Éhuns
Éhuns est une commune française située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
Éhuns | |||||
Le centre du village et la salle du clocher. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Haute-SaĂ´ne | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Triangle Vert | ||||
Maire Mandat |
Laurent Tard 2020-2026 |
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Code postal | 70300 | ||||
Code commune | 70213 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
220 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 46′ 25″ nord, 6° 18′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 254 m Max. 407 m |
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Superficie | 5,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Luxeuil-les-Bains (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Loup-sur-Semouse | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-SaĂ´ne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Urbanisme
Typologie
Éhuns est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,7 %), terres arables (34,1 %), prairies (10,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,3 %), zones urbanisées (4,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La commune appartenait à la terre de Luxeuil-les-Bains (mentionné en 1299).
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1973 du canton de Saint-Sauveur[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Saint-Loup-sur-Semouse.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays de Saulx, créée le et qui regroupait 17 communes et environ 3 700 habitants.
Dans le cadre des dispositions de la loi du de réforme des collectivités territoriales[9], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
- du Pays de Saulx,
- des grands bois
- des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[10].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la Communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
DĂ©mographie
En 2020, la commune d’Éhuns comptait 220 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[18].
- Nombreux vestiges gallo-romains, dit « Camp de César », ruines de villas, sépultures ;
- Retranchements et armes brisées du XVe ou XVIe siècle ;
- Curieuse fontaine du XIXe ;
- Monument aux morts.
- La lavoir.
- La salle du clocher.
Personnalités liées à la commune
- Charles Edmond Mathis ( - )[19] - [20], surnommé « le roi d'Éhuns », maire de la commune pendant 72 ans (de 1878 à 1884 et de 1888 à 1953), député de 1910 à 1919, décédé en fonction à 101 ans, inscrit au Livre des records. Son petit-fils Jean Mathis fut maire à son tour de 1953 à 1957, puis un autre petit-fils, Louis, de 1957 à 1983.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Luxeuil-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
- « Histoire : Les maires d'Éhuns », Le blog d'EHUNS (consulté le ).
- Inscription dans la salle du clocher.
- « Edmond, Charles Mathis (1852 - 1953) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
- « Éhuns : Jean-Louis Courtoy par la grande porte », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « la liste de celui qui entame son 6e mandat de premier magistrat a fait un carton, malgré une liste d’opposition avec quelque 70 % des suffrages ».
- « Laurent Tard succède à Jean-Louis Courtoy », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Recherches sur critères », Clochers de France.
- Liste des anciens députés titulaires d’un ou plusieurs mandats au cours des IIIe et IVe Républiques
- Dictionnaire des Parlementaires français 1889-1940