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ACBM

ACBM est une société d'édition, dont le siège est à Tallinn en Estonie, fondée à Paris en 1996 par Olivier Aichelbaum. Elle publie ou a publié différents titres en rapport avec l'informatique, les jeux vidéoludiques ainsi que plusieurs sites Internet en rapport avec ces titres.

ACBM
Repères historiques
Création 1996
Fondée par Olivier Aichelbaum
Fiche d’identité
Forme juridique OĂś (et)
Siège social Tallinn (Estonie)
Dirigée par Olivier Aichelbaum
Titres phares Le Virus informatique
Les Puces informatiques
Pirates Mag’
Pocket Videogames
Langues de publication français
Site web http://www.acbm.com/

Le Virus informatique

Le Virus informatique
Image illustrative de l’article ACBM

Pays France
Zone de diffusion Belgique, Canada, CĂ´te d'Ivoire, France, Liban, Luxembourg, Maroc, Suisse et Tunisie
Langue Français
Périodicité Trimestriel
Format 230 Ă— 300 mm
Genre presse informatique
Prix au numĂ©ro 3 euros
Fondateur Olivier Aichelbaum
Date de fondation 1997
Éditeur ACBM
Ville d’édition Tallinn

Directeur de publication Olivier Aichelbaum
Directeur de la rédaction Olivier Aichelbaum
RĂ©dacteur en chef Olivier Aichelbaum
ISSN 1276-8790
1291-5033 (hors-séries)
Site web http://www.acbm.com/virus/

Le Virus informatique est un magazine d'actualités francophone sur le monde de l'informatique à parution trimestrielle, dont Olivier Aichelbaum est le directeur de la publication et le rédacteur en chef. Il est parfois comparé à Hebdogiciel ou s'inspirant de 60 Millions de consommateurs et Le Canard enchaîné. Sa principale caractéristique est d'avoir toujours refusé de s'ouvrir aux annonceurs afin d'assurer son indépendance[1].

Équipe

Plusieurs journalistes participent régulièrement à l'élaboration du contenu, Patrick Gueulle (électronique), Pas de Bill, Nick Larsen, Rastignac, RayXamber (jeux vidéo), entre autres plumes dont certaines depuis le début, ainsi que certains illustrateurs réguliers dont Bruno Bellamy (connu pour ses Bellaminettes), Filip Škoda (également auteur de Docteur Babilla et illustrateur de Lakaf affole le CAC[2]) et François Ougen.

Diffusion

Les dix-huit premiers numéros étaient au tarif de 10 francs (hors numéro spécial à 5 francs). Ce trimestriel est ensuite distribué au prix de 2 € (hors numéros spéciaux), jusqu'au deux derniers numéros vendus 1 € de plus, en version papier, chez les marchands de journaux de Belgique, Canada, Côte d'Ivoire, France (sauf Nouvelle-Calédonie), Liban, Luxembourg, Maroc, Suisse et Tunisie ou par correspondance en passant par la société Journaux.fr. Les numéros sont également téléchargeables en version numérique, les prix et présences de mesures techniques de protection variant au gré des différentes plates-formes listées sur leur site.

Reprise en 2016

Le , soit près de douze ans après la publication du dernier numéro, le vingt-septième numéro du magazine est en kiosque[3], toujours vendu deux euros. Siégeant désormais en Estonie (lire l'article à ce sujet dans ce numéro 27 du Virus informatique), le magazine semble reprendre une parution plus régulière, désormais trimestrielle, en annonçant dès le la parution du numéro 28. En septembre, le vingt-neuvième numéro a été publié, confirmant la reprise d'une publication régulière. Depuis, le magazine est devenu trimestriel et sa parution est devenue régulière : en , le trente-cinquième numéro était en vente. La version papier est doublée d'une version numérique disponible sur plusieurs plates-formes de vente. Certains articles du journal sont publiés en ligne sous licence Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.

