AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

511e rĂ©giment du train

Aujourd'hui stationnĂ© Ă  Auxonne, prĂšs de Dijon en CĂŽte-d'Or, le 511e rĂ©giment du Train est nĂ© en 1944 de la fusion entre les effectifs nĂ©cessaires Ă  la constitution du nouveau groupe prĂ©levĂ©s sur le 520e groupe de transport lui-mĂȘme rĂ©cemment crĂ©Ă©.

511e régiment du train
Image illustrative de l’article 511e rĂ©giment du train
Insigne régimentaire du 511e RT

Création
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Armée française
Branche Armée de Terre
Type RĂ©giment
RĂŽle Train
Effectif 950
Fait partie de Commandement de la logistique des forces
Garnison Auxonne
Surnom RĂ©giment de Bourgogne
Couleurs Vert et blanc
Devise "Passe toujours"
Marche "Marche du 511e RT"
Inscriptions
sur l’emblùme
Indochine 1947-1954
Anniversaire Saint Christophe (25 juillet)
FĂȘte du train (26 mars)
Équipement VT4
GBC 180
PPLOG
TRM 10000 plateau
VAB
PVP
Guerres Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
1re Guerre du Golfe
Opération Serval
Opération Barkhane
MISSOPS LYNX
DETAO RCA
MISSOPS AIGLE
Opérations au Sahel
DĂ©corations Croix de guerre TOE
avec Ă©toile d'argent
Croix de la Valeur militaire
avec palme de bronze et Ă©toile de bronze
Commandant Colonel Aymeric Andrieu

Le 511e groupe de transport se forme à Clemenceau avec deux compagnies de transport, la 118e compagnie commandée par le lieutenant Labadie, issue du 28e escadron de Tradition du Centre d'Organisation du Train n°45, la 119e compagnie commandée par le lieutenant Valade, issue du 33e escadron de tradition du Centre d'organisation du train no 48 du Maroc. Cette derniÚre unité, mise sur pied à Fez le , rejoint Clemenceau le .

Démantelé aprÚs la Seconde Guerre mondiale, il est reformé en 1947 en Indochine.

Il est composé des 1re et 2e compagnies de transport.

En juin 1956, le 511e s'installe Ă  Auxonne de retour d'Indochine.

Il devient en 1975, le 511e groupe de transport lourd et prend l'appellation de 511e régiment du train en 1978.

Son Ă©tendard lui est remis le .

Depuis 2003, le régiment est un corps expérimentateur en matiÚre de numérisation de l'espace de bataille (NEB) pour la partie logistique.

Cette nouvelle technologie consiste à équiper les véhicules, les postes de commandement ainsi que les unités débarquées, de terminaux tactiques (ordinateurs dédiés) reliés entre eux par radio. C'est un outil d'aide à la décision pour chaque échelon de commandement.

Effectifs

Sous-officier du 511e régiment du train lors du défilé du 14 juillet 2003.

Au , le 511e régiment du train compte prÚs de 950 militaires d'active, répartis en cinq unités auxquelles s'ajoutent deux unités de réserve opérationnelle.

Le régiment se compose de :

  • un escadron de commandement et de logistique ;
  • un escadron transport (4 pelotons de transport sur PPLOG et TRM 10000) ;
  • un escadron de ravitaillement (1 peloton de manutention, 1 peloton de ravitaillement carburant, 1 peloton de suivi des flux) ;
  • un escadron de transport de blindĂ©s (3 pelotons de transport de blindĂ©s sur TRM700/100 et SISU 50t) ;
  • un escadron de circulation et d'escorte (4 pelotons de circulation et d'escorte sur PVP et VAB) ;
  • un escadron de transport de rĂ©serve ;
  • un escadron de circulation et d'escorte de rĂ©serve.

Matériel

  • 70 motos aux NTI
  • 100 vĂ©hicules lĂ©gers de type P4
  • 300 poids-lourds et assimilĂ©s PPLOG, TRM1000, GBC180
  • 9 VAB (vĂ©hicules de l'avant blindĂ©)
  • formateur du porteur polyvalent logistique (PPLOG)
  • TRM 700/100 avec remorque 60T
  • SISU avec remorque 50T

Subordination

  • Sur le plan territorial, le 511e rĂ©giment du train est rattachĂ© Ă  l'Ă©tat-major de zone de DĂ©fense et de sĂ©curitĂ© Nord-Est dont l'Ă©tat major est installĂ© Ă  Metz depuis 2000.
  • Sur le plan opĂ©rationnel, le rĂ©giment fait partie du commandement de la logistique depuis le .

Mission et spécificités

Le 511e régiment du train est l'un des cinq régiments de transport et de soutien de l'armée de terre française.

À ce titre, il assure des missions de transport logistique en temps de paix et sur les thĂ©Ăątres d'opĂ©rations.

  • La mission principale du rĂ©giment est d'assurer le soutien logistique d'une division de classe OTAN soit un effectif de 25 000 hommes d'une part et appuyer les mouvements d'une division Ă  l'aide de l'unitĂ© de circulation routiĂšre.
  • le rĂ©giment assure deux missions spĂ©cifiques :
    • assurer le soutien logistique de la 27e brigade d'infanterie de montagne engagĂ©e en action autonome.
    • mettre en place un centre de regroupement et d'Ă©vacuation de ressortissant.
Insigne de béret.

Insigne

La période de 1947 à 1956 explique la symbolique de l'insigne :

  • L'Ă©toile chĂ©rifienne Ă  cinq branches sur fond rouge, marque le souvenir de la crĂ©ation du Groupe de Transport 801.

Un dĂ©tachement du Groupe de Transport 523 se rendra au Maroc Ă  AĂŻn-Harouda oĂč renforcĂ© par des conducteurs et cadres Marocains, il permettra de former le GT 801 ; en souvenir les soldats et sous-officiers portent la Ceinture Rouge traditionnelle.

  • La roue dentĂ©e rappelle l'Arme du Train.
  • Les armes de Paris soulignent la prĂ©sence d'une forte proportion de cadres appartenant Ă  l'Ă©poque au Groupe de Transport 523 stationnĂ© dans la rĂ©gion parisienne.
  • Les Ă©pis de riz marquent la prĂ©sence du Groupe de Transport 511 en Cochinchine, pays de deltas et de riziĂšres.
  • La tĂȘte de cheval rappelle que le groupe de Transport 511 a Ă©tĂ© constituĂ© en 1945 Ă  partir d'unitĂ©s de Transport de l'Arme BlindĂ©e et Cavalerie.

Étendard, fanions des unitĂ©s Ă©lĂ©mentaires

L'étendard porte l'inscription « Indochine 1947-1954 »[1].

La cravate porte la Croix de Guerre des T.O.E avec étoile d'argent pour ses faits d'armes en Indochine et la croix de la valeur militaire avec une palme pour l'opération Pamir en Afghanistan et une étoile de bronze pour l'opération Serval au Mali.

Les fanions des unités élémentaires du régiment comportent deux signes particuliers : le Toug et l'étoile chérifienne

  • Fanion de l'escadron de commandement et logistique du 511e rĂ©giment du train
    Fanion de l'escadron de commandement et logistique du 511e régiment du train
  • Fanion du 1er escadron de Transport du 511e rĂ©giment du train
    Fanion du 1er escadron de Transport du 511e régiment du train
  • Fanion du 2e escadron de Transport du 511e rĂ©giment du train
    Fanion du 2e escadron de Transport du 511e régiment du train
  • Fanion du 3e escadron de Transport du 511e rĂ©giment du train
    Fanion du 3e escadron de Transport du 511e régiment du train
  • Fanion du 4e escadron de Transport du 511e rĂ©giment du train
    Fanion du 4e escadron de Transport du 511e régiment du train
  • Fanion du 6e escadron de Transport du 511e rĂ©giment du train, de l'unitĂ© Ă©lĂ©mentaire du 511e rĂ©giment du train et de l'escadron de circulation du 511e rĂ©giment du train
    Fanion du 6e escadron de Transport du 511e régiment du train, de l'unité élémentaire du 511e régiment du train et de l'escadron de circulation du 511e régiment du train
  • Garde Ă  l'Ă©tendard du 511e rĂ©giment du train lors de la fĂȘte du Train en mars 2003
    Garde Ă  l'Ă©tendard du 511e rĂ©giment du train lors de la fĂȘte du Train en
  • Étendard du 511e RĂ©giment du train
    Étendard du 511e RĂ©giment du train

Les sous-officiers et militaires du rang du 511e régiment du train portent la ceinture rouge lors des cérémonies militaires héritage historique.

