Accueil🇫🇷Chercher

Ain Soukhna

Ain Soukhna (en arabe العين السخنة, Al-`Ayn al-Sukhnah) est une ville du gouvernorat de Suez, en Égypte.

Ain Soukhna
(ar) العين السخنة
Ain Soukhna
L'hĂ´tel Porto Sokhna Ă  Ain Soukhna.
Administration
Pays Drapeau de l'Égypte Égypte
Gouvernorat Suez
DĂ©mographie
Population 45 552 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 29° 39′ 24″ nord, 32° 21′ 24″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Égypte
Voir sur la carte topographique d'Égypte
Ain Soukhna
Géolocalisation sur la carte : Égypte
Voir sur la carte administrative d'Égypte
Ain Soukhna

    Étymologie

    Le nom de la ville signifie « source chaude Â» en arabe, en rĂ©fĂ©rence Ă  la source d'eau chaude issue du Gabal Ataka, plus haut pic des montagnes environnantes.

    GĂ©ographie

    Ain Soukhna se trouve sur la cĂ´te ouest du golfe de Suez, au nord de la mer Rouge, au dĂ©bouchĂ© du Ouadi Ghweibba. Elle est situĂ©e Ă  vol d'oiseau Ă  43 km au sud-ouest de Suez et Ă  116 km Ă  l'est-sud-est du Caire.

    Campagnes de fouilles

    Le repérage du site archéologique a été réalisé par une mission archéologique en 1999 de l’égyptologue égyptien Mahmoud Abd el-Raziq avec Georges Castel et Pierre Tallet.

    Des fouilles de l'IFAO, depuis 2000, mettent en évidence d’anciennes mines de cuivre, des galeries minières, des fours et des ateliers métallurgiques[1], répartis sur plusieurs ouadis.

    Une Ă©quipe d'archĂ©ologues a dĂ©couvert, en 2008, une ville antique datĂ©e du Moyen Empire, avec des ruelles, des secteurs de stockages, une construction rectangulaire de 600 m2[2]. Le site pourrait avoir Ă©tĂ© un centre administratif important. Il contenait une grande quantitĂ© de pots en argile portant les noms de rois des IVe et Ve dynasties.

    Les principales phases d’occupation du site datent tout d’abord de l'Ancien Empire (entre KhĂ©phren et PĂ©pi II), puis du dĂ©but du Moyen Empire (entre Montouhotep IV et SĂ©sostris Ier). Des inscriptions rupestres[3] attestent des expĂ©ditions sous Amenhotep Ier et Amenhotep III Ă  la XVIIIe dynastie.

    Économie

    La plage de la station balnéaire.

    Station balnéaire, la ville compte de nombreux hôtels.

    Transports

    Une liaison ferrée vers Marsa Matruh, reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée est en projet[4].

    Notes et références

    Bibliographie

    • Mahmoud Abd el-Raziq, Georges Castel, Pierre Tallet, V. Ghica, Les inscriptions d’Ayn Soukhna, Le Caire, IFAO, , chap. 122.
    • Mahmoud Abd el-Raziq, Georges Castel, Pierre Tallet, « Dans le golfe de Suez, les mines de cuivre d’Ayn Soukhna », ArchĂ©ologia, no 414,‎ , p. 10-21.
    • Mahmoud Abd el-Raziq, Georges Castel, Pierre Tallet, « Ayn Soukhna et la mer Rouge », Égypte, Afrique et Orient, no 41,‎ , p. 3-6.
    • Mahmoud Abd el-Raziq, Georges Castel, Pierre Tallet, « L’exploration archĂ©ologique du site d’Ayn Soukhna (2001-2004) », dans J.-Cl. Goyon, Chr. Cardin (Ă©d.), Proceedings of the Ninth International Congress of Egyptologists, OLA 150, Louvain,‎ , p. 61-68.
    • Mahmoud Abd el-Raziq, Georges Castel, Pierre Tallet, GrĂ©gory Marouard, Philippe Fluzin, « Le cuivre des pharaons », La Recherche, no 413,‎ , p. 46-50.
    • Mahmoud Abd el-Raziq, Georges Castel, Pierre Tallet, Philippe Fluzin, Ayn Soukhna, vol. II : Les ateliers mĂ©tallurgiques du Moyen Empire, Le Caire, IFAO, , chap. 66.
    • Mahmoud Abd el-Raziq, Georges Castel, Pierre Tallet, V. Le Provost, GrĂ©gory Marouard, Ayn Soukhna, vol. III : Le complexe des galeries-magasins : rapport archĂ©ologique, Le Caire, IFAO, , chap. 74.
    • Georges Castel, Pierre Tallet (Ă©d.), Ayn Soukhna, vol. IV : Études du matĂ©riel des galeries-magasins.

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.