AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

2 Ursae Minoris

2 Ursae Minoris (en abrĂ©gĂ© 2 UMi) est une Ă©toile seule[10] situĂ©e Ă  quelques degrĂ©s du pĂŽle cĂ©leste nord. Contrairement Ă  ce que semble indiquer sa dĂ©signation de Flamsteed, l'Ă©toile est en fait situĂ©e dans la constellation de CĂ©phĂ©e, et cette situation fut figĂ©e en 1930 lorsque EugĂšne Delporte Ă©tablit formellement les limites des constellations. De ce fait, l'Ă©toile est gĂ©nĂ©ralement dĂ©signĂ©e par ses numĂ©ros de catalogues tels que HR 285 et HD 5848. Elle est visible Ă  l’Ɠil nu comme une Ă©toile pĂąle et orangĂ©e d'une magnitude apparente de 4,24[2]. Elle est distante de ∌280 a.l. (∌85,8 pc) et elle s'Ă©loigne du Soleil avec une vitesse radiale hĂ©liocentrique de +8 km/s[5]. Elle a Ă©tĂ© proposĂ©e comme membre du superamas des Hyades[2].

2 Ursae Minoris
Données d'observation
(Ă©poque J2000.0)
Ascension droite 01h 08m 44,880s[1]
DĂ©clinaison 86° 15â€Č 25,52″[1]
Constellation Céphée
Magnitude apparente 4,244[2]

Localisation dans la constellation : Céphée

(Voir situation dans la constellation : Céphée)
Caractéristiques
Type spectral K2 II-III[3]
Indice U-B +1,33[4]
Indice B-V +1,21[4]
Indice R-I +0,60[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +8,36 ± 0,19 km/s[5]
Mouvement propre Όα = 80,65 mas/a[1]
ΌΎ = −11,54 mas/a[1]
Parallaxe 11,64 ± 0,15 mas[1]
Distance 280±4 a.l. (∌85,8 pc)
Magnitude absolue −0,43[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,27 ± 0,41 M☉[7]
Rayon 24,00+1,15
−0,85
 R☉[5]
Gravité de surface (log g) 2,48 ± 0,17[2]
LuminositĂ© 215,097 ± 6,132 L☉[5]
TempĂ©rature 4 512,5+62,2
−105,0
 K[5]
Métallicité 0,068 ± 0,010 [Fe/H][2]
Rotation 1,0 km/s[8]

Autres désignations

2 UMi (Flamsteed), HR 285, HD 5848, HIP 5372, BD+85°19, FK5 906, SAO 181[9]

2 Ursae Minoris est une Ă©toile ĂągĂ©e de type spectral K2 II-III[3], avec une classe de luminositĂ© II-III qui indique que son spectre montre Ă  la fois des traits d'une Ă©toile gĂ©ante et d'une Ă©toile gĂ©ante lumineuse. Elle fait 2,3 fois la masse du Soleil[7] et son rayon est devenu 24 fois plus grand que celui du Soleil[5]. L'Ă©toile est 215 fois plus lumineuse que le Soleil[5] et sa tempĂ©rature de surface est de 4 513 K[5].

Notes et références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) H. M. Tabernero, D. Montes et J. I. GonzĂĄlez HernĂĄndez, « Chemically tagging the Hyades Supercluster. A homogeneous sample of F6-K4 kinematically selected northern stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 547,‎ , p. 15 (DOI 10.1051/0004-6361/201117506, Bibcode 2012A&A...547A..13T, arXiv 1205.4879)
  3. (en) O. J. Eggen, « Space-velocity vectors for 3483 stars with proper motion and radial velocity », Royal Observatory Bulletin, vol. 51,‎ (Bibcode 1962RGOB...51...79E)
  4. (en) Bright Star Catalogue, « HR 285 », sur Alcyone
  5. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. (en) D. Stello et al., « Oscillating K Giants with the WIRE Satellite: Determination of Their Asteroseismic Masses », The Astrophysical Journal Letters, vol. 674, no 1,‎ , L53–L56 (DOI 10.1086/528936, Bibcode 2008ApJ...674L..53S, arXiv 0801.2155)
  8. (en) A. LĂšbre et al., « Lithium abundances and rotational behavior for bright giant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 450, no 3,‎ , p. 1173–1179 (DOI 10.1051/0004-6361:20053485, Bibcode 2006A&A...450.1173L)
  9. (en) HD 5848 -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.