29. Panzergrenadier-Division
La 29. Panzergrenadier-Division ou « 29e Panzergrenadier-Division » (littéralement en français : la « 29e division blindée de grenadiers ») était une division d'infanterie mécanisée (en allemand : Panzergrenadier-Division) de l'Armée de terre allemande (la Heer), au sein de la Wehrmacht, pendant la Seconde Guerre mondiale.
29. Infanterie-Division 29. Infanterie-Division (mot.) 29. Panzergrenadier-Division | |
Emblème de la division. | |
Création | 1er octobre 1936 |
---|---|
Dissolution | mai 1945 |
Pays | Reich allemand |
Allégeance | Troisième Reich |
Branche | Wehrmacht |
Type | Division d'infanterie mécanisée |
Rôle | Infanterie mécanisée |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Campagne de Pologne Bataille de France, Bataille de Stalingrad Campagne d'Italie |
Son origine remonte à octobre 1936 avec la création de la 29e division d'infanterie (allemand : 29. Infanterie-Division), motorisée elle est renommée 29. Infanterie-Division (motorisiert) à l'automne 1937.
La 29e division d'infanterie (motorisée) prend part à la campagne de Pologne puis à celle de l'Ouest. Elle participe ensuite à l'invasion de l'URSS au centre et à la prolongation de l'offensive en direction de Moscou puis aux combats défensifs qui suivent avec la retraite. Elle est impliquée dans l'offensive de l'été 1942 qui la mène à participer à la bataille de Stalingrad ; encerclée elle y est anéantie en février 1943.
Une nouvelle 29e division d'infanterie (motorisée) est recréée en France en mars 1943 par renommage de la 345e division d'infanterie formée depuis janvier 1943. En juin, elle prend le nom définitif de 29. Panzer-Grenadier-Division et part défendre la Sicile et participe aux combats de la campagne d'Italie : Mont-Cassin, Nettuno, Bologne, etc. elle capitule dans le nord de l'Italie en mai 1945.
Historique
La 29e division d'infanterie est créée le 1er octobre 1936 à Erfurt dans le Wehrkreis IX et elle est renommée en 29. Infanterie-Division (mot.) à l'automne 1937[1].
Le 24 août 1939 la division est mobilisée et participe ensuite à la Campagne de Pologne[1].
Dans le plan d'offensive à l'ouest, elle fait partie du 14e corps d'armée qui avance initialement en troisième échelon de la Panzergruppe von Kleist, 330 kilomètres derrière les unités en premières lignes attaquant à travers l'Ardenne[2].
- 1940 : Bataille de France,
- 1941 : elle rejoint la Heeresgruppe Mitte et combat Ă Smolensk et Moscou
- 1942 : Combats Ă Kharkov
- à partir de : participe à l'offensive sur le Don puis vers la Volga dans la région de Stalingrad au sein du XLVIII. Panzer-korps de la IV. Panzerarmee.
- elle participe à la première phase de combats urbains de la bataille de Stalingrad. Elle prend part à la conquête des faubourgs de Minina, Kuporosnoe et de la partie sud de la ville où certains de ses éléments participent aux très durs combats pour le silo à grains.
Elle est retirée de Stalingrad le en vue de préparer une avancée vers Astrakhan (l'opération Héron, en allemand : Fischreiher) qui est ajournée début octobre et finalement annulée pour dégager des unités et renforcer l'assaut sur Stalingrad. La 29° panzer-grenadier sert alors de réserve mobile sur les arrières de la 4e armée roumaine.
- le : l'unité est la seule réserve disponible pour arrêter la pince sur de l'opération Uranus, la contre offensive soviétique qui vise à encercler les forces allemandes de la région de Stalingrad. Elle stoppe un temps le 13e corps blindé soviétique, l'unité de pointe de la pénétration soviétique la plus proche de Stalingrad, mais elle est très vite contrainte de se replier au nord car les unités d'une seconde pénétration soviétique, plus au sud, menacent de la déborder. Elle est donc prise dans la poche où sont encerclées la 4e armée panzer et de la 6e armée, dont elle assure la protection du flanc sud.
Lors de la tentative de dégagement, l'opération Wintergewitter elle est rattachée au XIV. Panzerkorps qui se positionne dans au sud ouest de la poche pour tenter de rejoindre la colonne de dégagement. Cette tentative de sortie, l'opération Dönnerschlag, n'aura finalement pas lieu, mais ce nouveau positionnement met l'unité dans l'axe d'effort principal des soviétiques lors de la réduction de la poche, l'opération Koltso. Elle manque d'être encerclée et est largement détruite entre le 12 et le , les éléments survivants capituleront le avec le reste des troupes du maréchal Paulus.
- : Création d’une nouvelle 29. Panzergrenadier Division en France.
- Été 1943 : l’unité rejoint l’Italie et se bat à Salerne, Cassino, Nettuno, Opération Husky.
