16 Ursae Majoris
c Ursae Majoris
c Ursae Majoris
Ascension droite | 09h 14m 20,54261s |
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Déclinaison | +61° 25′ 23,9407″ |
Constellation | Grande Ourse |
Magnitude apparente | 5,20 |
Localisation dans la constellation : Grande Ourse |
Type spectral | G0 |
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Indice U-B | +0,58 |
Indice B-V | +0,08 |
Vitesse radiale | −14,3 km/s |
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Mouvement propre |
μα = −6,98 mas/a μδ = −32,15 mas/a |
Parallaxe | 51,10 ± 0,32 mas |
Magnitude absolue | 3,75 ± 0,06 / 8,2 ± 0,6 |
Masse | 1,213 / 0,59-0,66 M☉ |
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Rayon | 2,6 ± 0,1 / 0,50 ± 0,14 R☉ |
Température | 5 871 / 7 400 K |
Demi-grand axe (a) | 2,9 ± 0,2 mas |
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Excentricité (e) | 0,106 35 ± 0,000 54 |
Période (P) | 16,239 631 ± 0,000 015 an |
Inclinaison (i) | 106,0 ± 12,0° |
Argument du périastre (ω) | ° |
Longitude du nœud ascendant (Ω) | 107,0 ± 14,0° |
Époque du périastre (τ) | JJ |
Autres désignations
c UMa, 16 UMa (Flamsteed), HR 3648, HD 79028, GJ 337.1, GJ 9290,SAO 14819, BD+62°1058, HIP 45333[1]
16 Ursae Majoris (en abrégé 16 UMa) ou c Ursae Majoris (dans la désignation de Bayer) est un système binaire d'étoiles de la constellation de la Grande Ourse. Il a une magnitude apparente visuelle de 5,20[2] et est donc visible à l'œil nu. Les mesures de parallaxe conduisent à une estimation de la distance à 63,8 années-lumière du Soleil[3].
Environnement stellaire
c UMa s'approche de la Terre avec une vitesse radiale de −14,3 kilomètres par seconde. Le passage au périhélie se produira dans 1,3 million d'années. Le système sera alors à 4 parsecs (13 années-lumière) du Soleil[4]. C'est probablement un membre du disque mince de la Voie Lactée[5].
Aucune trace d’excès infrarouge qui pourrait indiquer la présence d'un disque de débris autour de l'étoile n'a été trouvée[6].
Propriétés
Le nature binaire de ce système a été découverte par l'Observatoire fédéral d'astrophysique en 1919[7]. Les deux étoiles orbitent l'une autour de l'autre avec une période de 16,2 jours et une excentricité de 0,1. Le demi-grand axe de leur orbite intercepte un angle d'environ 2,9 millisecondes d'arc et le plan de l'orbite est incliné d'un angle de 106 degrés par rapport à la ligne de visée[8].
L’étoile la plus massive a un type spectral G0V, ce qui suggère qu'elle est une naine jaune semblable par exemple à Iota Persei. Elle a une masse d'environ 1,2 fois la masse du Soleil et un rayon de 2,6 fois le rayon du Soleil. La différence de magnitude entre les deux étoiles est estimée à 4,5 ± 0,6. La seconde étoile est probablement une naine orange. Le système n'affiche aucune indication d’activité chromosphérique[8].
Références
- (en) * c UMa -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) J.-C. Mermilliod, SIMBAD Astronomical database, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Non publié,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
- F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
- C. A. L. Bailer-Jones, « Close encounters of the stellar kind », Astronomy & Astrophysics, vol. 575,‎ , p. 13 (DOI 10.1051/0004-6361/201425221, Bibcode 2015A&A...575A..35B, arXiv 1412.3648)
- I. RamÃrez, C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Oxygen abundances in nearby FGK stars and the galactic chemical evolution of the local disk and halo », The Astrophysical Journal, vol. 764, no 1,‎ , p. 78 (DOI 10.1088/0004-637X/764/1/78, Bibcode 2013ApJ...764...78R, arXiv 1301.1582)
- C. Eiroa, J. P. Marshall, A. Mora, B. Montesinos, O. Absil, J. Ch. Augereau, A. Bayo, G. Bryden, W. Danchi, C. del Burgo, S. Ertel, M. Fridlund, A. M. Heras, A. V. Krivov, R. Launhardt, R. Liseau, T. Löhne, J. Maldonado, G. L. Pilbratt, A. Roberge, J. Rodmann, J. Sanz-Forcada, E. Solano, K. Stapelfeldt, P. Thébault, S. Wolf, D. Ardila, M. Arévalo, C. Beichmann, V. Faramaz, B. M. González-GarcÃa, R. Gutiérrez, J. Lebreton, R. MartÃnez-Arnáiz, G. Meeus, D. Montes, G. Olofsson, K. Y. L. Su, G. J. White, D. Barrado, M. Fukagawa, E. Grün, I. Kamp, R. Lorente, A. Morbidelli, S. Müller, H. Mutschke, T. Nakagawa, I. Ribas et H. Walker, « DUst around NEarby Stars. The survey observational results », Astronomy & Astrophysics, vol. 555,‎ , A11 (DOI 10.1051/0004-6361/201321050, Bibcode 2013A&A...555A..11E, arXiv 1305.0155)
- J. S. Plaskett, W. E. Harper et R. K. Young, « Fourth list of spectroscopic binaries », Journal of the Royal Astronomical Society of Canada, vol. 13,‎ , p. 372–378 (Bibcode 1919JRASC..13..372P, lire en ligne)
- Fekel Francis C., Williamson Michael H., Muterspaugh Matthew W., Pourbaix Dimitri, Willmarth Daryl et Tomkin Jocelyn, « New Precision Orbits of Bright Double-Lined Spectroscopic Binaries. IX. HD 54371, HR 2692, and 16 Ursa Majoris », The Astronomical Journal, vol. 149, no 2,‎ , p. 13 (DOI 10.1088/0004-6256/149/2/63, Bibcode 2015AJ....149...63F)
Lien externe
- (en) 16 Ursae Majoris sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.