Citation

Croix de guerre des TOE

CITATIONS A L'ORDRE DE LA DIVISION ORDRE GENERAL no 2608 en date du , du Général d'Armée de LATTRE de TASSIGNY Haut Commissaire de FRANCE en INDOCHINE et Commandant en Chef en EXTREME ORIENT

« Groupe de Transport marocain, dĂ©barquĂ© en INDOCHINE et crĂ©Ă© le 28 septembre 1949, sous la dynamique impulsion de son Commandant, le Chef d'Escadron FREMIOT, est rapidement devenu un corps homogĂšne et d'un haut rendement. BasĂ© Ă  SAIGON, et utilisĂ© pour des transports interterritoriaux Ă  longue distance, a accompli sans dĂ©faillance, toutes les missions qui lui ont Ă©tĂ© confiĂ©es, malgrĂ© les difficultĂ©s dues au climat et aux itinĂ©raires et les dangers du fait de l'ennemi. S'est particuliĂšrement distinguĂ© le 5 juillet 1950, dans la rĂ©gion de STUNG-TRENG (CAMBODGE) en forçant le passage d'une embuscade avec ses chauffeurs combattant Ă  pied et le 23 janvier 1951 dans la rĂ©gion de DONG-XOAI (COCHINCHINE), en bousculant (en collaboration avec la 73e Compagnie de Circulation RoutiĂšre) de fortes embuscades rebelles qui avaient dĂ©bouchĂ© sur cinq kilomĂštres d'itinĂ©raire. A totalisĂ© depuis sa crĂ©ation 134 rĂ©compenses individuelles, concrĂ©tisant ses magnifiques services ininterrompus depuis 24 mois, en parcourant 4 200 000 km. »

La présente citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre des T.O.E avec étoile d'argent.

Historique

Création du 511e Groupe de Transport

Le 511e Groupe de Transport est crĂ©Ă© en Afrique du Nord Ă  la date du . Par note de l'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral « Guerre » en date du , il est prescrit au gĂ©nĂ©ral commandant le 19e corps d'armĂ©e de mettre sur pied un Groupe de transport qui portera le no 511 et sera rattachĂ© au Centre d'organisation du Train no 45 d'Alger[2] Les effectifs nĂ©cessaires Ă  la constitution du nouveau groupe seront prĂ©levĂ©s sur le 520e Groupe de transport lui-mĂȘme rĂ©cemment crĂ©Ă©.

Le 511e Groupe de transport se forme Ă  Clemenceau avec deux compagnies de transport :

  • la 118e Compagnie commandĂ©e par le Lieutenant Labadie, issue du 28e Escadron de Tradition du Centre d'Organisation du Train no 45,
  • la 119e Compagnie commandĂ©e par le lieutenant Valade, issue du 33e Escadron de Tradition du Centre d'Organisation du Train no 48 du Maroc.

Cette derniÚre unité, mise sur pied à Fez le , rejoint Clemenceau le .

Campagne de France 1944-1945

Le Groupe de Transport 511 embarque le Ă  Oran sur les s/s « Marlon Bovard » et « Bancroff » dĂ©barque Ă  Toulon Ă  partir du . StationnĂ© Ă  Toulon puis Marseille il assure les transports logistiques du grand port mĂ©diterranĂ©en dans le cadre des unitĂ©s de la base Delta. Au cours de ces missions, le Groupe arrĂȘte deux prisonniers italiens Ă©vadĂ©s le .

Le , le G.T. 511 est renforcé par la 109e Compagnie de transport de G.T. 510. Laissant en subsistance à Marseille sa 119e Compagnie, il gagne la Franche-Comté et stationne à Besançon puis Serre-les-Sapins (Doubs).

Le 1er décembre, ses unités sont à Fontaine, Gondenans, Fontenelle et Uzelle puis à Soye (Doubs) à la fin de l'année. Le groupe est alors rattaché aux réserves générales « Train » de la PremiÚre Armée. Les véhicules du groupe assurent pendant deux les transports de ravitaillement sur les arriÚres de l'Armée et notamment à destination de Belfort, Montbéliard, Ronchamp, Champagney.

Le , la 119e compagnie qui a été maintenue à Marseille depuis est définitivement retirée du groupe et son personnel sert à constituer la 182e Compagnie de transport de matériel de la 14e division d'infanterie[3]. Le souvenir de l'unité est maintenue au corps grùce à une section de la 118e Compagnie (la 4e aux ordres du lieutenant Fuchs) qui prend le l'appellation de « section de tradition 1/119 » et reste en subsistance à la 118e Compagnie de transport.

À compter du [4], l'Ă©tat-major du 511e Groupe de transport disparaĂźt, la 118e Compagnie de transport et la section de tradition 1/119 sont mis en subsistance au 510e Groupe de Transport. Elles sont en Ă  Dahlenheim en Alsace.

Campagne d'Allemagne 1945

À partir du , les sections de transport de la 118/511 et la section 1/119 opĂšrent en Allemagne Ă  BĂŒhl, Karlsruhe, Donaueschingen. Elles terminent la campagne Ă  Hergensweiller prĂšs de Lindeau au bord du lac de Constance. Le , les unitĂ©s du 511e Groupe de transport sont dissoutes aux F.E.A[5]..

Campagne d'Indochine 1947-1954

Entrée du Camp Meyer à Saïgon, lieu de stationnement du GT 511, période mars 1947-décembre 1949
PĂ©riode -

Embarqué à partir du sur les s/s « Champollion » et « Abbeville », le groupe débarque à Saïgon entre le et le . Son nouveau chef est le lieutenant-colonel Montintin. Les unités gagnent le camp Pétrus-Ky à Saïgon. Le suivant, et à compter du , la compagnie hors rang est dissoute et les deux unités de transport s'administrent isolément. Le , ces deux compagnies s'installent au Camp Meyer à Saïgon et elles sont rattachées pour emploi au Groupement des unités réservées du Train (GURT).

La 2e compagnie gÚre jusqu'au , époque à laquelle elle confiera cette mission à la 1/511, l'état-major du GURT, le détachement « Train » du Sud Annam et celui de Ban-me-Thuot, le détachement « Train » des Infirmiers coloniaux de Cochinchine (DAIC-TRAIN) ; elle est alors commandée par le capitaine Lochereau.

Jusqu'à la fin de 1947, les deux unités du groupe assurent le service du port de Saïgon et exécutent de multiples convois vers Dalat, Ban-me-Thuot, Kratie, Savannakhet.

Le , un fort élément du groupe tombe dans une embuscade à Dong-Xoai au Nord de Saïgon et le 511e compte son premier mort au combat en Indochine.

Le , l'Ă©tat-major du G. T. 511 est dissous et les deux compagnies de transport deviennent autonomes[6].

Pendant deux années la 1/511 et la 2/511 vont ainsi chacun de leur cÎté poursuivre leur action sur les différents territoires de l'Indochine.

Compagnie autonome de transport 1/511

Elle assure l'exécution des convois réguliers vers les Hauts-Plateaux, le Laos et le Cambodge puis à partir du administre le détachement de circulation routiÚre no 73 (D. C. R 73) ainsi que le détachement « Train » des infirmiers coloniaux et celui de la compagnie de quartier général 72/29.

Au cours de ses multiples missions, l'unitĂ© accomplit une tĂąche ingrate qui ne va pas sans rĂ©actions de l'adversaire notamment le Ă  Cu Chi (Cochinchine), le Ă  Dong-Xoi, le Cu Chi et le au sud de Má»č Tho. Elle opĂšre frĂ©quemment en Cochinchine avec les unitĂ©s d'intervention Ă  VÄ©nh Long, SĂłc Trăng, dans la pointe de CĂ  Mau, Ă  BiĂȘn HĂČa, Llong–Than et au Cambodge. Elle obtient les fĂ©licitations Ă©crites du gĂ©nĂ©ral commandant le territoire français de l'Indochine sud le et 21 citations individuelles de 1947 Ă  1949.

CommandĂ© par le capitaine Barre Ă  compter du , elle cesse de gĂ©rer le D. C. R. 73 le . Ce dernier devenant unitĂ© autonome sous l'appellation de 73e Compagnie de Circulation RoutiĂšre, administrera alors l'Ă©tat-major du GURT. La 1/511 est dissoute le , son personnel et ses matĂ©riels venant grossir ceux du Groupe de transport 801 qui dĂ©barque Ă  SaĂŻgon et va lui-mĂȘme prendre l'appellation de 511e groupe de transport le .

Compagnie autonome de transport 2/511

Passée aux ordres du lieutenant Le Cornec le , la compagnie poursuit pendant deux mois ses missions de transport en Cochinchine, au Cambodge et au Laos. Le 1er mai suivant fixe à la disposition du Train des troupes françaises d'Indochine du Nord (TFIN), elle quitte Saïgon trois jours plus tard sur le LST « 347 » à destination du Tonkin. Débarquée à Haiphong le 9, elle s'implante à Khe-Tu en zone FrontiÚre, assurant de là de multiples convois sur la route coloniale no 4. Relevé par la 1re compagnie coloniale de transport du G. T. 515 le , elle gagne Hanot.

