Énergie en Égypte
Le secteur de l'énergie en Égypte est marqué notamment par le gaz naturel et le pétrole, mais aussi par la production hydroélectrique du Haut barrage d'Assouan, le développement des énergies éolienne et solaire, et plus récemment par la construction de la Centrale nucléaire d'El-Dabaa.
Le gaz naturel domine la production d'énergie primaire (60,6 % en 2019) ainsi que la consommation intérieure d'énergie primaire (54,8 %), devant le pétrole (34,1 % et 37,4 % respectivement).
L'électricité représente 22,1 % de la consommation finale d'énergie. Sa production se répartit en 2020 en 87,6 % de combustibles fossiles (gaz naturel : 83,9 % et pétrole : 3,7 %) et 12,3 % d'énergies renouvelables (7,8 % d'hydroélectricité, 2,2 % d'éolien et 2,3 % de solaire).
Les émissions de CO2 liées à l'énergie par habitant sont inférieures de moitié à la moyenne mondiale.
Production d'énergie primaire
La production d'énergie primaire en Égypte atteignait 3 922 PJ en 2019, en progression de 67 % par rapport à 1990. Elle était composée de 34,1 % de pétrole, 60,6 % de gaz naturel, 3,6 % de biomasse, 1,2 % d'hydroélectricité et 0,5 % d'éolien et de solaire. Depuis 1990, la production de pétrole a baissé de 31 %, celle de gaz naturel a progressé de 744 %, celle de biomasse de 40 % et la production hydroélectrique de 32 %[1].
Extraction de combustibles fossiles
L'Égypte est un producteur significatif d'hydrocarbures, représentant 0,7 % de la production mondiale de pétrole et 1,5 % de celle de gaz naturel en 2018[2]. Le pays ne produit pas de charbon, et n'en importe qu'une petite quantité destinée à la sidérurgie.
Pétrole
BGR (Agence fédérale allemande pour les sciences de la Terre et les matières premières) estime les réserves prouvées de pétrole de l'Égypte à 428 Mt (millions de tonnes) fin 2020, au 6e rang en Afrique derrière la Libye (6 580 Mt), le Nigéria (5 019 Mt), l'Algérie (1 660 Mt), l'Angola et le Soudan. Ces réserves représentent 14 années de production au rythme de 2020 (30 Mt. Les ressources potentielles supplémentaires sont estimées à 2 280 Mt[3].
Le pétrole égyptien est principalement extrait dans le golfe de Suez et le long de ses rives. Ce bassin pétrolier, exploré dès la fin XIXe pour sa partie onshore, a révélé son principal gisement en 1965. Les roches sources sont des calcaires du Campanien[4]. L'exploration et la production dans cette région sont dominés par Gulf of Suez Petroleum (GUPCO), une compagnie conjointe de l'Egyptian General Petroleum Company et de BP (Amoco avant leur fusion). C'est une région mature, dont la production a fortement diminué, néanmoins de petites découvertes y sont encore effectuées et le potentiel semble intéressant pour la récupération assistée du pétrole.
L'autre région productrice de pétrole se situe dans le désert Libyque.
En , la compagnie italienne ENI annonce la découverte de réserves de pétrole dans le bassin de Faghur situé dans le désert occidental égyptien. L'exploitation de ce gisement produit 2 300 barils/jour de pétrole d'huile légère. ENI associé à Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC) produisent au total 55 000 barils/jour dans le désert occidental égyptien[5].
Gaz naturel
Les réserves prouvées de gaz naturel de l'Égypte étaient estimées par le BGR à 2 138 Gm3 (milliards de m3) fin 2020, au 16e rang mondial avec 1% du total mondial et au 4e rang en Afrique, derrière le Nigeria (5 848 Gm3), le Mozambique (2 832 Gm3) et l'Algérie (2 279 Gm3). Elles représentent 34 années de production au rythme de 2020 (62,1 Gm3). Les réserves potentielles supplémentaires étaient estimées à 12 380 Gm3[3].