Financement participatif

En , les difficultĂ©s du distributeur Presstalis contraignent ACBM d'organiser une campagne de financement participatif, sur la plate-forme Ulule afin d'assurer la rĂ©alisation du numĂ©ro 44 sans avoir pu rĂ©cupĂ©rer les bĂ©nĂ©fices du numĂ©ro 43. Cette courte campagne, de deux semaines, se clĂ´ture avec succès le en dĂ©passant amplement le premier palier fixĂ© Ă  10 000 € de 6 409 €. Si proche du deuxième palier Ă  20 000 € qui permettrait l'impression et la diffusion de la version papier, ACBM dĂ©cide de prolonger la collecte de fonds, en maintenant les contreparties[4]. Cette prolongation n’a pas permis d'atteindre le nouvel objectif. Cependant, malgrĂ© les 400 € manquants, ACBM prend la dĂ©cision d'imprimer tout de mĂŞme le numĂ©ro. La date de sortie a Ă©tĂ© plusieurs fois reportĂ©e pour attendre que le circuit de distribution soit Ă  nouveau opĂ©rationnel et que la filiale import-export du distributeur soit recrĂ©Ă©e. C'est finalement un numĂ©ro double qui paraĂ®t, dĂ©but , suivi de quatre autres numĂ©ros avant d'annoncer un nouvel arrĂŞt de publication[5].

Les Puces informatiques

Informations sur les vieux ordinateurs et petites annonces gratuites.

Pirates Mag’

Informations sur les failles de sécurité, risques liés aux virus informatiques, hacking.

Pocket Videogames

Informations sur les consoles (de jeux vidéo) de poche.

Cessations de parution

Le Virus informatique a connu plusieurs épisodes de cessation de parution. En effet, la commission paritaire, qui donne le droit de publication afin de bénéficier de la TVA réduite et d'une réduction sur les tarifs postaux, a retiré plusieurs fois l'agrément pour l'une ou l'autre des publications d'ACBM[6] - [7].

La dernière en date a été le retrait de l'agrément pour le magazine Pirates Mag’, auquel la commission reprochait d'inciter au piratage informatique et de ne pas présenter de caractère d'intérêt général. Les défenseurs de cette publication ont objecté que le magazine avertissait pourtant des peines encourues en cas de piratage. La revue a déposé devant le Conseil d'État un recours, qui a été rejeté, contre la décision de la commission paritaire[8]. Finalement, la rédaction a décidé de publier à nouveau le journal Pirates Mag’ avec le sous-titre comment s'en protéger et de faire une nouvelle demande de numéro de commission paritaire qui a été acceptée.

Imprimeries

Lors de la reprise en 2016, ACBM change d'imprimeur. Le choix se porte sur la sociĂ©tĂ© « L'imprimerie », situĂ©e Ă  Tremblay-en-France, en utilisant du papier recyclĂ© et de l'encre ne nĂ©cessitant pas d'eau, ni d'additifs chimiques, ni l'utilisation d'un sĂ©cheur. Le format de 23 cm sur 30 cm et le prix de vente sont conservĂ©s au dĂ©triment de la qualitĂ© des couleurs et de l'imperfection des bordures[9]. Une exception est faite, en Ă©tĂ© 2019, pour le numĂ©ro spĂ©cial 40S qui bĂ©nĂ©ficie d'une impression multicolore rĂ©alisĂ©e en Estonie par Printall (et) » (appartenant au groupe international Ekspress (et)).

Références

  1. David Dufresne, « Un trublion dans la presse cyber. Le fanzine «Virus informatique» se veut critique et indĂ©pendant de l'industrie. », sur LibĂ©ration, (OCLC 1066575842, consultĂ© le ) : « Avec comme lointains modèles: 60 millions de consommateurs pour l'exigence critique; le Canard enchaĂ®nĂ© pour les coups bas et les Ă©chos du micro-milieu informatique. ClĂ© de cette libertĂ©? La publicitĂ©. Virus la refuse avec fiertĂ©. »
  2. Anaïs Raimbault, « Les bandes dessinées tchèques incontournables », Les livres tchèques incontournables, sur Radio Prague International, (consulté le )
  3. « Présentation du vingt-septième Virus info », sur acbm.com
  4. ACBM, « Virus Info 44 : le financement n'est pas terminé ! », sur Ulule (consulté le )
  5. Olivier Aichelbaum, « Édito : Virus Info, c’est (encore) fini ! » Accès libre, sur www.acbm.com, (consulté le )
  6. Laure Noualhat, « Les bugs à répétition plantent «le Virus». », sur Libération.fr, (consulté le )
  7. « Pirates Mag’: les documents que le Premier Ministre nous cachait! », article paru dans Le Virus Informatique no 26 (juin 2004)
  8. CE 10 mars 2004, no 254110; concl. Sophie Boissard BDCF 6/04 no 75 - conclusions communes aux arrêts du même jour relatifs aux publications Hackerz Voice (no 255917, SARL DMP), revue également consacrée au piratage informatique, et Graff It (no 255284, Société Graff It Productions)
  9. « Au sujet de l'impression de Virus Info 27 (et un secret dévoilé !) », sur acbm.com, ACBM, (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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