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Thurstan

Thurstan (1070 – ) est un fils de prĂȘtre qui devient archevĂȘque d'York[Note 1]. Il sert les rois d'Angleterre Guillaume II et Henri Ier avant d'ĂȘtre Ă©lu archevĂȘque Ă  York en 1114. Une fois Ă©lu, sa consĂ©cration est reportĂ©e durant cinq annĂ©es au cours desquelles il combat les tentatives de l'archevĂȘque de CantorbĂ©ry de soumettre York Ă  son autoritĂ©. Il est finalement consacrĂ© par le Pape Calixte II Ă  Reims en 1119, et doit rester sur le continent jusqu'en 1121, lorsqu'il est autorisĂ© Ă  retourner en Angleterre. En tant qu'archevĂȘque, il installe deux nouveaux Ă©vĂȘques dans sa province. À la mort d'Henri Ier, Thurstan prend le parti du neveu d'Henri, Étienne de Blois, pour lui succĂ©der au trĂŽne. Il a aussi pris une part importante Ă  la dĂ©fense de la partie nord de l'Angleterre contre les attaques Ă©cossaises, en participant Ă  l'organisation des forces anglaises lors de la bataille de l'Étendard. Peu de temps avant sa mort, Thurstan dĂ©missionne de sa fonction et prend les habits de moine de l'abbaye de Cluny.

Thurstan
Biographie
Naissance vers 1070, Normandie
Bayeux
Ordre religieux Ordre de Saint-BenoĂźt
DĂ©cĂšs
Pontefract
ÉvĂȘque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
Dernier titre ou fonction ArchevĂȘque d'York
Fonctions Ă©piscopales ArchevĂȘque d'York (1119-1140)

.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jeunesse

Thurstan naĂźt vers 1070 dans la rĂ©gion du Bessin en Normandie. Il est le fils de Popelina[1] et d'un chanoine de la cathĂ©drale Saint-Paul Ă  Londres nommĂ© Anger, Auger ou Ansgar[Note 2]. Avant 1104, son pĂšre se voit confier la prĂ©bende de Cantlers par Maurice, Ă©vĂȘque de Londres, et toute la famille se rend en Angleterre[2]. Son frĂšre, Audoen, devient plus tard Ă©vĂȘque d'Évreux[3] - [4] - [5] - [1].

L'abbaye de Cluny, que Thurstan a visitĂ© et dont il a fait le vƓu d'en devenir moine.

TĂŽt dans sa carriĂšre, Thurstan est responsable de l'administration de la prĂ©bende de Consumpta dans le diocĂšse de Londres[6], et il entre au service de Guillaume II puis d'Henri Ier en tant que clerc du roi[7]. À cette Ă©poque, il visite Cluny, et il Ă©mettra plus tard le souhait de devenir moine dans cette abbaye[2]. Thurstan devient Ă©galement aumĂŽnier d'Henri[8], et c'est ce dernier qui obtient son Ă©lection comme archevĂȘque d'York en [9]. Il est ordonnĂ© diacre en et prĂȘtre le [7] par Rainulf Flambard, qui est alors Ă©vĂȘque de Durham[10].

Controverse et exil

Henri Ier d'Angleterre, portrait issu de l'Histoire d'Angleterre de Cassell en 1902.

L'archevĂȘque de CantorbĂ©ry, Ralph d'Escures, refuse de consacrer Thurstan tant que ce nouvel Ă©lu n'a pas prĂȘtĂ© serment de se soumettre Ă  CantorbĂ©ry. Il s'agit en fait d'un nouvel Ă©pisode d'un long conflit qui oppose CantorbĂ©ry et York, dĂ©butĂ© en 1070[11]. Thurstan refuse de se soumettre, et demande au roi la permission de se rendre Ă  Rome pour consulter le Pape Pascal II Ă  ce propos. Henri Ier ne l'autorise pas Ă  faire ce voyage, mais mĂȘme sans appel personnel de la part de Thurstan, Pascal II statue en sa faveur. Lors du concile de Salisbury en 1116, le roi anglais ordonne Ă  Thurstan de se soumettre Ă  CantorbĂ©ry, mais plutĂŽt que d'obĂ©ir, Thurstan dĂ©missionne publiquement[12]. Alors qu'il est en route pour le concile, Thurstan reçoit des lettres de Pascal II qui soutiennent la cause d'York, et l'autorisent Ă  ĂȘtre consacrĂ© sans prĂȘter serment. Le Pape envoie des lettres similaires Ă  Ralph d'Escures lui ordonnant, en tant qu'archevĂȘque de CantorbĂ©ry, de consacrer Thurstan. Lorsque ces lettres deviennent publiques, il est de nouveau considĂ©rĂ© comme l'archevĂȘque et sa dĂ©mission est oubliĂ©e[4].

