Éterville
Éterville est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 644 habitants[Note 1].
Éterville | |
L'église Saint-Jean-Baptiste. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Caen la Mer |
Maire Mandat |
Thierry Saint 2020-2026 |
Code postal | 14930 |
Code commune | 14254 |
Démographie | |
Gentilé | Étervillais |
Population municipale |
1 644 hab. (2020 ) |
Densité | 338 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 38″ nord, 0° 25′ 31″ ouest |
Altitude | Min. 12 m Max. 78 m |
Superficie | 4,87 km2 |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Caen-5 |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Éterville se situe dans la banlieue de Caen à 8 km de la ville.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[9] à 11,2 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Éterville est une commune urbaine[Note 6] - [12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15] - [16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78 %), zones urbanisées (14,7 %), prairies (7,3 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Estarvilla en 1066[19], Starvilla en 1082 ; Estarvilla en 1086 ; Estarville en 1371 ; Estervilla au XVe siècle ; Estreville en 1484[20].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (au sens ancien de « domaine rural », vile en ancien français cf. vilain « paysan du Moyen Âge »), dont le premier élément Étre- représente un anthroponyme[19] conformément le cas général.
La proposition d'Albert Dauzat de voir dans le premier élément le nom de personne germanique continental Asthar n'est pas soutenue par les formes anciennes, il ne cite d'ailleurs pas la forme Starvilla[19]. Il convient de proposer l’anthroponyme scandinave Starr qui s'accorde mieux avec les formes anciennes et par la localisation d’Éterville dans une zone de diffusion de la toponymie norroise[21]. On retrouve ce nom de personne dans les noms de lieux danois Starup et anglais Starston.
Histoire
Dès l'âge de fer...
La présence d'occupation humaine sur la commune d'Éterville est attestée par des découvertes archéologique. Une nécropole a même été découverte et a fait l'objet de fouilles sur plusieurs années. Ce travail a permis d’établir une fréquentation sur près de trois siècles (entre le milieu du VIe et le milieu du IIIe siècle avant notre ère). Une dizaine de sépultures ont été identifiées[22] recelant notamment des fibules et des torques filiformes du second âge du fer de l’aire celtique. Ce qui est désormais dénommé « la nécropole d'Éterville », se situe sous le lotissement le Clos des Lilas.
Une présence durant la période gallo-romaine est également attestée par la découverte de poteries (tel le vase d'Éterville) ; la commune est à proximité immédiate de Vieux-la-Romaine.
À la fin du XIXe siècle
En 1866[23], un violent incendie ravage le centre du bourg d’Éterville détruisant plusieurs maisons dont la fabrique de tonneaux. Ce n’est qu'en 1877 qu’il est accordé à la fabrique d’Éterville, par autorisation ministérielle, le droit d’être dotée de cloches d’alarmes en cas de sinistre[24]. Or en 1883, un nouvel incendie se déclare dans la commune alors qu’il n’y a pas de sapeurs-pompiers ni de secours à Éterville[25].
En 1886, à la suite d'une défection du maire d’Éterville, c’est le curé qui est désigné adjoint au maire (en l'absence du maire, le cachet de la mairie est déposé chez le curé, qui se trouve ainsi élevé à la dignité d'adjoint)[26].
En juin 1901, le comte de Bourmont obtient une concession de mines de fer sur le territoire des communes d’Éterville, mais aussi de Louvigny, Maltot et Feuguerolles[27].
En janvier 1929[28], le conseiller général du canton accorde à Éterville un arrêt d’autobus (sur la ligne reliant Caen à Hamars en passant par la grande route jusqu’à Sainte-Honorine, puis par Évrecy, le Bon Repos, Esquay, Vieux, Maltot. Cela désenclave la commune.
En mai 1936, M. l'abbé Niess, curé d'Éterville, découvre enterrées sous les autels latéraux du chœur[29], deux statues de la Vierge à l'Enfant du XVIIe siècle.