Elle opÚre alors en renforcement des troupes de secteur du delta, participe aux opérations « Ondine 1et 2 », « Pégase », « pin parasol », « Diane », « Pomone », « Bastille », subit plusieurs attaques dont le dans le secteur d'Hoa-Binh et perd deux camions qui sautent sur des mines. Elle comprend outre ses trois sections de camions, une section de véhicule amphibie. Elle obtient 43 citations individuelles durant les années 1948 et 1949. Dissoute le , la 2/511 donne alors naissance à la 2e Compagnie du Groupe de transport 515.

PĂ©riode 1950-1954

Le , le 511e Groupe de Transport est reformé à partir du Groupe de transport 801 qui débarque à Saïgon le et change d'appellation[7].

Sous le commandement du chef d'escadron Fremiot existent alors :

  • l'Ă©tat-major du groupe,
  • la compagnie 1/511 (ex 1re compagnie du G. T. 801 basĂ©e Ă  Phu-My dans la banlieue de SaĂŻgon,
  • la compagnie 2/511 (ex 2e compagnie du G. T. 801 stationnĂ©e au camp Meyer).

Le groupe va exécuter essentiellement les convois réguliers à longue distance à partir de Saïgon vers le Cambodge, le Laos, les Hauts-Plateaux et le Centre Annam subissant de sévÚres attaques qui se soldent par des pertes sérieuses mais aussi par de beaux titres de gloire.

Le , le convoi SaĂŻgon-Ban Me Thuot est attaquĂ© entre PK 73 et PK 75. Au cours de l'engagement le lieutenant Leccia est portĂ© disparu, un conducteur est tuĂ©, cinq camions sont brĂ»lĂ©s et deux fusils perdus. Le dĂ©gagement du convoi n'est possible qu'aprĂšs un vif combat. Entre le et le , trois attaques ont encore lieu contre le mĂȘme convoi, gĂ©nĂ©ralement au nord de Dong-Xot, entraĂźnant des pertes d'hommes et de matĂ©riel. Le , trois groupes de combat rebelles disposant d'armes automatiques montent une embuscade contre l'Ă©lĂ©ment de dĂ©pannage lourd du groupe qui de rendait au-devant de la colonne de transport faisant mouvement de Savannaket Ă  SaĂŻgon. L'affaire a lieu Ă  dix kilomĂštres au nord de Kratie. GrĂące Ă  une riposte immĂ©diate de l'officier chef de l'Ă©lĂ©ment, les Viet-Minh sont repoussĂ©s et perdent plusieurs tuĂ©s et blessĂ©s.

Du au suivant en deux mois d'opérations, les véhicules du groupe subissent six nouvelles attaques par tirs d'armes automatiques ou assauts de rebelles sur des camions isolés. Chaque fois ils réussissent à se dégager au prix de pertes négligeables grùce à la rapidité de riposte des soutiens portés. Toutefois un officier est assassiné le à Savannaket d'une rafale de pistolet mitrailleur. Le , un chef de section force avec six véhicules le passage d'une embuscade dans la région de Stung-Treng au Cambodge, ses conducteurs combattant à pied. Le c'est le serre-file du convoi de Ban-Me Thuot déjà durement accroché le précédent sur la route coloniale no 13 qui disperse avec l'aide du soutien porté et de son « scout-car » un fort élément rebelle ayant monté une embuscade de deux kilomÚtres entre les ponts de Phuoc-Vinh et du Song-Be.

Entre septembre et , les convois du groupe subiront trois autres attaques et le entre Phuoc–Hoa et Ann-Binh au PK 73 un brigadier bien que cinq fois blessĂ© rĂ©ussira Ă  sauver son vĂ©hicule de la destruction. Il sera citĂ© Ă  l'ordre de l'ArmĂ©e. Pour toutes ces actions, cadres et conducteurs du 511e Groupe de transport recevront 46 citations individuelles entre et .

L'année 1951 voit se poursuivre l'exécution des convois réguliers à longue distance qui amÚnent les véhicules du 511 de Saïgon vers Phnom-Penh, Savannaket, Kratie, Pakse, Ban Me Thuot, Pleiku, Dalat. Au cours de ces longs déplacements qui durent plusieurs jours pendant lesquels les véhicules civils sont fréquemment incorporés aux rames militaires, le danger est permanent et les attaques rebelles incessantes. On en compte trois pour le seul mois de dont celle du 23 entre Phuoc-Hoa et Ann-Binh qui coûte au groupe 2 blessés et 2 véhicules détruits. Cinquante huit citations viendront récompenser ces durs efforts. C'est le , que le général d'Armée De Lattre de Tassigny cite le 511e Groupe de transport à l'ordre de la division par ordre général no 2608.

En 1952, tout en poursuivant les mĂȘmes missions, le 511 est transformĂ© en groupe de transport de rĂ©serve gĂ©nĂ©ral. À ce titre, il va participer plus Ă©troitement aux transports opĂ©rationnels avec les unitĂ©s de lĂ©gion, de parachutistes, d'infanterie coloniale. Ce sont d'abord, des petits Ă©lĂ©ments de transport qui sont mis Ă  la disposition des Forces Terrestres du Sud ViĂȘt Nam. Puis, le , la 1re Compagnie du Groupe de transport 511 constitue un dĂ©tachement opĂ©rationnel placĂ© en renforcement des moyens du Train du Laos. Pendant trois mois ce dĂ©tachement accomplit, dans des conditions difficiles, de nombreux transports participant Ă  l'incessante montĂ©e des approvisionnements, sur la R. C. 13, de Pakse Ă  Seno, malgrĂ© les destructions sur des itinĂ©raires contrĂŽlĂ©s par les rebelles.

Le , sur la RC 9, à km de Phalane au milieu d'une jungle de broussailles, un élément de transport opérationnel formé de véhicules appartenant à la 1re Compagnie du Groupe de transport 517, la 1re Compagnie de Transport Laotienne et la 1re Compagnie du Groupe de transport 511, subit une puissante attaque viet-minh. L'élément se dégage aprÚs une vraie bataille rangée, au cours de laquelle plus de vingt véhicules sont détruits.

À peine rentrĂ©e Ă  sa base, la 1/511e GT forme un nouveau dĂ©tachement opĂ©rationnel et participe Ă  l'opĂ©ration « Atlante » au Centre ViĂȘt Nam. AprĂšs le dĂ©barquement sur les plages de Nha-Trang, puis de Qui-Nhon, le dĂ©tachement assure, pendant cinq mois, au profit de la base opĂ©rationnelle « W », les transports de ravitaillement des plages de dĂ©barquement aux lieux de stationnement des diffĂ©rents services.

Le , cessent les hostilités. En huit années d'opérations ininterrompues, le 511e Groupe de Transport aura perdu au combat 32 officiers, sous-officiers et hommes de troupe tués et 55 blessés, recevant pour fait de guerre en plus d'une citation collective, 579 citations individuelles, 11 médailles militaires et 1 croix de chevalier de la légion d'honneur.

AprĂšs le cessez-le-feu, le Groupe est renforcĂ© d'une troisiĂšme compagnie commandĂ©e par le capitaine Vigouroux, crĂ©Ă©e le 1er rĂ©giment de transport d'ExtrĂȘme-Orient formĂ© Ă  la date du .

PĂ©riode 1955-1956

Le Groupe va dĂ©sormais appliquer son effort aux transports de troupes, et de rĂ©fugiĂ©s rassemblĂ©s dans le sud ViĂȘt Nam ainsi qu'Ă  l'acheminement de matĂ©riels divers Ă  destination du Laos et du Cambodge. Il participe Ă©galement au service du port de SaĂŻgon. En quatorze mois, malgrĂ© les difficultĂ©s dues Ă  la compression des effectifs les compagnies inscrivent Ă  leur actif prĂšs de 4 millions de kilomĂštres parcourus, 210 000 tonnes de matĂ©riel transportĂ© et 230 000 personnes vĂ©hiculĂ©es.

Le , commence le reversement des camions Ă  l'Ă©tablissement du matĂ©riel d'Hang-Thong-Tay dans la banlieue de SaĂŻgon et le le personnel embarque sur le Tasmania Ă  destination de l'Afrique du Nord. AprĂšs une escale Ă  Alger et le dĂ©part de la plupart des hommes de troupe marocains en congĂ© de fin de campagne, le groupe arrive Ă  Marseille le . AcheminĂ© par voie ferrĂ©e, il rejoint sa nouvelle garnison mĂ©tropolitaine Ă  Auxonne oĂč il s'installe au quartier Marey-Monge.