Outre le gaz associé des bassins pétrolier, l'Égypte possède une importante province gazière dans le Delta du Nil et son extension offshore. La région possède plusieurs séquences de roches-sources, le gaz serait en partie biogénique[6].
Le groupe italien Eni a annoncé le la découverte du gisement offshore de gaz naturel Zohr, qualifié « champ de gaz super-géant », en Méditerranée, dans les eaux territoriales de l’Égypte. Selon Eni, « il s’agit de la plus grande découverte de gaz jamais faite en Égypte et en mer Méditerranée ; elle pourrait devenir l’une des plus grandes réserves de gaz naturel au monde ». Le gisement a été découvert à une profondeur de 1 450 mètres, à environ 190 kilomètres de Port Saïd. Il pourrait représenter un potentiel de 850 milliards de mètres cubes, soit l’équivalent de 5,5 milliards de barils équivalents pétrole. Les opérations de développement du gisement devraient durer quatre ans[7].
Commerce, transformation et exportation de combustibles fossiles
Commerce et transit du pétrole
Longtemps exportateur (fournissant plusieurs pays d'Europe), l'Égypte est devenu un importateur net de pétrole vers 2010, les courbes de production et de consommation se croisant. L'Arabie Saoudite est son principal fournisseur, mais en , à la suite de désaccords géopolitiques entre Riyadh et le Caire concernant la Syrie et le Yémen, l'Arabie Saoudite a suspendu ses livraisons[8].
L'Égypte a une importance en tant que point de transit de pétrole. De nombreux pétroliers (ainsi que des méthaniers) transitent par le canal de Suez, typiquement sur la route du golfe persique vers l'Europe ou l'Amérique du Nord. En outre, l'oléoduc sumed transporte du pétrole de Ain Soukhna sur la mer Rouge à Alexandrie. Les plus grands pétroliers, qui ont un tirant d'eau trop important pour le Canal quand ils sont à pleine charge, se débarrassent d'une partie de leur cargaison à Ain Soukhna et se remplissent à nouveau à Alexandrie. En 2013, 3,2 millions de barils/jours ont ainsi transité vers la Méditerranée par le canal, et 1.4 via le Sumed. Un flux plus petit, notamment de produits raffinés, emprunte le canal dans l'autre sens[9].
Raffinage
L'Égypte possède selon BP une capacité de raffinage de 840 000 barils/jours. Les neuf raffineries sont réparties comme suit[10].
Situation approximative | Capacité kb/j | Compagnie |
---|---|---|
Alexandrie | 78 | Amiriyah Petroleum Refining Company |
Alexandrie | 117 | Alexandria Petroleum Company |
Alexandrie | 100 | Middle East Oil Refinery |
Suez | 146 | El-Nasr Petroleum Company |
Suez | 66 | Suez Petroleum Processing Company |
Ras Abu Rudeis | 9 | El-Nasr Petroleum Company |
Assiout | 47 | Asyut Petroleum Refining Company |
Tanta | 35 | Cairo Petroleum Refining Company |
Mostorod, Le Caire | 145 | Cairo Petroleum Refining Company |
La raffinerie de Mostorod est en cours d'agrandissement.
Exportations et importations de gaz
L'Égypte a commencé à exporter du gaz vers la Jordanie en 2003, avec la construction du premier segment du gazoduc arabe d'Arish à Aqaba[11]. D'une capacité annuelle de 10 milliards de mètres cubes, il a ensuite été prolongé par étapes jusqu'en Syrie. Il tend néanmoins à fonctionner de manière intermittante, étant visé par de multiples attaques.
L'autre gazoduc international part également d'Arish et se termine à Ashkelon en Israël. Inauguré en 2008, il a permis pendant quelques années d'exporter du gaz vers ce pays. Cependant, à la suite de la découverte d'importantes réserves de gaz en Israël (Tamar 2, Léviathan notamment), et au déclin de la production égyptienne, le flux du pipeline a été récemment renversé, Israël exportant désormais vers l'Égypte[12].