En 1936, la commune n'est peuplée que de 212 habitants, elle est alors constituée de plusieurs grosses fermes, d’un château et d’une église mais aussi de quelques débitants et ateliers le long de la route menant à Évrecy et d’un carrefour routier important, au niveau du lieu-dit l’Intendance.
1944 : bataille de Caen
Lors de la bataille de Caen, l'opération Jupiter (10 et ) tentait en vain de conquérir la colline 112 (située entre Orne et Odon), Fontaine-Étoupefour, Éterville et Maltot.
Au matin du , les Britanniques de la 43e division d'infanterie partent de Fontaine-Étoupefour en direction d'Éterville et de la cote 112. À 6 h 20, le lance Corporal Butt sonne la charge au clairon déclenchant l'assaut du 4e Dorset sur Éterville ; après l'assaut initial, on dénombre 13 tués dont un officier et 110 blessés[30]. Dans la continuité, les combats pour « nettoyer » la ville sont « un cauchemar »[31] au dire du commandant du 4th Dorsetshire. En effet, la ville était alors défendue par des éléments composites des Waffen-SS et de la 10e division SS Frundsberg. Le château d'Éterville, alors hôpital de campagne allemand, est épargné par les obus. L'église d'Éterville est en partie détruite au niveau de sa nef et le PC du régiment creusé dans l'allée du cimetière[32]; témoignages de cette présence, des graffitis de soldats occupants les lieux sont encore visibles sur les murs de l'église.
Les combats durent toute la journée du , maison par maison et après avoir pris Éterville, les troupes du 4e régiment du Dorset se lancent à l'assaut de Maltot qu'ils prennent après de lourdes pertes. Finalement, 348 soldats anglais sont perdus durant toute cette journée[33].
Le lendemain , une violente contre-attaque allemande repousse les soldats britanniques depuis Maltot jusqu'à Éterville que les hommes du Wessex doivent désormais défendre, relayés par le 9th Cameronians, une grande confusion règne alors « de nombreux morts pourrissant au soleil et des blessés gisant un peu partout dans le village lourdement bombardé, remplis de chenillettes et autres véhicules en flammes »[34].
Les combats ne s'y achèvent que le soir du sans gain véritable de territoire alors que les britanniques régiment doivent en partie abandonner la commune. Une guerre de position s’établit alors où Éterville se situe sur la ligne de front que défend la 1re division SS Leibstandarte SS Adolf Hitler.
Ce n'est qu'avec l'opération Atlantic que mènent les canadiens conjointement à l'opération Goodwood, que la commune d'Éterville est définitivement libérée le par les Royal Regiment of Canada.
La reconstruction
Les terribles combats pour la prise de la cote 112 visant à encercler Caen ont finalement détruit une bonne partie de la commune[35] et notamment son église où l'on s'est battu au corps-à -corps[36].
En , la ville est toujours sinistrée et les habitants d'Eterville dressent alors une pétition[37], signée par l'ensemble de la population, afin de retrouver un lieu de prière puisque l'église a été détruite durant les furieux combats de l'été dernier. Une chapelle est alors aménagée dans un baraquement.
Ce n’est qu’en que les relations postales sont rétablies à la suite de la réouverture de l’établissement de receveur distributeur de Maltot[38].
La ville va connaitre un développement urbain mesuré jusqu'à l'arrivée du périphérique en 1997. À partir de cette date, désormais « porte du périphérique » (sortie 10 Éterville) et de facto reliée directement à la ville de Caen, Éterville ne va cesser de croitre faisant l'objet d'une politique de construction rationnelle visant à faire perdurer le côté "village" de la commune. Une zone d'activité est progressivement développée au lieu-dit l'Intendance.
Éterville dispose d'une mairie, une salle polyvalente (salle des fêtes), une école primaire et maternelle, une bibliothèque, une église, un bar - bureau de tabac.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2020, la commune comptait 1 644 habitants[Note 8], en augmentation de 5,93 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'église comprend sur le mur Sud deux plaques inaugurées en 1984 en l'honneur des "8th Reconnaissance Regiment" et du "Royal Regiment of Canada" qui ont libéré la ville le .