7e régiment du Train

Le , en vue de réaliser une centralisation administrative des Corps de l'Arme du Train stationnés à Auxonne, le ministre décide de créer dans cette garnison à compter du le 7e régiment du Train. Ce régiment est formé au quartier Bonaparte à partir du 511e Groupe de transport et du Centre d'Instruction du Train no 157 qui conservent toutefois leurs structures.

Le , le 7e Régiment du Train est dissous ce qui permet au 511e Groupe de transport et au Centre d'Instruction no 157 de retrouver leur autonomie. Le G. T. 511 s'installe définitivement au Quartier Bonaparte.

Implantation Ă  Auxonne et Ă©volution (juin 1956 - juin 1998)

Caserne Bonaparte Ă  Auxonne

Le , acheminé par voie ferrée, le reliquat du personnel marocain et les Européens du GT 511, sous les ordres du chef d'escadron Mario, arrivent à Auxonne.

Le groupe de transport 511 est rapidement Ă©quipĂ© de vĂ©hicules rĂ©novĂ©s (GMC). Il s'installe d'abord au quartier Marey-Monge. Des personnels marocains ayant suivi leur unitĂ©, les traditions demeurent : en , le Mouloud est fĂȘtĂ© Ă  Auxonne.

Années 1958-1962

Le , avec le centre d'instruction no 157, sis au quartier Bonaparte, il forme le 7e régiment du train, sous les ordres du lieutenant-colonel Coujitou. Sa composition est alors la suivante : une compagnie de commandement et des services, un centre FRAC, un groupe de transport de deux compagnies.

Années 1963-1975

Le , le groupe de transport 511 retrouve son autonomie. Il demeure au quartier Bonaparte. Il se compose d'un escadron de commandement et des services auquel appartient un petit centre d'instruction, et de deux escadrons de transport.

De Ă  , l'escadron commandĂ© par le capitaine Hubert, est mis Ă  la disposition du ComitĂ© d'Organisation des Jeux olympiques de Grenoble. StationnĂ© caserne De Beaune, naguĂšre Centre d'Instruction Armes SpĂ©ciales, il participe au soutien logistique de cette manifestation. En 1971, groupe de transport de "RĂ©serve ministĂ©rielle" il perçoit des camions SIMCA 4×4 tous chemins.

Années 1975-1978

Le , il prend l'appellation de 511e groupe de transport lourd (511e GTL). SimultanĂ©ment, il est dotĂ© d'ensembles gros porteurs UNIC P.270 A 2M, de 20 tonnes de charge utile. Cette transformation confirme sa vocation de temps de guerre, comme de temps de paix, l'accomplissement de transports routiers Ă  longues distances.

Années 1978-1984

À la suite de la rĂ©organisation de l'ArmĂ©e de Terre, en 1977, le 511e Groupe de Transport lourd devient 511e RĂ©giment du Train du corps d'armĂ©e (511e RTCA) le . Il est dotĂ© des camions tactiques 4 tonnes et remorques 3,5 tonnes. Il reçoit la mission de participer au fonctionnement de la chaĂźne des ravitaillements au sein de la 1re Brigade Logistique, en coopĂ©ration avec les deux autres RĂ©giments du Train de corps d'armĂ©e, les 516e RTCA et 508e RTCA.

Responsable de l'organisation et du fonctionnement du Groupement de Ravitaillement ArriÚre (GRAR), le 511e RTCA a la mission de réceptionner, transborder, allotir, réguler et acheminer les ravitaillements du 10e corps d'armée. Il est renforcé en temps de guerre par des unités des services destinées à tenir les zones techniques (ZTQ), à identifier et éventuellement, à allotir les ravitaillements. Pour remplir ses missions, le 511e RTCA dispose d'un potentiel utile de :

  • 200 attelages de 7,5 tonnes ;
  • 40 camions citernes de 5 mĂštres cubes ;
  • 15 chariots Ă©lĂ©vateurs ;
  • 9 grues lĂ©gĂšres et moyennes.

Le peloton 511RT-BFE, unité formant corps aux ordres de l'état-major de l'Armée de terre, est créé le . Doté de 4 véhicules de transport d'éléments sensibles de systÚmes d'armes nucléaires, il remplit sa mission au profit des Armées et de la DIRCEN. Le lieutenant-colonel Michel Charue est chef de corps ; le lieutenant Jacques Dornier est chef d'un peloton de 19 personnes, lors de son homologation début 1982 ; la moitié sont des sous-officiers certifiés auto-engins-blindés (AEB). Le sigle BFE n'a pas de signification particuliÚre. Une maquette de véhicule BFE, tracteur TLR 280 RVI, est déposée en salle d'honneur du régiment.

Le , le 511e régiment du train de corps d'armée reçoit son étendard des mains du général de corps d'armée Lemattre, commandant le 10 corps d'armée et la 6e Région Militaire. L'emblÚme du Régiment porte dans ses plis la mention "Indochine 47-54" et sur sa cravate la Croix de guerre des Théùtres d'opérations extérieurs avec étoile d'argent.

En 1982, le 511e RTCA reverse la majeure partie de ses camions GBC 8 KT. Il perçoit des TRM 4000 SAVIEM, poursuivant son évolution. Du au , il participe au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) au 9e mandat fixé par l'ONU avec 4 officiers, 16 sous-officiers et 65 militaires du rang du 3e Escadron de Transport aux ordres du capitaine Bidzinski.

Évolution, missions et opĂ©rations extĂ©rieures de 1984 Ă  juin 1998 au sein de la Force d'Action Rapide (FAR)

Avec la création de la Force d'Action Rapide, le Régiment perd sa vocation de RTCA et est intégré, le , à la Brigade Logistique de la Force d'Action Rapide (BL FAR).

Cette transformation en rĂ©giment de transport-circulation de la FAR, lui permet, tout en se professionnalisant, d'ĂȘtre dotĂ© d'un matĂ©riel moderne et opĂ©rationnel.

Il met en Ɠuvre la chaĂźne des ravitaillements de la brigade logistique de la FAR (BL FAR) avec un escadron de commandement et des services et 4 escadrons de transport, renforce la chaĂźne santĂ© avec un Escadron de transport sanitaire et participe Ă  l'appui mouvement des divisions de la FAR avec le 61e escadron de circulation (61e EC), digne hĂ©ritier de la 61e compagnie de circulation routiĂšre 61e CR).

Opération Manta (Tchad) de juin à novembre 1984

DÚs le , il prend part à l'opération Manta au Tchad avec un détachement composé d'un sous-officier et de 14 militaires du rang.

Les personnels posent le pied Ă  N'Djamena le , parcourent 20 000 km, transportent 900 tonnes de matĂ©riel et retrouvent le sol Français le .

Dans le mĂȘme temps, il fournit du personnel en RĂ©publique centrafricaine Ă  Bouar et Ă  Bangui, relevĂ©s tous les 4 mois.

XVIe mandat de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL) au Liban septembre 1985 - avril 1986

Du au , le régiment a fourni à la FINUL pour le 16e mandat un détachement comprenant 1 officier, 4 sous-officiers et 26 militaires du rang.

Jusqu'en 1991, le 511e RT fournira sous-officiers et militaires du rang en relĂšve de postes individuels pour chacun des mandats de la FINUL.

En 1989, le 511e RĂ©giment du Train, poursuivant son Ă©quipement, se voit dotĂ© des Peugeot P4 remplaçant les Jeep et du nouveau vĂ©hicule de transport logistique Ă  plateau dĂ©posable (VTL) avec remorque de 26 tonnes de charge utile.

Le , le 511e RT, sous les ordres du colonel El Iman, participe au dĂ©filĂ© sur les Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris.

Au cours de l'exercice FARTEL, en , il expérimente le nouveau concept de ravitaillement. Le régiment est alors commandé par le lieutenant-colonel Roux.

Opération Daguet (Arabie saoudite) de septembre 1990 à juin 1991

L'année 1990 est marquée par le plus grand engagement de l'armée Française depuis la guerre d'Algérie, l'opération Daguet durant la Guerre du Golfe.

Le , le 511e rĂ©giment du train est engagĂ© dans l‘opĂ©ration "SALAMANDRE".

Le , le 2e Escadron de Transport renforcé de personnel de l'Escadron de Commandement et de services, du 1er Escadron de Transport et du 61e escadron de circulation, embarque à Toulon pour l'Arabie saoudite sur le Corse avec à son bord 5 officiers, 24 sous-officiers et 89 militaires du rang.

Le 2e Escadron de Transport est alors commandĂ© par le capitaine RĂ©gis ; il dispose de 120 matĂ©riels roulants dont 26 VTLR, 40 TRM 4000 avec attelages sont embarquĂ©s sur l’Atlas et le Sainte-Baume.

