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Élina Labourdette

Élina Labourdette est une actrice française, nĂ©e le dans le 16e arrondissement de Paris[1] et morte le au Mesnil-le-Roi[2]. Naturellement raffinĂ©e, elle a souvent incarnĂ© avec brio au thĂ©Ăątre et Ă  l’écran les grandes coquettes mais reste dans la mĂ©moire des cinĂ©philes comme AgnĂšs, l’hĂ©roĂŻne des Dames du Bois de Boulogne de Robert Bresson.

Élina Labourdette
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Élina Janine Alice Henri-Labourdette
Nationalité
Activités
Période d'activité
Ă  partir de

Biographie

Fille de l'industriel carrossier Jean Henri-Labourdette[3], Élina Labourdette veut d’abord ĂȘtre danseuse[3], avant de devoir renoncer, pour des raisons de santĂ©, Ă  son rĂȘve de devenir danseuse Ă©toile. Elle apprend la danse rythmique avec IrĂšne Popard et la danse classique avec Alexandre Volinine[3]. Au cours de ses annĂ©es d’école, elle prend ses premiers cours de thĂ©Ăątre avec l'actrice Ève Francis. À l’ñge de dix-neuf ans en 1938, elle tourne son premier film Le Drame de ShanghaĂŻ de Georg Wilhelm Pabst. Elle va ensuite passer six mois en Angleterre oĂč, outre l’anglais, elle suit des cours de thĂ©Ăątre et de chant. RenĂ© Clair en fait l’hĂ©roĂŻne institutrice de son film Air pur mais la guerre arrĂȘte le projet[3]. En 1944, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle tourne Les Dames du bois de Boulogne avec Robert Bresson, film pour lequel elle est devenue cĂ©lĂšbre et reste connue en France. Elle y incarne avec subtilitĂ© et une grande modernitĂ© de jeu une danseuse de cabaret tombĂ©e dans la prostitution, manipulĂ©e par une femme dĂ©sireuse de se venger d'un amant qui l’a Ă©conduite, en le jetant dans les bras de la danseuse.

En 1950, Élina Labourdette rejoint la compagnie de Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault, avec qui elle joue parallĂšlement Ă  sa carriĂšre cinĂ©matographique. Elle fait Ă©galement du doublage, prĂȘtant notamment sa voix Ă  Grace Kelly dans la version française de Mogambo (1953), et La Main au collet d'Alfred Hitchcock en 1955. Elle joue en 1956 sous la direction de Jean Renoir dans Elena et les Hommes aux cĂŽtĂ©s d’Ingrid Bergman et de Jean Marais. En 1961, elle tient un second rĂŽle remarquĂ© dans Lola, le premier long mĂ©trage de Jacques Demy. Son activitĂ© cinĂ©matographique s'achĂšve avec Clair de terre, un film du cinĂ©aste Guy Gilles[4]. Depuis la fin des annĂ©es 1950, elle est apparue Ă  plusieurs reprises dans des feuilletons et tĂ©lĂ©films français dont le populaire Les cousins de la Constance.

Au cours de sa carriĂšre (1938-1970), Élina Labourdette a travaillĂ© pour plusieurs rĂ©alisateurs reconnus, notamment G. W. Pabst, RenĂ© Clair, Robert Bresson, RenĂ© ClĂ©ment, Jacques Becker, Gilles Grangier, Jean-Paul Le Chanois, Jean Renoir, AndrĂ© Cayatte.

Elle a été la seconde épouse du journaliste et écrivain Louis Pauwels de 1956 à la mort de celui-ci en 1997. En 1961, ils ont adopté une fille : Zoé.

Filmographie

Cinéma

Télévision

Théùtre

Notes et références

  1. Biographie sur Les Gens du Cinéma
  2. AFP, « L'actrice Élina Labourdette, « dame du bois de Boulogne », est morte », LibĂ©ration, 30 septembre 2014.
  3. Pierre Henry, « Élina Labourdette, telle qu'elle est », sur Gallica, La Presse, (consultĂ© le )
  4. Elle accepte nĂ©anmoins de tourner pour Jacques Burtin en 2011 dans Le Dernier Kodachrome, un hommage au cinĂ©ma et au rĂȘve.

Liens externes

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