- Château privé du XVIIe de la marquise de Croismare, monument historique avec dépendance du XIXe siècle et parc d'une superficie totale de l'ordre de 13 hectares
Activité et manifestations
- Une foire au grenier est organisée chaque année.
- Des cours de tennis de table sont aussi dispensés dans la salle polyvalente.
Personnalités liées à la commune
- Louis François Pierre Louvel de Janville (-), ancien maire de Caen, bienfaiteur, né à Paluel et mort à Éterville.
Voir aussi
Liens externes
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados
- Résumé statistique d'Éterville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Caen-Carpiquet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Éterville et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 276a
- Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883, p. 108
- Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN 978-2-915762-89-1), p. 110b
- Ivan Jahier, Karine Chanson, Agnès Hérard(avec la collaboration de Sylvie Pluton-Kliesch, Pour une typo-chronologie des torques filiformes en Basse-Normandie Les assemblages des Ve-IIIe siècles av. J.-C. de la nécropole d’Éterville/Le Clos des Lilas(Calvados), (lire en ligne)
- Le Bonhomme Normand, Caen, Calvados. Archives départementales, édition 1866 (ISSN 2022-4354), journal hebdomadaire et spécial de tous les événements, bruits et nouvelles du Calvados
- « journal hebdomadaire et spécial de tous les événements, bruits et nouvelles du Calvados », Le Bonhomme Normand,‎ edition 1877
- « journal hebdomadaire et spécial de tous les événements, bruits et nouvelles du Calvados », Le Bonhomme Normand,‎ edition 1877 (lire en ligne)
- Le Bonhomme Normand, Caen, Calvados., (ISSN 2022-4354), journal hebdomadaire et spécial de tous les événements, bruits et nouvelles du Calvados
- Archives municipales d’Éterville non cotées, Éterville, Mairie d'Éterville,
- Le Bonhomme Normand, Caen, Calvados. Archives départementales, (lire en ligne), journal hebdomadaire et spécial de tous les événements, bruits et nouvelles du Calvados
- « Nouvelle d'Éterville », Le Moniteur du Calvados, de l'Orne et de la Manche,‎ (lire en ligne)
- Albert Grandais, La bataille du Calvados, Presse de la Cité, FeniXX, , 513 p. (ISBN 9782258189669), p. 36
- Yves Buffetaut, « La bataille de Caen Tome.1 : La côte 112 », Militaria Magazine, no Hors série n°58,‎ (ASIN B084J7J5M6, lire en ligne, consulté le )
- (en) Tim Saunders, Hill 112, Battles of The Odon—1944, Leo Cooper, (ASIN B0055MCM9K), témoignage de
- Gérard Fournier, professeur agrégé honoraire, docteur en histoire,, « 75e anniversaire de la libération d’Éterville : nous nous souvenons ! », Le Journal d'Éterville,‎ (lire en ligne)
- (en) Brigadier-General Richard Villiers, A short History of the 9th Cameronians, In Albert Grandais, opus cit., , p 24
- Jacques Leullier, Un été 44 : Jacques Leullier raconte sa libération de Caen, Caen, Ouest-France,
- Georges Bernage, Enfer sur la cote 112, Bayeux, Editions Heimdal, , 160 p. (ISBN 978-2840482505)
- Liberté - Le Bonhomme libre, Caen, fonds de presse aux Archives du Calvados, 2e semestre 1945, sous-série 13T (cote BH/8/16842/1-5 aux AD du Calvados), "Une chapelle provisoire à Eterville"
- BELLANGER Claude, « Presse arrondissement de Caen et du Calvados », Le Bonhomme Libre,‎ 2e semestre 1946
- « Carmelle Catteau ne fera pas de quatrième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Paul Ragot, élu maire, entouré de ses trois adjoints », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Liens externes
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)