9 jours plus tard, hommes et matériels sont débarqués à Yanbu, port situé sur la mer Rouge et incorporent le Groupement de Soutien Logistique (GSL) créé pour les besoins de l'opération.

BientÎt, Salamandre change d'appellation et devient l'opération Daguet.

D'emblĂ©e, le 511e RT participe aux convois logistiques en direction de la CitĂ© du roi Khaled (CRK) distante de 1 200 km.

Le , le régiment fournit un renfort de 2 officiers, 4 sous-officiers et 17 militaires du rang ainsi que prÚs de 150 véhicules dont 56 VTLR supplémentaires.

Le , totalement intégré à la zone d'appui logistique prÚs de la frontiÚre irakienne, il poursuit ses ravitaillements au profit de la division Daguet.

L'opĂ©ration « TempĂȘte du DĂ©sert » dĂ©bute le par le franchissement de la frontiĂšre irakienne avec les pelotons de VTLR des lieutenants Enfru et Fohrer notamment.

Sur la piste lors de l'opération Daguet.

Pendant trois jours, le 511e RT, constamment sur la brÚche, avec tous ses moyens, sur un terrain difficile et sous menace chimique, au plus prÚs de l'action offensive terrestre, a l'occasion de démontrer ses capacités.

Le à 6 h, l'offensive terrestre se termine, l'opération Daguet est un succÚs.

Pour ses services pour la libération du Koweït, le 2e Escadron de Transport est cité à l'ordre du corps d'armée et se voit attribuer la Croix de guerre des Théùtres d'opérations extérieures avec étoile de vermeil. Ses personnels reçoivent 62 Croix de guerre des Théùtres d'opérations extérieures dont :

  • 24 Ă  l'ordre de la division avec Ă©toile d'argent ;
  • 33 Ă  l'ordre de la Brigade avec Ă©toile de bronze ;
  • 5 Ă  l'ordre du RĂ©giment avec Ă©toile de bronze.

Cette opĂ©ration de guerre Ă©clair a exigĂ© de parcourir 3 700 000 kilomĂštres et n'a entraĂźnĂ© aucune perte humaine.

Le , les derniers personnels et le reste des matériels quittent le sol saoudien, mettant ainsi fin à l'opération Daguet.

Opération Restore Hope (Kurdistan turc et irakien) mai-juillet 1991

ParallÚlement au démontage de l'opération Daguet, le , le 511e régiment du train fournit 6 TRM 4000 avec attelages conduits par du personnel du 1er escadron de transport pour l'opération humanitaire LIBAGE au Kurdistan.

Les personnels assurent au sein de la base logistique le ravitaillement et le fonctionnement des relais humanitaires entre Silopi (Turquie) et le territoire Irakien sur un terrain montagneux et trÚs accidenté.

Cette mission de courte durée, achevée le , aura permis, s'il était encore besoin de le démontrer, la haute valeur des transporteurs du 511e RT.

Le , le 61e escadron de circulation, successeur de la 61e compagnie de circulation routiĂšre, est dissous.

Le , le 511e Régiment du Train change de structure, et crée, en lieu et place du 61e EC. dissous, le 3e Escadron de transport.

Il comprend alors un Escadron de commandement et des services et quatre escadrons de transport.

Il est dotĂ© de 200 VTLR 36 citernes m3, 48 sanitaires, 12 grues moyennes et lourdes, 12 chariots Ă©lĂ©vateurs et 12 canons de 20 mm.

Le , le 511e RĂ©giment du Train participe avec les VTLR couleur sable, au sein du GSL reconstituĂ© pour la circonstance, et, ainsi qu'avec toutes les troupes ayant contribuĂ© au succĂšs de l'opĂ©ration Daguet, au grand dĂ©filĂ© sur les Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris.

Le , le Régiment fournit, dans le cadre de la Mission Préparatoire des Nations unies au Cambodge (MIPRENUC) 5 militaires du rang et quelques véhicules légers.

Le , le capitaine Patureau-Mirand rejoint le Cambodge en qualité d'observateur des Nations unies.

Du 13 au , le 511e RT participe à l'exercice FARFADET et expérimente la mise sur pied et le fonctionnement d'un Centre d'Evacuation des ressortissants appelé CENTREVAC.

Cette mission nouvelle est confiée au 1er Escadron de Transport.

Des milliers de Français sĂ©journent dans des pays Ă©trangers et dans le cas d'une brusque tension oĂč les ressortissants Français en danger, seraient amenĂ©s Ă  Ă©vacuer leur pays d'accueil, la Force d'Action Rapide ordonnerait au rĂ©giment d'installer un CENTREVAC qui traiterait Ă  ce moment-lĂ  500 Ă©vacuations par jour : hommes, femmes et enfants.

Le , l'escadron de commandement et des services devient, comme tous les ECS de l'arme du Train, l'escadron de commandement et de logistique (ECL).

Le , le RĂ©giment met Ă  la disposition de l'AutoritĂ© Provisoire des Nations unies au Cambodge (APRONUC) 4 militaires du rang. Le mĂȘme jour, il donne Ă  la Force de Protection des Nations unies (FORPRONU) en ex-Yougoslavie 4 militaires du rang au sein du DĂ©tachement de Soutien Logistique.

Le , le chef d'escadron Florit rejoint à son tour, le Cambodge pour une durée de 8 mois, comme observateur des Nations unies.

Opération Oryx décembre 1992 - mai 1993 (Somalie)

Le , l'ONU déclenche l'opération "Restore Hope" ("Rendre l'espoir") en Somalie, le 511e régiment du Train, commandé par le lieutenant-colonel Clerc, fournit son plus fort contingent de professionnels depuis la Guerre d'Algérie pour l'opération baptisée "ORYX".

9 officiers, 37 sous-officiers et 184 militaires du rang débarquent à Mogadiscio entre le 25 et le avec prÚs de 150 matériels roulants.

Le personnel du 511e RT représente le plus important détachement de tous les régiments français présents en Somalie et remplissent, outre les missions de transport au profit des forces et des organismes humanitaires, le soutien du bataillon de soutien logistique (BSL) et de la Base Logistique Aéroportuaire (BLAP).

Sur des pistes cassantes, et dans des conditions climatiques éprouvantes, le 2e Escadron de Transport aux ordres du Capitaine Bodlenner assure sans discontinuer le ravitaillement des forces entre Mogadiscio et Hoddur distant de 450 kilomÚtres, livre le carburant, l'eau trÚs rare dans ce pays, les équipements, la nourriture dans les sites les plus reculés du territoire somalien.

Convoi sur la piste en Somalie.gif
Vue AĂ©rienne des casernes Ă  Auxonne

Le , au cours d'une mission de transport, entre Mogadiscio et Baidoa distant de 250 km, les conducteurs de 1re classe Carlos Nunes et Ronnie Duheme du 1er escadron de transport se tuent dans un accident de la circulation, au volant d'un TRM 4000.

Dans la premiÚre quinzaine d'avril, la majorité du personnel terminent l'opération et rejoignent la métropole.

Opération ONUSOM II

Le , le régiment fournit la relÚve d'un peloton.

Commandé par le lieutenant Thierry-Marjollet, 4 sous-officiers et 37 militaires volontaires actions extérieures (AVAE) participent à l'opération Organisation Nations unies en Somalie (ONUSOM II) et poursuivent à partir d'Hoddur puis Baidoa les ravitaillements des casques bleus en Somalie.

Les derniers éléments de l'opération « Oryx » quittent l'océan Indien et Mogadiscio le .

Le , le 511e RT assure la relĂšve du peloton en Somalie avec 2 officiers, 6 sous-officiers et 33 militaires du rang.

Le chef d'escadron Buisson, le lieutenant Pere et leurs personnels poursuivent les missions humanitaires dans le cadre d'ONUSOM II et continuent l'Ɠuvre entreprise depuis .

Le peloton de transport d'éléments sensibles de systÚmes d'armes nucléaires 511RT-BFE est dissous le . La majorité de l'effectif rejoint l'école d'application du Train à Tours, stationnement du second peloton BFE.

Opération Amarillys (Rwanda) en avril 1994

Il s'agit de la 1re mise en place opĂ©rationnelle du Centre d’Evacuation des ressortissants (CENTREVAC) par le rĂ©giment.

Opération Turquoise (Rwanda) de juin à septembre 1994

Le rĂ©giment envoie des Ă©lĂ©ments de l’escadron de Commandement et de Logistique, du 1er et 2e escadron de Transport et assurera des missions de ravitaillement en eau et en vivres au profit des camps de rĂ©fugiĂ©s, il participera Ă  des nombreuses missions sanitaires de lutte contre la propagation d Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra sur les bords du Lac Kivu et Ă  Goma.