Durant les trois annĂ©es qui suivent, les nouveaux papes, GĂ©lase II et Calixte II soutiennent Ă©galement Thurstan, et le il est finalement consacrĂ© par Calixte Ă  Reims[7] - [13]. Calixte avait auparavant promis Ă  Henri Ier qu'il ne consacrerait pas Thurstan sans sa permission, qui ne lui a pourtant jamais Ă©tĂ© donnĂ©e[13]. ContrariĂ©, le roi refuse d'autoriser Thurstan Ă  rentrer en Angleterre, et Thurstan reste quelque temps sur le continent en compagnie du nouveau pape. Alors qu'il voyage avec le pape, il rend visite Ă  AdĂšle de Blois, la sƓur du roi Henri, qui est Ă©galement sa sƓur spirituelle. À la mĂȘme Ă©poque, Calixte Ă©met deux bulles en faveur de Thurstan, une qui dĂ©fait York de la suprĂ©matie de CantorbĂ©ry pour toujours, et l'autre demandant au roi d'autoriser Thurstan Ă  retourner Ă  York. Le pape menace l'Angleterre d'un interdit si sa bulle n'est pas prise en compte[13]. Finalement, les amis de Thurstan, dont AdĂšle, finissent par le rĂ©concilier avec Henri, et il rejoint le roi en Normandie[12]. À PĂąques 1120, il escorte AdĂšle au monastĂšre de Marcigny, lorsqu'elle se retire des affaires actives[14]. Il est rappelĂ© en Angleterre au dĂ©but de l'annĂ©e 1121[12].

ArchevĂȘque

Une des principales faiblesses de l'archevĂȘchĂ© d'York est son manque d'Ă©vĂȘques suffragants[15]. Thurstan entreprend de recrĂ©er l'Ă©vĂȘchĂ© de Galloway[2], ou Whithorn, en 1125[15]. Il est possible qu'il ait trouvĂ© un compromis avec Fergus de Galloway qui rĂšgne sur la rĂ©gion, dans ce qui est maintenant l'Écosse. Ainsi, Thurstan s'assure un nouveau suffragant, et Fergus obtient un Ă©vĂȘque dans son territoire, oĂč les affaires religieuses Ă©taient auparavant gĂ©rĂ©es par les Ă©vĂȘques Ă©cossais. Le premier Ă©vĂȘque est un natif de la rĂ©gion, Gilla Aldan[2]. Cela provoque la colĂšre de Wimund, Ă©vĂȘque des Îles, qui avait prĂ©cĂ©demment juridiction sur Galloway, mais il ne parvient pas Ă  remettre en cause cet Ă©vĂȘchĂ©. Cet Ă©vĂȘque supplĂ©mentaire est d'une importance capitale dans la lutte entre York et CantorbĂ©ry quant Ă  la primautĂ©, qui est principalement une bataille de prestige entre les deux siĂšges. Le nombre d'Ă©vĂȘques dĂ©pendant de chacun est un important facteur pour faire la rĂ©putation de l'un ou l'autre des siĂšges[16]. En 1133, Thurstan, qui a reçu l'autorisation papale de fonder un nouveau diocĂšse, consacre Æthelwold au diocĂšse de Carlisle[2].

Thurstan refuse d'accepter que le nouvel archevĂȘque de CantorbĂ©ry, Guillaume de Corbeil, soit son supĂ©rieur, et ne le consacre pas. Le conflit entre les deux hommes se poursuit, et ils se rendent tous les deux Ă  Rome par deux fois pour soutenir leur position devant le pape. En 1126, le pape Honorius II prend une dĂ©cision en faveur d'York[17]. Il appuie sa dĂ©cision sur le fait que les documents de CantorbĂ©ry sont vraisemblablement contrefaits[18].

Monument sur le site de la bataille de l'Étendard, oĂč les troupes de Thurstan ont dĂ©fait les Écossais.

Thurstan prend le parti d'Étienne d'Angleterre aprĂšs la mort d'Henri en 1135, et apparaĂźt Ă  la premiĂšre cour de celui-ci Ă  PĂąques au palais de Westminster[19]. Thurstan nĂ©gocie une trĂȘve Ă  Roxburgh en 1138 entre Anglais et Écossais. C'est Ă©galement lui qui rassemble l'armĂ©e qui dĂ©fait les Écossais Ă  la bataille de l'Étendard le prĂšs de Northallerton[20] - [21]. Thurstan ne prend pas directement part Ă  la bataille, mais crĂ©e l'Ă©tendard qui a donnĂ© son nom Ă  la bataille, en mettant un mĂąt de bateau dans une charrette et portant haut la banniĂšre de Saint-Pierre d'York, Saint Jean de Beverley, et Saint Wilfrid de Ripon sur ce mĂąt. Les Écossais avaient envahi le pays dans l'idĂ©e d'aider Mathilde l'Emperesse, la fille d'Henri Ier et la rivale d'Étienne, Ă  monter sur le trĂŽne d'Angleterre[22]. Le Thurstan dĂ©missionne de sa fonction et entre dans l'ordre des clunisiens Ă  Pontefract (dans l'actuel Yorkshire de l'Ouest)[7] et y meurt le [9]. Il est enterrĂ© dans l'Ă©glise de Pontefract[2].