S'agissant du gaz naturel liquéfié, deux terminaux d'exportations ont été construits :
- SEGAS LNG, à Damiette, a expédié sa première cargaison en 2005[13].
- Egyptian LNG, à Idku, a ouvert son premier train en 2005 et le deuxième en 2009[14].
Néanmoins, ces terminaux ont eu une durée de vie brève : face au manque de gaz dans le pays, la priorité a été donnée au marché interne, et SEGAS LNG a été fermé en 2013[15]. Le terminal d'Idku a de son côté été converti en terminal d'importation, et l'Égypte approvisionne maintenant d'importantes quantité de gaz sur le marché du GNL[16].
Néanmoins, en 2018, une fois le vaste gisement Zohr mis en service, le pays devrait cesser ses importations de gaz[16].
Consommation intérieure
Consommation d'énergie primaire
La consommation intérieure d'énergie primaire de l'Égypte s'est élevée à 4 027 PJ en 2019, en progression de 186 % depuis 1990. Elle est composée de 95 % d'énergies fossiles (gaz naturel : 54,8 %, pétrole : 37,4 %, charbon : 2,8 %) et 5 % d'énergies renouvelables (biomasse : 3,5 %, hydroélectricité : 1,2 %, éolien et solaire : 0,5 %). Depuis 1990, la consommation de gaz naturel s'est accrue de 682 % et celle de pétrole de 57 %[1].
La consommation d'énergie primaire par habitant de l'Égypte s'élevait en 2019 à 40,1 GJ, soit seulement 51 % de la moyenne mondiale : 79,1 GJ ; celle de l'Afrique du sud était de 100,2 GJ, celle de la France de 150,5 GJ, celle de la Chine de 101,5 GJ et celle des États-Unis de 282 GJ[17].
Consommation finale d'énergie
La consommation finale d'énergie de l'Égypte s'élevait à 2 546 PJ en 2019, dont 75,3 % de consommation directe de combustibles fossiles (pétrole : 47,6 %, gaz naturel : 23,5 %, charbon : 4,2 %), 2,6 % de biomasse et 22,1 % d'électricité. Depuis 1990, elle a progressé de 161 % (pétrole : +78 %, gaz naturel : +490 %, biomasse : +36 %, électricité : +332 %). Sa répartition par secteur est la suivante : industrie 28,4 %, transport 29,6 %, secteur résidentiel 22,2 %, secteur tertiaire 5,7 %, agriculture 2,4 %, usages non énergétiques (chimie) 11,6 %[1].
Consommation de carburants
La consommation de pétrole s'établit en 2018 à 760 000 bl/j, elle a augmenté de 11 % depuis 2008[2]. Cette hausse suit pour l'essentiel celle de la population, qui a augmenté de 40 % dans la même période[18]. Le pays exporte du naphta et du kérosène, mais importe de l'essence, du fioul lourd et surtout du gasoil[19].
Secteur électrique
Production d'électricité
L'Égypte a produit 191,9 TWh d'électricité en 2020, dont 87,6 % issue des centrales thermiques utilisant du gaz naturel (83,9 %) ou du pétrole (3,7 %) et 12,3 % issue des énergies renouvelables : 7,8 % des centrales hydroélectriques, 2,2 % des éoliennes et 2,3 % des centrales solaires. Cette production a progressé de 354 % depuis 1990, la production à base de gaz naturel de 750 % et d'hydroélectricité de 51 %[20].
Centrales thermiques fossiles
Le gros de la consommation électrique du pays est fourni par des centrales thermiques. En 2014, les centrales au gaz ont absorbé environ 26 milliards de m³ de gaz (1,08 EJ) et produit 135 TWh, auxquels s'ajoutent 21 Twh produits à partir de fioul lourd. Il n'existe aucune centrale à charbon dans le pays[21], mais une, gigantesque (6 000 MW), est en projet sur la Mer Rouge[22]. En outre, une immense centrale à cycle combiné de 4 800 MW (ce qui la placera parmi les plus grandes du monde) est, en 2016, en construction à Beni Suef[23].