Mission FRR (Ex-Yougoslavie, Bosnie-Herzégovine) de juillet 1995 à novembre 1995

Le rĂ©giment contribue Ă  former l'Ă©chelon logistique de la Force d’Interposition française en ex-Yougoslavie (Force de RĂ©action Rapide FRR). Mission de transport entre la Croatie et la Bosnie sur les routes entre Split Ploce Mostar et Sarajevo.

  • Envoi d’un peloton du 2e escadron de Transport d’aoĂ»t Ă  aux ordres du lieutenant Jean Louis Velut.
  • Envoi d’un peloton du 1er Escadron de Transport d’octobre Ă  aux ordres du lieutenant Patrick Linden.

Ce peloton de transport restera jusqu’en au sein du rĂ©giment de commandement et de soutien de la Division Salamandre de l'IFOR OTAN Ă  Mostar-Ortijes armĂ© essentiellement par le 7e rĂ©giment de commandement et de soutien (7e RCS) appartenant Ă  la 7e Division BlindĂ©e.

Implementation Force IFOR (Bosnie-Herzégovine)
  • Ier Mandat Implementation Force IFOR (Bosnie-HerzĂ©govine) de Ă 

Le rĂ©giment envoie d’un important dĂ©tachement du 1er escadron de Transport aux ordres du lieutenant Michel Comas (Ploce – Mostar) au sein du RĂ©giment de Commandement et de Soutien IFOR OTAN Ă  Mostar (7e Division BlindĂ©e (7e DB) – 7e RĂ©giment de Commandement et de Soutien (9e RCS)) pour renforcer les unitĂ©s de logistique dĂ©jĂ  prĂ©sentes sur les sites de Ploce (Croatie) sur la zone portuaire et la base aĂ©rienne de Mostar- Ortijes (Bosnie-HerzĂ©govine).

  • IIe Mandat Implementation Force IFOR (Bosnie-HerzĂ©govine) d'avril Ă 

Le rĂ©giment renforce l'unitĂ© de transport d’un peloton du 2e escadron de Transport aux ordres de l'Adjudant chef LIMOUSIN au sein du RĂ©giment de Commandement et de Soutien IFOR OTAN Ă  Ploce puis Ă  Mostar (9e Division d'Infanterie de MArine (9e DIMA) – 9e RĂ©giment de Commandement et de Soutien (9e RCS))

  • IIIe Mandat Implementation Force IFOR (Bosnie-HerzĂ©govine) d'aoĂ»t Ă 

Le rĂ©giment constitue le plus gros contingent du RĂ©giment de Commandement et de Soutien IFOR OTAN Ă  Mostar (BL FAR – 511e RT - 4e RMAT) aux ordres du colonel Le Goff (EM BL FAR) avec l'envoi de l’escadron de Commandement et de Logistique du capitaine Tonnaire (ECL) et du 1er escadron de Transport aux ordres du capitaine Alain Glize (ET 1) constituĂ© d'un peloton de commandement et de logistique, 3 pelotons de transport avec un peloton du 1er escadron de transport, un peloton du 2e escadron de transport, un peloton de transport du 515e rĂ©giment du train et une escouade de manutention lourde du 6e RCS) au sein et participation Ă  la SFOR.

Stabilization Force SFOR (Bosnie-Herzégovine)
  • Ier Mandat Stabilization Force SFOR (Bosnie-HerzĂ©govine) de Ă 

Le peloton du 1er escadron de transport du lieutenant JĂ©rĂŽme Mallard poursuit sa mission jusqu’en au sein de l'escadron de transport du RĂ©giment de Commandement et de Soutien SFOR OTAN Ă  Mostar (6e DLB – 6e RCS) pour renforcer les unitĂ©s de logistique dĂ©jĂ  prĂ©sentes sur les sites de Ploce (Croatie) sur la zone portuaire et la base aĂ©rienne de Mostar- Ortijes (Bosnie-HerzĂ©govine).

  • IVe Mandat Stabilization Force SFOR (Bosnie-HerzĂ©govine) de Ă  avril 1998

Sous le commandement du lieutenant-colonel Jean-Pierre Habart, le rĂ©giment arme Ă  partir du , le RĂ©giment de Commandement et de Soutien SFOR OTAN Ă  Mostar (511e RT) avec l'envoi de l’escadron de commandement et de logistique du capitaine Tonnaire et du 2e escadron de Transport avec un peloton de commandement et de logistique et 3 pelotons de transport du capitaine Roberto Ramasco.

Opération Pélican II et III (Congo) en juin 1997

Mise en place d'un centre d'Évacuation de ressortissants de Brazzaville.

Professionnalisation du 3e escadron de transport en août 1997

À l'Ă©tĂ© 1997, le 511e rĂ©giment du Train, poursuivant son Ă©quipement, se voit dotĂ© d'un nouveau vĂ©hicule de transport logistique Ă  capacitĂ© tout terrain : le TRM 10000 Ă  plateau dĂ©posable de 13 tonnes de charge utile.

Ce nouveau véhicule équipe le 3e escadron de transport qui se professionnalise progressivement à partir de .

  • TRM 10000 en conduite « convoi exceptionnel ».
    TRM 10000 en conduite « convoi exceptionnel ».
  • Escouade de TRM 10000 plateau en charge.
    Escouade de TRM 10000 plateau en charge.
  • Ravitaillement d'une escouade de TRM 10000 lors d'un exercice en terrain libre.
    Ravitaillement d'une escouade de TRM 10000 lors d'un exercice en terrain libre.

Évolution de juillet 1998 à nos jours

En , la refondation de l'Armée de terre prend corps; la Force d'Action Rapide est dissoute, le 511e régiment du Train quitte la Brigade Logistique de la FAR et rejoint la 1re Brigade Logistique dont l'état major s'installe à Montlhéry (Essonne).

Création du 6Úme Escadron de transport, unité de réserve sur TRM 10 000 en .

DĂ©cembre 98 – :

AprĂšs 4 mois d'entraĂźnement spĂ©cifique, le rĂ©giment envoie d’une Compagnie de Marche constituĂ©e du 3e escadron de Transport renforcĂ© d'un peloton du 1 escadron de transport en compagnie tournante Ă  Nandai en Nouvelle-CalĂ©donie au sein du RĂ©giment d'Infanterie de MArine Pacifique PolynĂ©sie (RIMAPP NC) sous les ordres de capitaine Correa.

Opération TRIDENT (Macédoine - Kosovo) février - août 1999

FĂ©vrier 99 – :

Le régiment en avance de professionnalisation sur les autres unités du train, envoie du peloton du lieutenant Sylvain Delagneau (2e Escadron de Transport) en Macédoine au sein de la force TRIDENT constituée pour l'essentiel de régiments parachutistes de la 11e Brigade Parachutiste et placée sous les ordres du général Marcel Valentin.

Avril - : Opération TRIDENT en Macédoine et au Kosovo

Lors de la création du Bataillon de Commandement et de Soutien de la KFOR (BCS KFOR) à Kumanovo (Macédoine), celui-ci est placé sous les ordres du lieutenant colonel Jean-Pierre Habart.

Afin de constituer cette formation logistique, toutes les unités élémentaires professionnelles participent.

L’escadron de Commandement et de Logistique, le 1er, 2e et 3e escadrons de transport et un peloton de l’escadron de circulation routiĂšre nouvellement crĂ©e avec des cadres et militaire du rangs des unitĂ©s des rĂ©giments de commandement et de soutien (RCS) dissous en raison de la refondation de l'ArmĂ©e de terre et de la disparition de l'organisation en division Ă  partir d’.

Le 511e RĂ©giment du Train constitua alors l’essentiel de l’ossature du 1er Bataillon de Commandement et de Soutien au Kosovo de la Brigade Leclerc placĂ©e sous les ordres du gĂ©nĂ©ral de brigade Bruno Cuche stationnĂ© Ă  Mitrovica (Kosovo).

Cette opĂ©ration est la plus longue et la plus massive Ă  laquelle le rĂ©giment a pris part depuis la guerre du Golfe. Il aura accompli une mission opĂ©rationnelle d’une durĂ©e de 8 mois en un unique mandat sans aucune perte humaine.

La fin de la professionnalisation au régiment août 1999 - juin 2000

L'année 1999 marque la fin des évolutions majeures du régiment avec la création de 2 nouvelles unités élémentaires, le 4e escadron de transport et de l'escadron de circulation, unité d'appui mouvement du régiment.

La disparition de l'organisation divisionnaire provoque la réorganisation des unités du train avec la disparition des régiments de commandement et de soutien, régiment interarmes (Transmission, Train, Matériel).

Dans le cadre de la refondation de l'Armée de terre, avec la disparition des circonscriptions militaires de Défense (CMD), le régiment se retrouve rattaché au sein de la région Terre Nord Est (RT NE) sur le plan territorial.

Année 2000- 2002

- : Bataillon de Commandement et de Soutien SFOR (Mostar et Sarajevo) Participation Ă  la SFOR (3e Escadron de Transport).

