256e régiment d'artillerie

Le 1^er avril 1917, ce régiment d'artillerie de campagne est créé à partir de 3 groupes (chaque groupe compte 3 batteries de 4 canons de 75 mm[1]) :

• 1^er groupe du 56^e régiment d'artillerie de campagne. (21^e, 22^e & 23^e batteries du 56^e RAC)[2]
• 2^e groupe dit du 21^e avec une batterie du 15^e, une du 21^e et une du 49^e RAC (respectivement 24^e, 25^e & 26^e batteries)[2]
• 3^e groupe du 9^e régiment d'artillerie de campagne. (27^e, 28^e & 29^e batteries)[2].

Depuis mai 1916, ces trois groupes formaient l'artillerie divisionnaire de la 47^e division d'infanterie[1], dont l'infanterie est constituée essentiellement de bataillons de chasseurs alpins.

Début avril 1917 constitue l'artillerie divisionnaire de la 47^e DI (AD/47) qui revient d'Alsace en vue de l'offensive Nivelle, ou Bataille du Chemin des Dames[3]. Il participe aux combats dans l'Aisne jusqu'en juillet 1917[1].

Fin juillet 1917 : instruction des Américains au camp de Gondrecourt le château[4].

Mi septembre 1917 : Champagne: secteur de Tahure, ravin de la Goutte[5].

Fin octobre 1917, ce régiment embarque avec la 47^e DI pour le front italien, franchit les Alpes au Col de Montgenèvre pour renforcer l'armée italienne sévèrement étrillée sur la Piave à Caporetto le 24 octobre et début novembre 1917 par les Austro-Allemands[6].

Il participe à la reconquête du mont Tomba (it) en décembre 1917 et janvier 1918[7].

Au repos en février, il rejoint le plateau d'Asiago fin mars[8].

En France, le 21 mars 1918 les offensives allemandes du Printemps commencent en Picardie. Le 10 avril 1918, le régiment embarque à Padoue, retourne en France. La division est gardée en réserve puis envoyée dans le Pas-de-Calais pendant la bataille de la Lys conjointe aux offensives allemandes en Picardie, sans être engagée[9].

Le régiment est engagé début juin dans la bataille de l'Aisne[10].

18 juillet 1918 : offensive de l'Ourcq dans le cadre de la 2^e bataille de la Marne[11].

Le 8 août 1918, il est engagé en soutien de la 37^e DI offensive dans la Somme vers Moreuil[12] puis rejoint Roye[13]. Le 25 septembre 1918, il soutient l'offensive de la 126^e DI à Fresnoy-le-Petit (Gricourt) puis rejoint la 47^e DI après la percée de la ligne Hindenburg[13]. 11 Novembre, fin des hostilités et de la "poursuite" dans l'Aisne entre Guise et La Capelle[14].

Le 20 janvier 1919, le 256^e RAC est dissout[15].

Le régiment est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes (deux citations à l'ordre de l'armée)[1]. Il porte en conséquence la fourragère aux couleurs de la croix de guerre[15].

Le blason de la ville de Montpellier dont s'inspire l'insigne du 256^e RALM, qui reprend le tourteau rouge et les lettres A et M.

L'insigne du régiment, fabriqué en 1939, est une rondache rouge chargé des lettres A et M (reprises des armoiries de Montpellier) et d'une croix occitane. L'insigne porte également un piolet, emblème des troupes de montagne, et un fer à cheval, symbole de la traction hippomobile[16].

• Historique du 256^e RAC d'après le Journal de Marche du Régiment et son Livre d'Or (transcrit par Lopez Martial) (lire en ligne)