂ©dĂ©e Boinet, « Ancienne Ă©glise abbatiale de Sainte-Glossinde » dans Congrès archĂ©ologique de France. 83e session. Metz, Strasbourg et Colmar. 1920, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, Paris, 1922, p. 80 (lire en ligne)
  • Eugène Voltz, « Historique des bâtiments de l’abbaye Sainte-Glossinde de Metz » dans les MĂ©moires de l’acadĂ©mie nationale de Metz, 1962, p. 126-156 (lire en ligne).
  • Claude Baudelet, « Aspects de l’économie rurale dans la rĂ©gion messine au 18e siècle, L’abbaye de Sainte-Glossinde », universitĂ© de Nancy, maĂ®trise, 1970, III-81 p.
  • Jean-Luc Fray, « Le temporel de l’abbaye bĂ©nĂ©dictine de Sainte-Glossinde de Metz », universitĂ© de Nancy, mĂ©moire de maĂ®trise, 1974, 119 p.
  • Jean-Luc Fray, « Le temporel de l’abbaye Sainte-Glossinde de Metz (11e-13e siècles) », ASHAL, 1980, pp. 103-134.
  • EvĂŞchĂ© de Metz, « Sainte Glossinde - Église Abbatiale ».

Articles connexes

Liens externes

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