Avril- : Détachement de Soutien KFOR (Kumanovo (Macédoine)) Participation à la KFOR (4e Escadron de Transport).

- : Bataillon de Logistique KFOR (Novo Selo (Kosovo)) aux ordres du colonel P. Etienne Participation de l’Escadron de Commandement et de Logistique, du 2e Escadron de Transport et de l’Escadron de Circulation Routiùre.

Mai - : DĂ©tachement du 3e Escadron en exercice interarmes en RĂ©publique tchĂšque

:DĂ©filĂ© motorisĂ© du Ă  Paris au sein de la 1re Brigade Logistique, avec Ă  la tĂȘte du dĂ©tachement de la 1re Brigade Logistique, le Colonel Étienne, chef de corps du 511e RT.

- :

Base de Soutien à Vocation Interarmées de Logistique KFOR à Petrovets (Macédoine)

Participation de l’Escadron de Commandement et de Logistique, le 2e Escadron de Transport et l’Escadron de Circulation Routiùre.

Année 2002- 2004

Avril - :

Base de Soutien à Vocation Interarmées (BSVIA) Petrovets (Macédoine) Participation de l'Escadron d'Administration et de Soutien et du 3e Escadron de Transport

- :

Au sein du Bataillon de Logistique (BAT LOG) de KFOR à Novo Selo (Kosovo), l'escadron de transport est armé par le 4e escadron de Transport sous les ordres du capitaine Richard Lefevre

Mai - :

Bataillon de Logistique (BAT LOG) de la SFOR à Mostar-Ortijes (Bosnie) Participation de l’Escadron de Commandement et de Logistique, de l’Escadron d’Administration et de Soutien et d’un peloton du 2e Escadron de Transport

Mai - :

Le rĂ©giment inaugure un nouveau concept d'emploi au sein de l'ArmĂ©e de terre au RĂ©giment d’Infanterie de Marine Pacifique PolynĂ©sie RIMAPP NC (Nouvelle-CalĂ©donie (NoumĂ©a)) celui de compagnie PROTERRE armĂ©e par l’Escadron de Circulation aux ordres du capitaine Vincent Laurent et participation de l’escadron de Commandement et de Logistique.

:

511e RĂ©giment du train, dĂ©filĂ© du 14 juillet 2008 sur les Champs-ÉlysĂ©es, Paris.

Défilé à pied du à Paris

Avec Ă  sa tĂȘte le Lieutenant-colonel(TA) Thierry Gilbert, la garde Ă  l’étendard, 144 cadres et soldats du 3e Escadron de Transport du capitaine Pascal Ledoux et 4e Escadron de Transport du capitaine Philippe Charlier.

Défilé motorisé au sein de la 1re Brigade Logistique

4 VĂ©hicules LĂ©ger Tout Terrain P4 de l’escadron de circulation.

- :

Base de Soutien Ă  Vocation InterarmĂ©es de Logistique (BSVIA) KFOR Ă  Petrovets (MacĂ©doine) Participation de l’Escadron d’Administration et de Soutien et du 1er Escadron de Transport

–

Opération Bouali

DĂ©tachement de Soutien au Gabon au profit des forces africaines de la MONUC

Mai -

Envoi d’un peloton de circulation en mission d’une durĂ©e de 5 semaines au Kosovo

Opération Carbet en Haïti.

Année 2004 - 2006

JANVIER - : L'Escadron de circulation routiÚre aux ordres du CNE FEY est envoyé au KOSOVO au sein du BATFRA 8 arme par le 21e RIMa. Il prend ses quartiers dans le camp du BelvédÚre, à Mitrovica. Ses missions sont principalement de l'ouverture, reconnaissance et sécurisation d'itinéraires.

Année 2006 - 2008

En 2007, 139 militaires du 511e RT ont embarqué par voie aérienne pour la république de CÎte d'Ivoire (RCI) dans le cadre du mandat 13 de l'opération Licorne.

Mai - : Le 3e Escadron fournit 1 peloton de transport Ă  Novo-Selo (Kosovo) et renforce l'Escadron de Circulation RoutiĂšre.

Année 2008 - 2010

Le : le 511e Régiment du Train défile à pied à Paris aux ordres du lieutenant-colonel PATUREAU-MIRAND.

/ : l'escadron de circulation routiĂšre envoie un peloton aux ordres de l'ADJ DUPUIS en Afghanistan.

/ : l'escadron de circulation routiÚre envoie un peloton aux ordres du LTN LAMBERT en Afghanistan. Ce peloton sera intégré à la TF VULCAIN, principalement armée par le 4e Régiment du Matériel.

Année 2010 - 2012

Bataillon logistique Osterode :

D' à , les hommes du 511e régiment du train étaient en mission en Afghanistan. Il formait le bataillon de soutien logistique des forces françaises et a également appuyé l'action de combat en zone urbaine des forces spéciales anglaises et afghanes en septembre 2011. Au total, 170 hommes du 511e régiment du train d'Auxonne ont été envoyés en Afghanistan. Le mercredi dans les quartiers du 511e régiment du train, à Auxonne, a eu lieu la dissolution du bataillon logistique Osterode (102 convois réalisé en dehors de Kaboul en Kapisa et Surobi puis du Wardak ; 300 missions sur Kaboul ; un avion déchargé tous les jours).

Infrastructures

Quartier Bonaparte

Ce quartier dont les principaux bùtiments ont été érigés entre 1756 et 1761 abrite aujourd'hui l'état-major du régiment, les unités élémentaires d'active et de réserve, les services.

C'est un agrégat de construction historiques : la plus ancienne est la Tour de Belvoir qui date du XIe siÚcle, la Tour du Signe remonte au XVIe siÚcle, les trois bùtiments principaux dits "des Cazernes" au XVIIIe siÚcle et la caserne Candras au XIXe siÚcle[8].

Quartier Marey Monge

Les premiers bùtiments furent construits en 1779, 1782, 1784, et 1845 à proximité du bastion Royal et du bastion de Béchaux. De son passé d'ancienne caserne de cavalerie - ou fut notamment stationné le 8e Régiment de Chasseurs à cheval jusqu'en 1913, le quartier Marey-Monge a conservé de cette époque le manÚge d'équitation de la Moskowa aujourd'hui utilisé comme gymnase.

De nos jours essentiellement destinĂ© Ă  la fonction de « zone vie » oĂč logent les engagĂ©s volontaires, il abrite Ă©galement :

  • la 63Ăšme Antenne MĂ©dicale du centre mĂ©dical des ArmĂ©es de Besançon - qui a hĂ©ritĂ© du bĂątiment de l'infirmerie de garnison construit sur le bastion Royal ;
  • la salle d'honneur du 511e RĂ©giment du Train - installĂ©e dans l'ancienne poudriĂšre ;
  • la direction de l'antenne du Cercle-Mixte de la Base de DĂ©fense de Besançon ;
  • l'antenne de l’Établissement du Service d'Infrastructure de la DĂ©fense de Besançon ;
  • les bureaux de l’Échelon Social de ProximitĂ©.

Présentation

Vue AĂ©rienne des Granges Hautes

SituĂ© Ă  proximitĂ© de la dĂ©partementale 905 en direction de Dole (Jura), ce terrain militaire de 34 hectares - qui a servi de camp de prisonniers durant les annĂ©es 1945 et 1946 puis de zone de manƓuvres d'instruction - est choisi au dĂ©but des annĂ©es 1990 pour y construire la future zone technique du rĂ©giment.

La décision de créer une plate-forme logistique et technique aux Granges Hautes répond à plusieurs impératifs :

  • l'Ă©volution des matĂ©riels en service de plus en plus lourds et volumineux ;
  • l'engorgement croissant du centre ville ;
  • le poids dĂ©sormais dĂ©terminant des rĂ©glementations environnementales sur la conduite des activitĂ©s militaires en temps de paix.

Les 17 hectares prévus ne seront pas de trop pour accueillir, entretenir, ravitailler et nettoyer les véhicules du régiment.

Granges Hautes

Historique de la construction de la Zone Technique

Courant de l'annĂ©e 1990, le dossier est dĂ©posĂ© par le lieutenant-colonel Roux d’un projet visant Ă  dĂ©concentrer les quartiers Bonaparte et Marey-Monge devenus trop exigus pour assuser la maintenance des vĂ©hicules militaires, Ă  la suite de 176 VĂ©hicules de Transport Logistique / Remorques (VTL/R).

1er Semestre 1991 :

Acceptation du projet par l’État-Major de l’ArmĂ©e de Terre (EMAT). Initialement, ce projet comprenait 2 hangars ouverts orientĂ©s Nord-Sud destinĂ©s Ă  accueillir les matĂ©riels des unitĂ©s Ă©lĂ©mentaires professionnelles du rĂ©giment.