HĂ©ritage

Thurstan a donnĂ© des terres Ă  plusieurs Ă©glises de son diocĂšse et fondĂ© divers Ă©tablissements religieux. Il fonde la premiĂšre abbaye du Yorkshire, le couvent Saint ClĂ©ment, entre 1125 et 1133[23] Il a aussi aidĂ© Ă  la fondation de l'abbaye cistercienne de Fountains[7] en offrant le site aux moines qui avaient Ă©tĂ© expulsĂ©s de l'abbaye Sainte-Marie d'York[24]. Thurstan a, Ă  plusieurs reprises, aidĂ© l'ermite Christina de Markyate et tentĂ© de la persuader de devenir la mĂšre supĂ©rieure du couvent de Saint ClĂ©ment[25]. Il est le patron du prieurĂ© augustin de Hexham, fondĂ© par son prĂ©dĂ©cesseur Ă  York, et il a participĂ© Ă  la fondation du prieurĂ© de Bridlington, un autre Ă©tablissement augustin[26]. C'est un rĂ©formiste sincĂšre, qui s'oppose Ă  l'Ă©lection d'hommes qui ne conviennent pas Ă  des fonctions Ă©piscopales. Quand le pape Innocent II demande Ă  Thurstan ce qu'il pense de l'Ă©lĂ©vation d'Anselm de Saint Saba, qui Ă©tait abbĂ© de Bury Saint Edmunds, Ă  la fonction d'Ă©vĂȘque de Londres, Thurstan rĂ©plique que « si l'on considĂšre sa vie et sa rĂ©putation, il conviendrait mieux de lui retirer sa fonction d'abbĂ© plutĂŽt que de le promouvoir Ă©vĂȘque de Londres »[27]. Anselm est toutefois confirmĂ© dans ses nouvelles fonctions[27].

Le neveu de Thurstan est Osbert de Bayeux, qui devient archidiacre d'York, et est accusé en 1154 du meurtre de Guillaume d'York, un des successeurs de Thurstan à York[28].

Notes et références

Notes

  1. Thurstan est la version anglicisĂ©e d'un ancien prĂ©nom normand, aujourd'hui patronyme courant sous les formes Toustain Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, Tostain, Toutain Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, etc. Il est issu du vieux prĂ©nom norrois Thorsteinn, signifiant « pierre de Thor Â».
  2. L'ancien prĂ©nom Anger et / ou Auger donne aujourd'hui les patronymes Anger (sans /s/) cf. et Auger cf. . Ils trouvent leur origine dans le nom norois Ásgeir ou franc Ansgar pour le premier et parfois mĂȘme explication pour le second, mais plus souvent du nom franc Adalgarius / Algarius, mĂȘme nom de famille que AugĂ©, Augey, Auguier, etc. cf. Albert Dauzat, Noms et prĂ©noms de France, Larousse 1980. p. 16.

Références

  1. Keats-Rohan, Domesday Descendants, p. 151
  2. Burton, « Thurstan (c.1070–1140) », Oxford Dictionary of National Biography, Online Edition consultĂ© le 11 novembre 2007
  3. (en) « British History Online Prebendary of Cantlers » (consulté le )
  4. Hollister Henry I p. 242–244
  5. Spear, « The Norman Empire and the Secular Clergy », Journal of British Studies, p. 5
  6. (en) « British History Online Prebendary of Consumpta » (consulté le )
  7. (en) « British History Online Archbishops of York » (consulté le )
  8. Frank Barlow, The English Church 1066–1154, p. 83
  9. Fryde, Handbook of British Chronology, p. 281
  10. Mason, « Flambard, Ranulf (c.1060–1128) », Oxford Dictionary of National Biography
  11. Barlow, English Church 1066–1154, p. 39–44
  12. Cantor, Church, Kingship, and Lay Investiture, p. 305–309
  13. Hollister, Henry I, p. 269–273
  14. LoPrete, « Anglo-Norman Card of Adela of Blois », Albion, p. 588
  15. Rose, « Cumbrian Society » Studies in Church History, p. 124
  16. Barlow, The English Church 1066–1154, p. 40–41
  17. Duggan, « From the Conquest to the Death of John » dans Lawrence, The English Church & the Papacy in the Middle Ages, p. 98
  18. Poole, Domesday to Magna Carta, p. 184
  19. Powell, The House of Lords, p. 64
  20. Barlow, The Feudal Kingdom of England 1042–1216, p. 211
  21. Huscroft, Ruling England 1042–1217, p. 73
  22. Davis, King Stephen, p. 36–37
  23. Bartlett, England Under the Norman and Angevin Kings, p. 438
  24. Burton, Monastic and Religious Orders, p. 70
  25. Barlow, The English Church 1066–1154, p. 203
  26. Burton, Monastic and Religious Orders, p. 48
  27. Appleby, The Troubled Reign of King Stephen, p. 106–107
  28. Greenway, Fasti Ecclesiae Anglicanae 1066-1300: Volume 6: York: Archdeacons: Richmond

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