Nucléaire
Si le pays ne possède encore aucun réacteur nucléaire de puissance, le complexe nucléaire d'Inshas est une installation de recherche relativement importante, possédant deux réacteurs de recherche d'origine soviétique et argentine, des installations pilotes d'enrichissement d'uranium, une installation de séparation de radioisotopes à usage médical et d'autres équipements.
L'Égypte et la Russie ont signé le un accord pour la construction de la première centrale nucléaire en Égypte, au financement de laquelle la Russie participera par le biais d'un prêt[24]. La cérémonie officielle de signature par les deux chefs d'État s'est tenue le ; la centrale sera construite à El-Dabaa, à l’ouest d’Alexandrie ; l’accord prévoit la construction de quatre réacteurs ainsi qu’un transfert de technologie et de savoir-faire dans le domaine nucléaire pacifique, pour un coût estimé à 25 milliards de dollars. Le projet avait été conçu en 1981 et un appel d'offres avait été lancé en 1983, mais la catastrophe de Tchernobyl avait sonné le glas de ce projet, qui n'a été réactivé qu'en 2015 par le président Abdel Fattah al-Sissi. Le groupe public Rosatom construira la centrale, livrera le combustible nucléaire, formera les employés, assurera la maintenance et la réparation des unités de production[25]. Le coût total du contrat est de 30 milliards de dollars, dont 85 % prêtés par la Russie. Les quatre réacteurs seront de type VVER-1200 ; une part importante de la puissance des réacteurs sera directement dédiée au dessalement de l’eau, si bien que la puissance électrique par unité sera réduite à 927 MWe[26]. La construction du premier réacteur de la centrale a débuté officiellement le 20 juillet 2022[27] et celle du deuxième réacteur le 19 novembre 2022[28].
Quant aux ressources minières en uranium, des travaux de prospection ont été menés avec succès, révélant plusieurs gisements potentiellement exploitables dans le désert oriental et le Sinaï[29].
Centrales hydroélectriques
La production hydroélectrique de l'Égypte a atteint 14 TWh en 2021, au 3e rang en Afrique avec 9,6 % de la production africaine, derrière le Mozambique : 15 TWh et la Zambie : 15 TWh, ex-æquo avec l'Éthiopie : 15 TWh. La puissance installée des centrales hydroélectriques égyptiennes totalisait 2 876 MW fin 2021, soit 7,5 % du total africain[30].
Un premier barrage d'une puissance installée de près de 600 MW fut construit sur le Nil de 1899 à 1902. Un barrage beaucoup plus grand, le Haut barrage d'Assouan, fut achevé en 1973 et produit 2 100 MW. Bien que construits principalement pour les besoins de l'irrigation, ces deux barrages assurent aussi une partie de la production d'électricité du pays. Néanmoins la part de l'hydraulique dans la production du pays a chuté au fil du temps, le total augmentant rapidement.
Éolien
L'Égypte a joué un rôle pionnier dans la région Afrique-Moyen Orient en installant un projet éolien pilote en 1988 à Hurghada. Après deux décennies de développements modestes, elle annonce, lors de la COP27 en novembre 2022, des objectifs ambitieux : 8,3 GW d'éolien en 2030. La « Green Corridor Initiative » consiste à construire un réseau électrique séparé visant à porter la part des énergies renouvelables à 42 % du mix énergétique du pays en 2035. Deux projets de parcs éoliens terrestres de 10 GW sont planifiés par Masdar et ACWA Power[31].
L'Égypte se place au 3e rang en Afrique avec 1 702 MW fin 2022, derrière l'Afrique du Sud (3 442 MW) et le Maroc (1 788 MW) ; les nouvelles installations ont été de 237 MW en 2021 et aucune en 2022[32].
