Émile Parrayon
Émile Parrayon (Mérignies, -Lyon, ), est un vice-amiral français.
Émile Parrayon | |
Naissance | MĂ©rignies |
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Décès | Lyon |
Origine | France |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | Vice-amiral |
Années de service | 1856 – 1899 |
Commandement | Levrette Janus Bayard Richelieu Division du Pacifique Escadre du Nord |
Conflits | Seconde guerre de l'opium Campagne de Cochinchine Guerre franco-chinoise |
Distinctions | LĂ©gion d'honneur |
Hommages | Une rue de Lille |
Autres fonctions | Préfet maritime de Lorient Inspecteur général de la marine Président de la Commission des phares |
Biographie
Il entre à l’École polytechnique en et en sort dans la marine comme aspirant de 1re classe (). Il sert alors sur le vaisseau à hélice Napoléon puis passe en sur le Phlégéton à la division des mers de Chine.
En , il embarque sur le bâtiment amiral de Rigault de Genouilly Némésis (en) et participe à la campagne de Chine où il se fait remarquer aux batailles de Canton et de Peï-Ho. Lors de la campagne de Cochinchine (1859), il est attaché aux compagnies de débarquement sur l'Avalanche et se distingue à la bataille de Tourane, à celle de Saignon et à l'affaire des lignes de Ky Hoa.
Passé sur le Prégent (), il revient en France en et est promu lieutenant de vaisseau grâce à la recommandation de Charner. Il sert alors sur la frégate à vapeur Canada puis comme second de l'Ariel (1863-1864) et du Faon (1865) à la division des côtes nord de la France.
Second du bélier cuirassé Taureau à Toulon (), commandant de la chaloupe canonnière Dard en Méditerranée (), il devient en adjudant de division au Levant sur l'Andromaque puis commande en la Levrette à la station locale de Mayotte où il se fait remarquer durant la bataille de Fomboni à Mohéli ().
En , il commande une escouade d'apprentis sur le vaisseau-école de canonnage Louis XIV (en) et passe en 1873 sur l'Alexandre (en) avant de commander le brick annexe Janus. En , il sert sur la frégate-école d'application Renommée et est nommé capitaine de frégate en .
Second de la frégate-école des aspirants Flore () puis du cuirassé Richelieu en escadre d'évolutions (1878), il commande en le Payot à la division du Pacifique et prend part en 1880 aux opérations des Marquises. Promu capitaine de vaisseau à son retour en , il commande le Bayard à la division d'Extrême-Orient ().
Capitaine de pavillon de Courbet, il second brillamment son chef durant toute la campagne du Tonkin et de Chine et commande le corps de dĂ©barquement lors du bombardement de Thuáşn An (1883) dont il est le premier Ă entrer dans le fort. Il dĂ©montre aussi de grandes qualitĂ©s de manĹ“uvrier Ă la prise de Keelung et lors de l'affaire des Pescadores et revient en France en 1885.
Membre adjoint du Conseil d'amirauté dès son retour, il commande le cuirassé Richelieu en escadre d'évolutions (1886-1887) et supervise en 1888 les travaux d'achèvement du cuirassé Marceau et du croiseur Amiral Cécille à Toulon.
Contre-amiral (), major général à Toulon (1889), il commande en la division du Pacifique avec pavillon sur le Dubourdieu et obtient en un témoignage de satisfaction. Membre du Conseil des travaux (), promu vice-amiral (), membre de la Commission supérieure des archives de la marine, il devient en , préfet maritime de Lorient.
En , il prend le commandement de l'escadre du Nord avec pavillon sur le Hoche et conduit le président de la République Félix Faure en Russie. Il reçoit en octobre un nouveau témoignage de satisfaction.
Inspecteur général de la marine (), président de la Commission des phares, il prend sa retraite en . Décédé à Lyon, il est inhumé au cimetière de Montmerle-sur-Saône.
RĂ©compenses et distinctions
- Chevalier (), Officier (), Commandeur () puis Grand officier de la LĂ©gion d'honneur ().
- Une rue de Lille porte son nom.
Notes et références
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 406