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1520 en santé et médecine

Événements

  • Depuis sa fondation en 1392, l'université d'Erfurt, en Thuringe, n'a encore formé que « cinq docteurs en médecine, contre cent vingt en théologie et vingt en droit[1] ».
  • À la demande des docteurs parisiens, Charles III, duc d'Auvergne, fait fermer l'université de Billom, et il faudra attendre le XIXe siècle pour que la médecine soit de nouveau enseignée à Clermont[2].
  • La léproserie St. Mary Magdalene de Ripon en Angleterre, fondée en par Thurstan, archevêque d'York, pour recevoir tous les lépreux du district, n'accueille plus que cinq indigents et deux pauvres prêtres[3].
  • Le peintre Raphaël meurt, à trente-sept ans, non pas de la syphilis, selon l'opinion reçue, mais « d'une maladie pulmonaire très similaire au coronavirus que nous connaissons aujourd'hui [4] ».

Publication

Personnalités

Naissances

Bibliographie

  • « Épices et présents », Louis Irissou[13].
    — Cet article, paru en 1930 dans la Revue d'histoire de la pharmacie, présente et étudie « un compte d'apothicaire relatif à des confitures et épices envoyées de Montpellier à Toulouse en 1520 ».

Références

  1. Pierre Franco et Édouard Nicaise (éd.), Chirurgie de Pierre Franco de Turriers en Provence, composée en 1561 : Nouvelle édition avec une introduction historique, une biographie et l'histoire du collège de chirurgie, Paris, Félix Alcan, (lire en ligne), chap. 3 : « Enseignement et pratique de la chirurgie pendant les XVe et XVIe siècles », p. XXXVII.
  2. Université de Clermont-Ferrand, Histoire de l'Inserm. Les Lieux, s. d. [lire en ligne (page consultée le 16 janvier 2021)].
  3. (en) Roberts Charles Hope (éd.), The Leper in England, with some Account of English Lazar Houses (notes pour une conférence prononcée au Christ Church Schoolroom le ), Scarborough, John Hagyard, [1891 ?], 48 p. (lire en ligne), p. 36.
  4. « Le peintre Raphaël est mort d'une maladie de type coronavirus [compte rendu, référence : (en) Michele Riva, Maria Paladino, Marco Motta et Michael Belingheri, « The Death of Raphael : A Reflection on Bloodletting in the Renaissance », Internal and Emergency Medicine, ] », Le Courrier du Vietnam, (lire en ligne).
  5. Jacqueline Vons (intr. et dir.), L'Anatomie au XVIe siècle, 2 : Le Livre d'anatomie, Bibliothèque interuniversitaire de santé, s. d. (lire en ligne).
  6. Édouard Collard, « Les Apothicaires royaux au temps des Tudor [compte rendu, référence : (en) Leslie G. Matthews, « Royal Apothecaries of the Tudor Period », Medical History, vol. 8, no 2, , p. 170-181] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 52, no 183, , p. 199 (lire en ligne).
  7. « Guillaume Budé (médecin, 14..-15..) », BNF 10599657.
  8. Adeline Gasnier, « Riolan : Savant en alchimie ? », Revue d'histoire des sciences, vol. 66, no 1, , p. 199-211 (lire en ligne, consulté le ).
  9. (it) Arturo Castiglioni, « Rota, Giovanni Francesco », dans Enciclopedia italiana, Istituto Treccani, (lire en ligne).
  10. Menso Folkerts (trad. Anne Sandoz Dutoit), « Johannes Acronius », dans Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne).
  11. (it) Carlo Colombero, « Colombo, Realdo », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 27, Istituto Treccani, (lire en ligne).
  12. « Colombo, Realdo », Base biographique, Bibliothèque interuniversitaire de santé, université de Paris, s. d. [lire en ligne (page consultée le 12 février 2021)].
  13. Louis Irissou, « Épices et présents », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 18, no 67, , p. 16-23 (lire en ligne).
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