Le parc éolien de West Bakr (252 MW) a été mis en service en 2021. Les projets d'Amunet (500 MW), Golfe de Suez 2 (500 MW, par Engie) et un parc de 1 100 MW d'ACWA Power sont en construction. Plusieurs projets de production d'hydrogène vert et d'ammoniac alimentés par des éoliennes sont annoncés[33].
L'Égypte était au second rang africain avec 1 465 MW fin 2020 ; les nouvelles installations ont été de 13 MW en 2020 contre 262 MW en 2019[34].
En 2018, 380 MW de nouvelles installations sont entrées en service[35].
L'Égypte possédait en 2016 une capacité éolienne de 810 MW ; c'était la 2e du continent après l'Afrique du Sud et devant le Maroc ; l'année 2016 n'a vu aucune nouvelle mise en service[36]. Ce parc devrait s'étendre considérablement, car des contrats pour de nouveaux projets ont été signés en 2016, notamment un contrat avec Siemens partant sur 2 000 MW dans douze nouveaux parcs[37].
Solaire
L'énergie solaire est exploitée à Kuraymat depuis 2011 par une centrale hybride : il s'agit d'une centrale au gaz naturel à cycle combiné à laquelle un parc de concentrateurs solaires a été adjoint, relié au cycle vapeur. Cette centrale produit 140 MW dont la part solaire est de 20 MW[38].
L'Égypte a lancé près d'Assouan un méga-projet solaire, le complexe de Benban, qui comprendra 32 centrales solaires d'une puissance totale de 1 800 MW. Le gouvernement a signé le avec la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, un accord de financement de 653 millions de dollars pour la construction de 13 centrales solaires d'une puissance totale de 590 MW et d'un coût global de 823 millions de dollars. L'Égypte avait auparavant assuré le financement d'une première tranche de six centrales de 50 MW chacune, pour laquelle la BERD avait débloqué 355 millions de dollars. Le gouvernement a fixé comme objectif de produire 20 % de l'électricité du pays à partir d'énergies renouvelables en 2020 et 42 % en 2035[39].
EDF Énergies Nouvelles a annoncé le qu’il allait construire et exploiter avec le groupe égyptien Elsewedy Electric deux centrales photovoltaïques en Égypte, d’une puissance totale de 100 MW, dans le complexe de Benban. La société française Voltalia va également construire dans le même complexe une centrale solaire de 25 MW, baptisée Râ Solar. Ces deux projets sont assortis d’un contrat de vente d’électricité d’une durée de 25 ans signé avec la société égyptienne de transport d’électricité (EETC)[40]. Les centrales sont mises en service en [41].
L'Égypte a installé 1,7 GWc de photovoltaïque en 2019[42].
Réseau électrique
Le réseau électrique égyptien est relativement clos, il existe des connexions de capacité limité avec la Jordanie et la Libye.
Une connexion HVDC de forte capacité (3 000 MW) avec l'Arabie saoudite, d'une longueur de 1350 km, devrait être mise en service à partir de fin 2024[43].
Consommation d'électricité
La consommation d'électricité s'élevait à 153 TWh en 2020, répartie entre l'industrie (27,8 %), le secteur résidentiel (41,6 %), le secteur tertiaire (25,2 %), l'agriculture (5,0 %) et les transports (0,4 %)[20].
La consommation moyenne par habitant s'élevait en 2019 à 1 597 kWh, soit 49 % de la moyenne mondiale (3 265 kWh) et 42 % de celle de l'Afrique du sud (3 835 kWh)[17].
Impact environnemental
Les émissions de CO2 liées à l'énergie s'établissaient en 2019 à 225,5 Mt (millions de tonnes). Le niveau par habitant reste assez bas, à 2,25 t/an, soit 51 % de la moyenne mondiale[17]. Mais il progresse rapidement : +57 % depuis 1990 contre +12 % en moyenne mondiale[44].
Notes et références
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Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Global Wind Report 2023, Global Wind Energy Council (GWEC), (lire en ligne [PDF]). .