2e Semestre 1991 :

Devant les possibilitĂ©s d’évolution des structures du rĂ©giment (crĂ©ation de nouvelles unitĂ©s Ă©lĂ©mentaires) et notamment du nouveau concept d’entretien N.T.I.1 (Niveau Technique d’Intervention no 1), le colonel Pierre Clerc reprend le projet et demande une extension importante, 2 nouveaux hangars sont demandĂ©s.

1er Semestre 1992 :

L’établissement du GĂ©nie de Dijon en Ă©tudie une nouvelle fois la faisabilitĂ©.

ApprouvĂ© par le GĂ©nĂ©ral commandant la Circonscription Militaire de DĂ©fense de Besançon (CMD), le projet modifiĂ© est prĂ©sentĂ© Ă  l’EMAT qui donne son accord et alloue les budgets correspondants.

2e Semestre 1992 :

AprĂšs des Ă©tudes et mises au point complĂ©mentaires, l’Établissement du GĂ©nie lance les appels d’offres auprĂšs des sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es.

Les travaux préliminaires de déboisage et débroussaillement de la zone commencent.

1er Semestre 1993:

DĂ©limitation du pĂ©rimĂštre extĂ©rieur, Ă©bauche du chemin de ronde, construction de la clĂŽture d’enceinte (1 750 m).

2e Semestre 1993 :

DĂ©but des grands travaux de terrassement.

1er Semestre 1994 :

Début de la construction des trois premiers abris à véhicules.

1er Semestre 1995 :

AchÚvement du poste de sécurité.

1er Semestre 1996 :

Construction des deux derniers abris à véhicules.

2e Semestre 1996 :

Construction de l’aire de lavage et de la soute à carburant.

1er Semestre 1997 :

DĂ©but des travaux d’édification de la station service et du bĂątiment NTI1.

2Ăšme Semestre 1997:

Installation des pelotons et du NTI1.

Données techniques

L’amĂ©nagement de la Zone Technique des Granges Hautes rĂ©pond Ă  la montĂ©e en puissance du RĂ©giment au cours des annĂ©es 1990.

Mais les impĂ©ratifs militaires n’ont pas Ă©tĂ© les seuls retenus.

La lĂ©gislation europĂ©enne concernant la protection de l’environnement s’est vue scrupuleusement respectĂ©e afin que les eaux usĂ©es, les huiles ou les fuites de carburant ne puissent nuire Ă  la nappe phrĂ©atique.

Des travaux prĂ©ventifs de drainage et de recyclage ont Ă©tĂ© effectuĂ©s afin de supprimer tout risque prĂ©visible de pollution et dans un souci d’économie.

Les possibilités techniques des Granges Hautes ont vocation à répondre aux exigences toujours plus grandes en termes de rapidité de mobilisation des hommes et du matériel.

Il est ainsi possible de ravitailler en carburant jusqu’à six vĂ©hicules simultanĂ©ment.

Les services techniques du RĂ©giment sont Ă©galement regroupĂ©s sur une surface de 5 300 m2 afin de concentrer et de rationaliser l’entretien des vĂ©hicules.

Chants du régiment

Il existe deux chants au sein du régiment:

  • un premier chant qui date la crĂ©ation de rĂ©giment en 1980 enregistrĂ© sur vinyle par la fanfare du 602e RCR de Dijon aux Ă©ditions CorĂ©lia.
  • le deuxiĂšme date de la cĂ©lĂ©bration du 50e anniversaire de l'installation dans la garnison d'Auxonne, le .

L'Ɠuvre est collective, les paroles ont Ă©tĂ© coĂ©crites par les lieutenants GĂ©raud Loubeyre et Laurent Gebel, la partition de musique l'a Ă©tĂ© uniquement par le lieutenant Laurent Gebel.

  • Rectification : l'origine est le Colonel (er) M.Charue. Commandant en Second du 511e d' Ă  ; Chef de Corps du 511eRT d' Ă  .
  • La premiĂšre "Marche du 511" a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1979 par le chef de musique du 602e RCR le Lieutenant Beaumont (paroles et musique) DCD. Les premiĂšres mesures servent de refrain du rĂ©giment. Une demande d'homologation a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e en son temps au CHA et Sacem. Cette version a Ă©tĂ© en effet enregistrĂ©e sur disque par Corelia. Le "Conducteur" original (de la main du Lieutenant Beaumont) devrait figurer incessamment en Salle d'Honneur.
  • En ce qui concerne le "2e chant" il m'a Ă©tĂ© rapportĂ© en effet qu'Ă  partir de la mĂ©lodie initiale, une nouvelle version avait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par deux lieutenants de la "Calotte" (club des lieutenants - tradition du rĂ©giment remise Ă  l'honneur en 1974 par le colonel Lascaray et qui ne figure pas dans l'historique du rĂ©giment au titre des traditions.)

Liste des chefs de corps

Groupe de Transport 511

Du au , l'État-major et la compagnie Hors Rang du Groupe de Transport 511 Ă©tant dissout, n'ont subsistĂ© que deux compagnies autonomes de Transport du TRAIN : la 1/511e GT et la 2/511e GT.

  1. Chef d'escadron Prosnier au
  2. Chef d'escadron de la Ville Moysan au
  3. Chef d'escadron Paquier au
  4. Lieutenant-colonel Montintin au
  5. Chef d'escadron Fremiot au
  6. Chef d'escadron Muninger au
  7. Chef d'escadron Monsang au
  8. Chef d'escadron Carassou au
  9. Chef d'escadron Jegou au
  10. Chef d'escadron Camus au
  11. Chef d'escadron Mario au
  12. Chef d'escadron Clausse au
  13. Chef d'escadron Chaumont au
  14. Chef d'escadron Veyrac au
  15. Chef d'escadron Odinot, (p v t) au
  16. Chef d'escadron Haugades au
  17. Chef d'escadron Gros au
  18. Chef d'escadron Escalier (p i) au
  19. Chef d'escadron Michel-LĂ©vy au
  20. Chef d'escadron Malard au
  21. Lieutenant-Colonel Malard au
  22. Chef d'escadron Thomas au
  23. Lieutenant-colonel Thomas au
  24. Chef d'escadron Lascaray au
  25. Lieutenant-colonel Lascaray au
  26. Lieutenant-colonel Joulain au

511e régiment du Train

  1. Lieutenant-colonel Michel Charue au
  2. Lieutenant-colonel Yves Renaudin au
  3. Lieutenant-colonel Chenavas au
  4. Lieutenant-colonel Dumont au
  5. Colonel El Iman au
  6. Lieutenant-colonel Roux au
  7. Colonel Pierre Clerc au
  8. Colonel Jean-Paul Leroux au (**)
  9. Colonel Jean-Pierre Habart au (**)
  10. Colonel Patrick Étienne au (***)
  11. Colonel Thierry Gilbert au au
  12. Colonel Jean-Luc Jacquement au (**)
  13. Colonel Christophe Moores au
  14. Colonel Guy Patureau-Mirand au (**)
  15. Colonel Stéphane Canitrot du au (***)
  16. Colonel Jean-Louis VĂ©lut du au
  17. Colonel Emmanuel Ruffat du au
  18. Colonel Nicolas Siraudin du au
  19. Colonel Samuel Morice du le au
  20. Colonel Pierre-Alain Schweitzer du au
  21. Colonel Aymeric Andrieu depuis le

(**) Officier qui devint par la suite général de brigade. (***) Officier qui devint par la suite général de division.

Notes et références

  1. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  2. Le centre d'organisation du Train no 45 a été créé le 1er décembre 1943. Il comprend quatre unités territoriales et quatre compagnies de passage et administre toutes les formations du Train nouvellement créées en Algérie.
  3. D.M. no 1552 EMGG/I du 9 février 1945.
  4. Note de service no 732/2 du colonel commandant le Train de la 1re Armée en date du 19 mars 1945.
  5. D.M no 10238/EMA/I du 18 juillet 1945.
  6. Note no 20564 T/P du 31 dĂ©cembre 1947 du commandant du Train en ExtrĂȘme-Orient.
  7. Le 801e Groupe de transport est lui-mĂȘme directement issu, du 523e Groupe de transport stationnĂ© au quartier Mortier Ă  Paris, dĂ©signĂ© collectivement le 26 avril 1949 comme groupe de transport de « renfort spĂ©cial » aux TOE. Un dĂ©tachement du G. T. 523 se rendra au Maroc Ă  Ain-Harouda oĂč renforcĂ© par des cadres et conducteurs marocains il permettra de mettre sur pied en juillet 1949 le G. T. 801.
  8. Napoléon & Empire - Napoléon Bonaparte à Auxonne.

voir aussi

Articles connexes

Liens externes


Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.