- : Campagne de la rivière Moro
- : Sous les ordres du Généralmajor Fritz Pollack elle est dans le secteur de Rimini avec le 76e Panzerkorps de la 10e armée.
- 1945 : Elle se bat Ă Bologne, puis sur le PĂ´ et enfin sur la Piave oĂą elle sera au moment de la capitulation allemande du 8 mai 1945.
Organisation
DĂ©but | Fin | Grade | Divisionskommandeure |
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29. Infanterie-Division (motorisiert) | |||
Generalmajor | Gustav von Wietersheim | ||
Generalleutnant | Joachim Lemelsen | ||
Generalmajor | Willibald Freiherr von Langermann und Erlencamp | ||
Generalmajor | Walter von Boltenstern | ||
Generalmajor | Max Fremerey | ||
Generalmajor | Hans-Georg Leyser | ||
Destruction et reformation | |||
Generalleutnant | Walter Fries | ||
Renommée 29. Panzer-Grenadier-Division | |||
Generalleutnant | Walter Fries | ||
Oberst | Dr. Dr. Hans Boelsen | ||
Generalleutnant | Walter Fries | ||
Generalleutnant | Dr. Fritz Pollack |
DĂ©but | Fin | Grade | 1. Generalstabsoffizier |
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29. Infanterie-Division | |||
1938 | Major i.G. | von der Burg | |
Oberstleutnant i.G. | Gerhard Franz | ||
1941 | 1942 | Major i.G. | Paul MĂĽncheberg |
1942 | Oberstleutnant i.G. | Friedrich-Wilhelm Meisner | |
Destruction et reformation | |||
Oberstleutnant i.G. | Georg Stuenzner | ||
Renommée 29. Panzer-Grenadier-Division | |||
Oberstleutnant i.G. | Georg Stuenzner | ||
Oberstleutnant i.G. | Heinrich MĂĽller | ||
Oberstleutnant i.G. | Josef Moll | ||
Major i.G | Walter Hofmann |
Ordre de batailles
- 1940[1]
- Infanterie-Regiment (motorisiert) 15
- Infanterie-Regiment (motorisiert) 71
- Artillerie-Regiment (motorisiert) 29
- Pionier-Bataillon 29
- Feldersatz-Bataillon 29 (formé le 9 juin 1940[4])
- Panzerjäger-Abteilung 29 (nom depuis le 21 mars 1940, anciennement Panzerabwehr-Abteilung 29[4])
- Aufklärungs-Abteilung (motorisiert) 29
- Infanterie-Divisions-NachschubfĂĽhrer (motorisiert) 29
- Infanterie-Divisions-Nachrichten-Abteilung (motorisiert) 29
- 1943
- Grenadier-Regiment (motorisiert) 15
- Grenadier-Regiment (motorisiert) 71
- Panzer-Abteilung 129
- Artillerie-Regiment (motorisiert) 29
- Heeres-Flak-Artillerie-Abteilung 313
- Pionier-Bataillon (motorisiert) 29
- Feldersatz-Bataillon 29
- Panzerjäger-Abteilung 29
- Panzer-Aufklärungs-Abteilung 129
- Panzergrenadier-Nachrichten-Abteilung 29
- Panzergrenadier-Nachschubtruppen 29
- Panzer-Grenadier-Regiment 15
- Panzer-Grenadier-Regiment 71
- Panzer-Abteilung 129
- Artillerie-Regiment (motorisiert) 29
- Heeres-Flak-Artillerie-Abteilung 313
- Pionier-Bataillon (motorisiert) 29
- Feldersatz-Bataillon 29
- Panzerjäger-Abteilung 29
- Panzer-Aufklärungs-Abteilung 129
- Panzergrenadier-Nachrichten-Abteilung 29
- Panzergrenadier-Nachschubtruppen 29
Notes et références
- (de) « 29. Infanterie-Division, 29. Infanterie-Division (mot.) », sur Lexikon der Wehrmacht (consulté le ).
- Karl-Heinz Frieser (trad. de l'allemand par Nicole Thiers, préf. Werner Rhan), Le mythe de la guerre-éclair : La campagne de l'Ouest de 1940 [« Blitzkrieg-Legende : der Westfeldzug 1940 »], Paris, Belin, , 2e éd., 479 p. (ISBN 978-2-7011-2689-0), p. 127.
- (de) « 29. Panzer-Grenadier-Division » (consulté le ).
- (de) « Divisionseinheiten der 29. Infanterie-Division / 29. Panzer-Grenadier-Division » (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (de) « 29. Infanterie-Division, 29. Infanterie-Division (mot.) », sur Lexikon der Wehrmacht
- (de) « 345. Infanterie-Division », sur Lexikon der Wehrmacht
- (de) « 29. Panzer-Grenadier-Division », sur Lexikon der Wehrmacht